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TOR

i’oBRADi’R, S. m. Rupture, fracture. Action par laquelle une chose se rompt. Cnssation, itcU’ juridique par lequel on t ;issc des jugements, (les actes et des procédures. Aliolisscment. Voyez Tobr et Tbhridicez. H. V.

ToRREK. Voyez TeCrek.

ToRBF.iN. Voyez Terri.

Torrer, s. m. Infracleur, celui qui viole un traité, une loi. Transgrcsseur. Violateur. PI. ifn. H. V.

ToBBiDiGEz, s. f. Violation, action de violer, d’enfreindre un engagement, une loi. Voyez Tf.bridigez. H. V.

’I'orrôd, s. m. l’récipice, lieu bas et profond, dont les bords sont escarpés et dont il est presque impossible de se retirer quand on y est. Casse-cou, brise-cou, pas glissant ou fort difficile. l’I. ou. Enn eunn Inrrôd co kuuézct, il est tombé dans un précipice. Ce mot est composé de lorr, qui casse, qui brise, et de rôd, roue, comme si l’on disait en français : IN DRISE-HOIE.

Torbocos. Voyez Tobcos.

Torruz, adj. Fatigant, qui donne de la faligue. Torruz eo al labour-sé, ce travail est fatigant. H. V.

’loRRiz, adj. Cassant, fragile, qui se casse .lisément. Torruz co atm houarn-zé, ce fer est cassant. H. V.

ToBRCz, adj. Irritant, en terme de palais, qui casse, qui annule. Eul tczcn dorruz eu, c’est un décrt>t irritant. H. V.

Tors, s. f. Tourte, grand pain rond ; et, en général, tout ce qui a la mémo forme, comme pain de résine, de cire, etc. Pl. tnrtiou l de 2 syllab., torsion), üigasid ann dors vara giciniz, apportez la tourte de pain de froment. En Vannes, inrc’h. — En (îalles, forr. En gaël d’Irl. et d’Ec., tort. U. V.

l’oES-c’uO.llE.N. VoVeZ MÉ.> - C’II0.M.EN.

H V.

ToBsEK, adj. Oui est en forme de tourte En Vannes, torc’hek.

Tort, adj. et s. m. Tortu, qui est tout de travers, lîossu, qui a une bosse au dos ou à l’estomac. Il ne se dit que des personnes. Pour le plur. du subst., lorled. Ré dort eo ann lamm kuad-zé, ce morceau de bois est trop tortu. Kah a dortcd a ia da géréourien, beaucoup de bosstis se font cordonniers. Voy. Kamm.

Tort, s. m. Bosse, éminencc sur le dos ou sur l’estomac. Pl. ou. Uré zarvoud ro deûcd nnn lorl-zé d’ézhan, cette bosse lui est venie par accident.

ÏOBT.VAT, V. a. et n. Rendre ou devenir bossu, tortu. Il ne se dit que des personnes. Part, tortcet. Torlécd eo abaouc ncùsé, il est devenu bossu depuis ce temps-là.

ToBTEi., s. f. Botte, faisceau, assemblage de plusieurs choses de même nature liées ensemble. PI. lortellou. Uiiid d’in diou dortel g6l(>, donnez-moi deux bottes de paille. Voyez

HOBDEN.

ToRTELLV, V. a. Bottcler, lier en bottes.

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en faisceaux. Part. cl. /d da dorulla foenn, allez bottcler du foin. Voez IIorde>:«a.

loRTELLADiB, S. m. Üoltclüge, aclion de bottcler, de lier en bottes.

ToHTELLEn, s. ni. Bottclcur, celui qui fait des bottes de foin, de paille, etc. Pl. ien.

ToRTEz, s. f. Bossue, femme qui a unt bosse. Pl. éd. Voyez Tobt.

ToRTIK. Voyez TOHGAJIMED.

ToRTis.i. V. a. Friser les cheveux. Crêper.

Part. cl.)C1 RÜDELLA.

ToBTisET, adj. tl part. Frisé. Crépc-.— Ilh’ii torlisel en dciiz, il a les cheveux crêpés. H. V. Voyez RAdellee.

ToRvÉAN ou ToRMÉA.N, S. m. Cassc-pierre ou saxifrage, plante des bords de la mer. Ce nom de plante eslde mémccümposiliouen breton que le mot équivalent en latin et en français. Voyez Méa.n-t.bz.

Tohzel. Voyez Dobzel.

Tosek. Voyez Toisek.

’J'osEN. Voyez Tobosen.

TOSENNEK. Voyez ToROSE>>EK. II. V.

TôsT, prép. et adv. Près. Proche. Auprès Tùsl d’in é viol, vous serez près de moi. Tiifi da géar é choum, il demeure près de la ville. -V’oc’A kél c’hoaz lôsl awalc’h, vous n’êtes pas encore assez prés. Au comparatif, tùslot’It, plus près, plus proche. A hellann kél mvñl tôstoc’h, je ne puis p.is aller plus près. Au superlatif, tus la, le plus proche. C’houi eo ann losla, c’est vous qui êtes le plus près. Voyez

.ÉS.

TÔST, S. m. Le banc des rameurs dans un bateau. Pl. ou. Id d’hô lôslou, allez à vos bancs.

TÔST-A-DOST. Voyez ToST-É-TÛST. II. V.

TosT-É-TÔST, adv. Près à près, près l’un de l’autre. Tôsl-é-tôsl é oañt, ils étaient près à près. H. V.

Tô’sT-DA-v.ÎD, adv. Environ. A peu ptcs. liant é oamp U’isl da-iàd, nous étions environ cent. Cet adverbe est composé de lôsl, près, de dfi, à, et Je mdd. bon ou bien ; c’est comme si l’on disait en français : PBks a bie.n ou a BON. On dit aussi war-drô, dans le même sens.

TosTAAT. v. a. et n. Approcher. avancer au près. Devenir proche. S’approcher. Part. 16stéet. Tôslaid ann drd-zè oiic’h ann Idn, appro chez cela du feu. Goulennid diyañt-lw pcrdk na di’istaonl kél, demandez-leur pourquoi ils n’approchent pas. Voyez Nésaat et Didôstaat.

l’ôsTAiz, adj. de 3.’syll., U’is-la-u :.. Abordable, qu’on peut aborder. Né ki’l iCslauz ann aol-zé. celte côte n’est pas abordable. 11.

Tosten, s. f. ROtie, tranche de pain rùti ou desséché devant le feu. M. tosicnnou.

Tostknna, v. n. Faire des rôties. Part. «<. — En gaël-irl., tosta. II. V.

I’ôstidicez, s. f. Action d’approcher, de s’approcher. Approche. Pro.viuiilé. Vo>ci Nêstkd.

TniADEt, s. f. Serment avec jurement. Blasphème, parole impie. — Prestation de ser-