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DEUX CORSAIRES MALOUINS

n’avaient pas à bord des marchandises pour les dédommager des dépenses faites. »

« Dans le commencement, avant qu’on fit voile de la Rochelle, leur perte était certaine ».

« Pour moi, je trouve que c’est beaucoup faire que d’être trois ans en mer, et de revenir de l’autre bout du monde, en aussi bon état que nous sommes revenus, avec près de 300.000 écus, de bonnes connaissances du pays, et dés mémoires sur lesquels on peut compter pour d’autres voyages. »


Après ces erreurs, ces lenteurs et ces mécomptes, peut-être inévitables pour la première expédition parvenue au Pérou, celle qui va suivre marquera le début de la période brillante du commerce malouin dans la mer du Sud.