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— Faut-il pour une fille
Qu’un garçon se tuerait !

J’allons à la Hollande
J’en trouverons assez,

Des petites et des grandes,
Des brunettes à charmer.

Sur le mot de son page
L’amant s’est consolé !

(Recueillie dans les Côtes-du-Nord en 1855.)



C’EST LA VIEILLE MATHURINE


C’est la vieille Mathurine
Qui a tant aimé le vin ; (bis)
Elle a été si malade
Qu’il lui faut un médecin,
      Tintin, tirlitintine,
      Tintin, tirlitintin.

Le médecin lui ordonne
De ne plus boire de vin. (bis)
— J’en ai bu toute ma vie,
J’en boirai jusqu’à la fin.
      Tintin, etc.

Si je meurs, que l’on m’enterre
Dans la cave où est le vin ; (bis)
Les pieds contre la muraille,
La tête sous le robin.
      Tintin, etc.

Qu’on écrive sur ma tombe
En caractères très fins :
C’est la vieille Mathurine
Qui a tant aimé le vin !
      Tintin, tirlitintine,
      Tintin, tirlitintin.

(Chanson du Finistère.)