tèrent corsaires, sans qu’on puisse donner à ce terme un sens péjoratif, qui ne serait applicable à aucun des Malouins dont s’honore la marine française.
Le rapport sur les opérations du Coëtquen, doit être donné intégralement, parce que les faits, qu’il relate, ne sont pas absolument conformes à ceux qui se sont produits, à la même époque, d’après la narration des mémoires de du Guay Trouin. Il est ainsi conçu :
« René Trouin, sieur du Gué, capitaine du navire le Coëtquen, 18 pièces de canon, 140 hommes d’équipage, est sorti du port de St-Malo, le 4 juin 1692 ».
« Le déclarant a croisé sur la côte d’Angleterre ; donné la chasse à un navire anglais, jusque dans la rade de Monsbée, lequel vaisseau ennemi ayant échoué, le déclarant ayant mouillé sa frégate à la portée de canon, et son câble ayant cassé, fut obligé de laisser l’ennemi à l’ancre, et d’appareiller pour éviter son naufrage. »
« Le 9e du même mois, il a pris un navire anglais chargé de tabac, dans lequel il a