Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/172

Cette page n’a pas encore été corrigée

— 108 —

tainement fort intéressants ; mais le cadre de mon ouvrage m’y oblige.

Je reprends et donne la parole à l’auteur :

" Nous voyons avec un singulier plaisir par les rap- ports de tous les journaux du Haut-Canada, que les Canadiens-français en grand nombre dans cette province se sont tous comportés avec bravoure et loyauté dans les deux rébellions de 1837 et 1838. Ceux de Toronto ont offert leurs services comme miliciens à Sir Georges Arthur.

" Dans ce même temps l’infortuné Chartrand, un des volontaires de St-Jean, fut tué dans la Grande Ligne de l’Acadie par des patriotes qui l’assommèrent en plein jour. Les nommés Frs. Nicolas, Amable Daunais, Joseph et Gédéon Pinsonnault, furent accusés de ce meurtre abominable et non provoqué. Ils furent tous acquittés par le Petit Juré, le 6 sept. 1838, quoique les preuves fussent assez claires pourtant, mais elles furent embrouillées de manière à ne pas gêner la conscience patriote de plusieurs jurés. Nous allons voir quelques- uns de ces criminels monter sur l’échafaud pour une autre affaire qui en dérivait cependant de quelque manière.

" Les habitants de St-Martin, à la tête desquels étaient MM. Filiatreault, notaire, les Capt : Bélanger, Pariseau, etc. etc., ainsi que le colonel David, de Chambly, ont offert aussi leurs services comme volontaires.

’• A Québec, Montréal, LaPrairie, Longueuil sous les ordres du Major Guy, on a vu plusieurs compagnies de