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LIVRE SECOND. ’

Ar péz a zô téar né bad két, 

6 Ar péz a lavarann d’é-hoc’h a zô gwîr, Rôid d’in 6 ar péz a gerrol, Sétu 7 pétrâ a glevann iemdez, Livirid d’in 7 pétrâ a dUiann da ùber, Ar péz a skuiz ann holl, 8 eo ann amser fall, Kémcfid en dûa en deûz Icolled ô c’hoari,

Kémtfid a wcrzeur aman a z6 nidd, 
Ann hini hocli eu : rôed d’in a zô gwelloc’h 

ivid 10 ann hini cm bôa araok, Gwell co gan-(’n 10 ann hini a zô fur, évid 10 anii hini a zôpinvidik,

Ann hini c deùz lavared ann drd-zé dVhoc’h 

a zô ntr gaouiadez,

Ar ré a gdr lenn a gdv hcrr ann amzer, 

N’em cûz kct gwéled llarré a c’hoitlcnnil, Sétu azé mercliel, hôgcn né kid 11 ar ré o glaskil,

Ilé-mafi a zô gvicUoc’h évid 15 hcn-ncz. 

12 Ilou-mañ a zô ré gôz, hag 13 houn-nez a zô ré iaouañk, Eùz a di va breûr é Icû 12 ar ré-mañ, Kléved tm cùz éz oo merc’hed koañl er vrômañ ; hôgcn 13 ar ré-zé né d^iñl két, Ma né zcù kéd 14 hen-hoñd hiriô, ézéod warclioaz d’hé di, Kased cm cùz 14 houn-hoñd kuil, Id da lakaad li ar ré-hoñd warann heñt, Likid éoez ouc’ft 15 ann drâ-mañ, P’hô pézô gréad 15 ann drâ-zé, ezéodda leina, Ar mével a zô éad da glask 15 ann drâ hofit, Ce qui est violent ne dure pas. Ce que je vous dis est vrai. Donnez-moi ce que vous voudrez. VoilA ce que j’entends tous les jours. Dites-moi ce que je dois faire. Ce qui fatigue tout le monde, c’esl le mauvais temps.

a perdu au jeu tout ce qu’il avait. 

Tout ce qu’on vend ici csl bon. Celui que vous m’avez donné est meilleur que celui que j’avais auparavant. J’aime mieux celui qui est sage, que celui qui est riche. Celte qui vous a dit cela est une menteuse. Ceux qui aiment à lire trouvent le temps court. Je n’ai pas vu ceux que vous demandez. Voilà des Olles, mais ce ne sont pas celles que vous cherchez. Celui-ci est meilleur que celui-là. Celle-ci est trop vieille, et celle-là est trop jeune. Ccux-ei viennent de chez mon frère. J’ai ouï dire qu’il y avait de julies femmes dans ce pa>s-ci ; mais celles-là ne le sont pas. Si celui-là ne vient pas aujourd’hui, vous irez demain chez lui. J’ai renvoyé celle-là. Allez mettre ceux-là sur la route. Faites attention à ceci-Quand vous aurez fait cela. vous irez dîner. Le valet est allé chercher cela. Des pronoms inlerrogal’ifs. " Qri interrogatif, lorsqu’il ne peut pas se tourner en français par leqcbl, laquelle, LESQUELS, LESQUELLES, sc Tend en breton par piou, pour les deux genres et pour les deux nombres. EXEMPLES : Piou eo hen-nci’l I qui est cette femme-là ? uj est celui-là V Vwu eo ann dùd-hoñl :■’ Piou eo ar vaoues-hoñl ? ! qui sont ces gens-là ? Mol pour mot ■■ qui est les gens-là V 2° Lorsque le pronom interrogatif qui peut se tourner en français par lequel, l. qcellf., LESQUELS, LESQUELLES, On l’exprimc au singulier par p^/ii«(, et au pluriel par pcVÎf, pour les deux genres. EXEMPLES : Péhini achanoc’h hô laou’l qui devous deux (en parlautàdeux hommes) ? Péhini ackanoc’h hô liou ? o Qdk et Quoij lorsqu’ils servent à interroger, se rendent par (*) pé ira EXEMPLES : qui de vous deux (en parlant à deux femmes ? Péré adianoch-hu lioll ? qui de vous tous î Pé trA a livirit-hu ? que dites-vous ? Pé trà a raimp-ni ? que ferons-nous ? Eûz a bé trà é komzit-hu.’ de quoi parlez vous ? Da bé trA eo mdd ann drdzé à quoi est bon cela ? (*)0e pronom, quoique composé de deux mots bien dislincts, peut s’écrire en tin seul, connue on a pu le voir à la pafte C*J, n° 7.