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avait ordonné des prières, des jours de jeûnes par ses mandements du 24 octobre, du 20 novembre 1837 et du 8 janvier 1838, donna la circulaire suivante que je donne Verbatim :

" Montréal, 6 février 1838.

’* Monsieur,

" Après nous être efforcés d’apaiser la divine justice " par un office expiatoire, par des jeûnes, des prières " publiques, pour tous les crimes commis en ce Diocèse, " pendant l’odieuse rébellion de l’an passé contre le " gouvernement établi dans cette Province Britannique, " il convient aussi que nous rendions à la Providence " du Seigneur de très humbles actions de grâces pour la " prompte répression d’une révolte si menaçante, par les " armes puissantes de Sa Majesté, ainsi que par l’énergie " de ses fidèles sujets qui, heureusement, surpassent " immensément en nombre les hommes déloyaux ou " égarés, et pour la paix interne qui règne maintenant dans tout le Bas-Canada.

" C’est pourquoi vous annoncerez le dimanche de la " Quinquagésime que le lendemain, 26 du présent mois, " sera observé dans ce Diocèse comme jour d’actions " de grâces publiques pour la paix intérieure rendue à " cette Province, et qu’il sera chanté pour cet objet au " jour susdit, dans l’église de votre paroisse, une messe " solennelle pro re gravi, suivie du Te Deum avec son " oraison et celle pour la Reine. Nous vous prescri- " vons à cette occasion d’instruire vos peuples sur leurs