Page:La fondation de l'Etat indépendant du Congo au point de vue juridique, par Gustave Moynier.djvu/33

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 31 —

tions[1]. L’une d’elles, la Turquie, en a même pris occasion de conclure, le 10 décembre 1885, avec l’État du Congo, une convention analogue à celles que les autres puissances participantes à la conférence de Berlin avaient passées naguère avec l’Association internationale[2]. Il reste encore quelques rares retardataires[3], dont le silence prolongé ne saurait être envisagé comme une protestation.


IX

OBLIGATIONS INTERNATIONALES


Toutes les considérations qui précèdent concourent à établir que la Justice a mis son cachet sur la création de l’État indépendant du Congo. La naissance de ce dernier est légitime, et il a reçu une empreinte politique et sociale, qui ne peut qu’influer dans un sens favorable sur son développement ultérieur.

Il me reste, pour compléter le tableau de sa situation au

  1. Ce sont, dans l’ordre chronologique, les États ci-après :
    Grande-Bretagne. Roumanie. Orange.
    Pays-Bas. Espagne. Uruguay.
    Allemagne. Mexique. Perse.
    France. Turquie. Equateur.
    Italie. Brésil. Hawaï.
    Suisse. République Argentine. Honduras.
    Suède. Grèce. Nicaragua.
    Danemark. Saint-Domingue. Colombie.
    Russie. Haïti. Chine.
    Portugal. Vénézuéla. Japon.
    Autriche. Guatemala. Libéria.
    États-Unis. Paraguay.
    Pape. Costa-Rica.
  2. Mouvement géographique du 12 décembre 1885.
  3. Ce sont, sauf erreur :

    La Serbie et le Monténégro, en Europe.

    Le Transvaal, en Afrique.

    Le Chili, la Bolivie et le Pérou, en Amérique.