Puis en descendant à bas
Sous ses pas
Croissent mille fleurs décloses ;
Les beaux lys et les œillets
Vermeillets
Y naissent avec les roses.
Celui vraiment est de fer
Qu’échauffer
Ne peut sa beauté divine,
Et en lieu d’humaine chair
Un rocher
Porte au fond de la poitrine.
Je sens en ce mois si beau
Le flambeau
D’amour qui m’échauffe l’âme,
Y voyant de tous côtés
Les beautés
Qu’il emprunte de ma dame.
Quand je vois tant de couleurs
Et de fleurs
Qui émaillent un rivage,
Je pense voir le beau teint
Qui est peint
Si vermeil en son visage.
Quand je vois les grands rameaux
Des ormeaux
Qui sont serrés de lierre,
Je pense être pris au lacs
De ses bras
Quand sa belle main me serre.
Quand j’entends la douce voix
Par les bois
Du beau rossignol qui chante,
D’elle je pense jouir
Et ouïr
Sa douce voix qui m’enchante.