par leurs menaces, ceux qui voudraient empêcher le débarquement de leurs marchandises ; ils font mettre à terre leurs équipages avec des armes, et ils s’ouvrent, ainsi, par force et par violence, la liberté de leur commerce, de manière qu’il est très difficile de remédier à ces fraudes. »
Aux réclamations de l’Espagne à ce sujet, venaient s’ajouter bien d’autres causes de soucis pour le roi Louis XIV, qui s’efforçait, déjà à cette époque, d’obtenir la paix par tous les moyens, mais sans vouloir céder sur cette question primordiale, car, disait-il, « le principal objet de la guerre présente, est celui du commerce des Indes, et des richesses qu’elles produisent »[1].
Pontchartrain aussi, s’en rendait compte, car, à la même époque[2], il écrivait à Desmarets, qui avait soutenu une demande de quelques armateurs malouins :
« Vous savez aussi bien que moi, que la connaissance que les ennemis ont eue de ce