dont l’un déclara même que « c’était une mascarade, dont un homme d’esprit n’était pas dupe ».
À Callao, l’entretien du sieur Marchand de Chalmont avec le nouveau Vice-Roi, le prince de Santo-Buono, d’abord très courtois, prit une toute autre tournure quand le commissaire demanda l’autorisation de faire débarquer « quelques marchandises », en échange des moyens de subsistance nécessaires.
Il obtint cependant d’aller hiverner à la Conception ; mais, le capitaine du Saint-François, après s’y être rendu, insista pour revenir à Arica, « afin de se défaire, plus facilement, de quelques choses ».
Marchand de Chalmont en profita pour revenir à Lima, où il essaya, sans succès, d’entrer chez le Vice-Roi, par la « porte dorée ».
À ce moment, en janvier 1717, s’approchait, de la côte, un orage que le gouvernement français venait de signaler aux Malouins, en envoyant, au-devant d’eux, au Pérou, le vaisseau du Roi la Bellone, mais dont, pas plus le capitaine du Saint-François que les comman-