Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/84

Cette page n’a pas encore été corrigée

58

goudêholl, apr^s tout, au surplus. guudé mu, après que.

ha ma, quand ni^nie.

héb-arvar, sans doute.

mar-té-zé, jicut-étrf.

na-mui-nammz, ni plus ni moins. né ki’l, ne, ne pas, point.

tiànét ma, sinon que.

out’h penn, de plus, en outre, d’ailkurs. BRETONNE.

pé gemeñlbenndg ma, encore que. pénaoz, que.

j)é ra(j, pourquoi.

pé lid-hennày ma, nonobstant que, bien que, quoique.

rak ma, d’autant que, attendu que, parce que.

iak-ae, t’est pour(|Ui)i, parlant. seul ou *ii( ma, à mesure que. Observations.

l’ar la raison énoncée plus haut, en parlant des prépositions, j’ai séparé, dans la table de» conjonctions composées, tous les mots ([ui concourent à former cbaque conjonction. Mais je préviens que, conformément à l’usage, on peut écrire en un seul mot : adarré, herkeñt, kerliouh. koulskuuilé ou kouskoudé, martézé, ouc’hpcnn, pégémeñl, pérah, pétra, etc. CHAPITRE IX.

PARTICULES.

Ad ou as marque le redoublement ou la répétition de l’action : adûber, refaire ; askoucza, retomber.

Amavi an désigne l’inexécution de l’action ; am marque encore la privation : amzeñt, désobéissant ; amc’houlou, ténèbres, privation de la lumière. I>i ou dis ou diz marque la destruction ou l’opposé de l’action : dibenna, décapiter ; disncùda, éfilcr ; dizobcr, défaire. Êz ou az placé devant un adjectif dont il fait partie, lui donne une signification diminutive : ézwcnn, blancbdtrc ; azvélen, jaunAtre. Éz placé devant un adjectif, mais sans en faire Ijartie, lui donne la force du superlatif et sert d’adverbe : éz brdz, grandement, très -grand ; éz fur, sagement, très sage.

Kcm, particule, la même que le cum des Latins, le com des Français et le syn des Grecs. Elle signiGe avec, ensemble.- kemmeski, mélanger, mêler ensemble ; kember, con-Uuent, qui coule, qui coule ensemble. Pcùr marque le complément ou la perfection de l’action : peûr-ôber, achever, accomplir ; pcûr-zibri, achever de manger, manger entièrement. Il existe beaucoup d’autres particules du même genre, que l’usage peut faire connaître. CHAPITRE X.

DES INTERJECTIONS.

Les interjections sont des mots qui expriment quelque mouvement subit de joie, de douleur, de crainte, d’aversion, d’encouragement, etc., tels que : lia.’ ha !

ai, aiou, ai Doué ! aï ! ah mon Dieu ! aou aou ! ouf !

ai-la, daû d’ézhi.’ allons, courage ! ac’hd, ôc’hô ! hé ! hc bien ! ac’han-la ! hé bien donc !

ac’h, fech, faé, foei.’ fi, fi donc ! allaz.’ siouaz.’ hélas !

mdd ! bon !

lec’h, diwall ! gare !

M ! ho !

gwaé, ia da ! ouais, oui da ! péoch ! paix !

grik, si ! silence, mol !

aô, aô ! holà, hé !

braô, braô ! bravo, vivat !

gicâ, gwàz da, malheur à.

hoUa-la ! attention !

asa ou arsa ! çà !

haraô ! haro !

Les jurements, les imprécations et les emportements sont aussi ud« sorte d’interjections.

n.-y DO PREUIER LITEE.