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dont le premier prend la fuite au premier coup de canon, &c, &c.

“ Tout le clergé était loyal à deux exceptions près, c’est-à-dire MM. Chartier et Blanchet. Tous les districts du Bas-Canada, à l’exception de quelques misérables que nous venons de citer, étaient loyaux ; alors ce n’était donc pas la peine de faire tant de bruits, tant d’injustices mêlées aux injures continuelles des presses anglaises. Encore une fois, ce n’est pas ainsi qu’on fait de la loyauté et de bonnes affaires ; qu’on se rappelle de la pensée de Bonaparte qui valait pour le moins Melbourne : “ Le plus faible ennemi que l’on vient de dé-
“ truire, s’il sait prendre son temps, encore il pourra
“ nuire. . . ”

“ Mes principes de loyauté bien connus, bien indépendants des acteurs politiques, car on sait ce que j’ai dit et fait contre les rebelles, me permettent bien sans doute de parler comme je fais à ceux qui nous écrasent ; si le gouvernement a des droits, le peuple en a aussi ; si le peuple a des devoirs à remplir, le gouvernement en a aussi.”

M. Faquin après avoir parlé des événements religieux, dit :

“ Avant de terminer les fastes pénibles de 1839, nous allons donner des nouvelles de notre malheureux compatriote qui, bien que coupable envers son pays dont il fut la perte par son ambition mal dirigée, doit intéresser encore ses compatriotes par son infortune. Rendu à Paris, il logea avec sa famille dans l’Hôtel garni