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A la suite de ce qui précède, M. Paquin s’élève avec vigueur et colère contre les représailles qui furent com mises en 1838 par les troupes,

" On dira, ajoute-t-il, mais ces gens étaient coupables ! Oui, mais ce sont des dupes, les vrais coupables sont échappés et on fait triple punition aux malheureuses dupes qui sont restées .... C’est trop ! Tout cela prouve combien le clergé canadien et ses amis en Angleterre, Gosford, O’Connell, avaient eu raison de s’opposer à la politique violente et inconsidérée des patriotes depuis 1831 à cette époque,

" Dans ce même temps, 300 sauvages brûlèrent les maisons des chefs rebelles de Chateauguay et amenèrent des prisonniers à Montréal.

" Bouc, à la tête d’une centaine de patriotes, veut faire soulever les gens de Terrebonne et de Ste-Rose ; mais l’Hon. Joseph Masson, seigneur de l’endroit, et John McKenzie les apaisèrent. Il y eut des prisonniers plus tard.

" Les habitants loyaux de Nicolet ont eu l’honneur et le mérite de prendre le premier étendard aux rebelles avec la personne de John McDonnell. Sur l’étendard étaient inscrits les mots : ** Liberté ! Patrie ! Indépen- dance et Ami du Peuple."

" St-Charles, St-Denis, St-Benoît sont restés paisibles cette année ; ils avaient eu leur part de malheurs et de folies l’année d’auparavant

" Les patriotes de Longueuil et de Boucherville, qui

étaient restés fort paisibles jusqu’à présent, donnèrent 8