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Quoique blessée, hérisse la crinière ;
Qu’entre tes poils tes ongles soient sortis.
En succombant, sois encore bonne mère !!!
 Lionné, défends tes petits.

G. Leroy.





LE BATAILLON D’AFRIQUE.


Air : Bon de la Bretonnière.

Dans la plaine tourbillonne
Une horde aux burnous blancs,
En tête de la colonne
Allons reprendre nos rangs.
Voyez, le soleil levant
Nous jette un regard oblique.
 Ho !
Du bataillon d’Afrique !
 V’lan !
Gais zéphirs, en avant !

Celui qui laisse la rive
Où Dieu plaça son berceau,
Le cœur tout malade, arrive
Sous ce ciel malsain et chaud ;
Nous, qui nous moquons du vent
Qui lui porte la colique.
 Ho ! etc.