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SOUVENT UN AIR DE VÉRITÉ…
Souvent un air de vérité
Se mêle au plus grossier mensonge ;
Une nuit, dans l’erreur d’un songe,
Au rang des rois j’étais monté.
Je vous aimais alors et j’osais vous le dire ;
Les Dieux à mon réveil ne m’ont pas tout ôté ;
Je n’ai perdu que mon Empire.
AIR À BOIRE
Quel effroyable bruit ! quels feux étincelans !
Jupiter aux mortels déclare-t-il la guerre ?
Veut-il encor par son tonnerre
Foudroyer de nouveaux Titans ?
Gronde (bis), tonnerre affreux, et ravage le monde
Par tes redoutables fureurs.
Fais tout trembler d’effroi sur la terre et sur l’onde,
Mais respecte du moins la vigne et les buveurs.