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DEUX CORSAIRES MALOUINS

celle que venait de faire le Saint-Antoine sur les côtes du Portugal.

On comprend donc que du Guay Trouin, en parlant du sieur de la Villestreux, l’ait qualifié de « capitaine de réputation ».

On conçoit, aussi, l’effet que produisaient, sur l’ennemi, de pareils exploits, renouvelés par des hommes tels que Saudrais Dufresne, Claude Raoul, de la Fontaine Legoux, Etienne Piednoir, de Maupertuis, le Fer, de la Moinerie Miniac, Boscher des Aulnois, de Beaubriant Lévesque, Jehan et Alain Porée, de Bélisle Pépin, du Fresne Potier, du Tertre, Tréhouart, que l’on citait alors à Saint-Malo parmi bien d’autres.


Il n’est pas douteux qu’après avoir débarqué à Saint-Malo, Luc de la Villestreux ait rencontré du Coudray Perrée, et qu’en lui faisant part de ses prouesses, il lui ait donné le désir de les égaler.

Mais, comme il arrive parfois, ce fut le contraire qui se produisit.

Cette campagne qui allait s’ouvrir sous les meilleurs auspices ; que du Coudray Perrée allait entreprendre, sur le Beaulieu, de compagnie avec une frégate de même force, le