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rapporté dans le chapitre suivant, le lugubre événement de la mort du bon Guillaume IV, Roi de la Grande Bretagne.

Le clergé avait donc raison de ne pas donner téte baissée dans un aussi vilain cahos que celui-la ? il ne pouvait vouloir que l’on cherchât ainsi a faire table rase ; non-seulement parce qu’un clergé catholique ne peut tergiverser en fait de loyauté à l’ordre établi, comme l’a démontré, trop tard, l’Evéque Lartigue, mais encore, parce que vu l’état ineapable de ces agitateurs, ce n’était qu’un moyen de se faire battre et de se réduire 4 ilotisme. On leur disait-(voyez les écrits d’un patriote de 1827, dans l’Ami du Peuple, sous a date de 1832 ; commencement de ce déchaînement extravagant.) Développez plutôt les ressources et l'industrie du pays ; agrandissez horizon canadien en faisant établir les terres incultes de la Couronne par des jeunes gens du pays, comme la métropole vous y a autorisés par le rapport des Communes de 1828, et par les instructions de Goderick, ministre colonial de 1831. Quand vous serez pourvus de tout ce qui fait un peuple ; quand vous aurez une marine, des troupes coloniales, des ports de mer, des manufactures, des améliorations de tout genre, avec une population étendue, instruite, sobre et active ; et si alors vous parliez sur le ton de la menace et si vous étiez repoussés par le clergé & cause des principes invariables de sa religion, vous auriez du moins la possibilité de réussir comme on a fait ailleurs ; mais 4 présent, vous avez, non-seulement vos principes religieux qui s’y op-