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« Il peut arriver qu’ils manifestent des exigences qu’on a parfois le regret d’être dans l’impossibilité d’accueillir, mais ils ont le cœur vaillant, ce sont de braves ouvriers ! Ils sont, en un mot, les dignes enfants de l’arrondissement de Valenciennes, cette terre classique du dévouement, de l’intelligence et du patriotisme.

« Le préfet du Nord,
« L. Sencier.

« Denain, ce 26 octobre 1866. »


Le numéro du 31 octobre du même journal renfermait un article ainsi conçu :


« L’espoir que nous exprimions dans notre dernier numéro de voir bientôt se terminer la grève des ouvriers mineurs de Denain n’à pas été déçu. La tranquillité la plus complète a régné partout dès le 27, et dans les fosses où travaillent les hommes qui passent pour avoir pris l’initiative du mouvement, les ouvriers sont descendus en grand nombre.

« Les nouvelles reçues sont excellentes ; le calme est rétabli et le travail a été repris. M. le préfet est retourné hier à Lille et la troupe est rentrée dans ses quartiers. »

Enfin, dans les premiers jours de novembre plu-