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Nouvelle Galles du Sud, le samedi, 28 septembre 1839. Ils y arrivèrent le 11 février 1840."

Après avoir parcouru les principaux événements qui sont consignés par M. l’abbé Paquin dans le chap. VIII, j’arriverai au chap. IX où j’omettrai de signaler les nou- velles et longues appréciations que fait l’auteur sur l’Union ; puis sur la guerre sourde qu’une partie de la population protestante fit au catholicisme. En parlant contre l’Union, il cite le discours suivant :

" M. Urquart dit dans un décret public qu’on donna à Sir AUan McNab, député du Haut-Canada à Londres, commandant les milices contre les rebelles en 1837 :

" Je regarde ce bill de 1791 de M. Pitt comme un des " monuments glorieux de son habileté. Ce que M. Pitt " avait en vue par cet acte, c’était de placer la popula- " tion française entre le St-Laurent et les frontières des " Etats-Unis, de manière à couvrir toute cette portion " de territoire et devenir, par son esprit militaire et son " amour du pays, une bannière et une protection pour " l’Angleterre dont elle maintiendrait la puissance sans " dépenses. Son but était de les faire non pas Anglais " de nom mais d’affection ; cela en leur conservant leur " liberté, leurs lois, leur religion, leur jurisprudence, " leur langue et toutes leurs coutumes."

" M. Urquart se souvenait alors que le Bas-Canada avait été le boulevard de la puissance anglaise dans l’A- mérique du Nord, lorsque ses propres enfants se révol- taient en 1775 et déchiraient le sein de leur mère, et