Saint-Georges, a pris un navire anglais qu’il a envoyé à Brest. »
« Le 9, il a encore pris une flûte anglaise, chargée de sucre et de coton, qu’il a été forcé d’abandonner à six gros navires qu’il a trouvés à environ 25 lieues du cap d’Ouessant ».
« Ensuite de quoi, n’ayant plus que fort peu de vivres, il a été obligé de relâcher en ce port de Saint-Malo, où il est entré le 14 de ce mois.»
« Ajoute, qu’aux relâches qu’il a faites, tant à Erqui qu’à Bréhat, il lui a déserté le nombre de 37 hommes ».
Tandis que du Guay Trouin relâchait à Erqui, à la fin de juin 1692, le Saint-Antoine, commandé par du Coudray Perrée, se rendait de Saint-Malo à Bertheaume, à l’ouest de Brest, pour y embarquer l’abbé d’Estrées, ambassadeur du Roi en Portugal.
Celui-ci a donné des détails, à ce sujet, dans sa correspondance, conservée aux archives des affaires étrangères.
Il raconte, notamment, qu’il était arrivé à Saint-Malo, avec l’ordre du Roi de s’embar-