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LA NOUVELLE ADMINISTRATION DE LA CORÉE

que dorénavant les fonctionnaires coréens auraient, à égalité de fonctions, les mêmes traitements que leurs collègues japonais ; par suite, tous les traitements des fonctionnaires coréens furent augmentés. D’autre part, les honneurs et les décorations sont aujourd’hui conférés sans distinction de nationalité, toutes les années de service faites depuis 1900 (date de l’établissement de la Résidence générale japonaise en Corée) étant prises en considération.

Dix-neuf Coréens ont été récemment nommés directeurs d’écoles publiques et ce nombre sera rapidement augmenté.

Quant aux juges coréens, on n’exigeait pas d’eux jadis la même somme de connaissances que de leurs collègues japonais ; on leur demandait seulement d’être capables d’instruire et de juger toutes affaires relevant du code civil et dans lesquelles les deux parties étaient des Coréens, ainsi que toutes affaires relevant du code pénal et dans lesquelles les prévenus étaient des Coréens. Or, la compétence des magistrats coréens ayant été récemment reconnue, il a été décidé, en mars 1920, que des juges et des procureurs coréens pourraient prendre part à l’instruction et au jugement de toutes affaires dans lesquelles une des parties serait un Japonais ou un étranger.