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57.

TOR

Ton. Voycï TbCb.

Tôuvü ou TouuAu, s. in. Venlruc, tous les pclits que les animaux font en une fuis. Portée. Pl. ou. Di’g a iua cnn euitn lorad, il y en avait dix eu une purlée. Voyez KoF.tu.

TÙRÉEIM, V. n. Se rouler,’) terre, comme font les chevaux, les chiens, etc. l’art, lorécl. Ce mot est ilu dialecte de Vannes. Voyez ’J'oitc’uouËNU.

ToBBOLBT, S. m. Cagneux, qui a les jambes et les genoux tournés en dedans. (Vann.)

ToRKiLEZ, s. f. Cagneuse, qui a les jambes et les genoux tournés en dedans. (Vann.) H..

TonFRD, s. m. Crime, action méchante ot punissable par les lois. Forfait. Délit. Pl. lotfédou, et, par abus j torfijou. Aim lorfcd-zé a sellez ar marù, ce crime mcrilc la mort. — En Galles, Irosed. H. V. Voyez Gwall, deuxième article.

ToRFÉDEK, s. m. Criminel, celui qui a commis un crime, un forfait. Malfaiteur. Pl. t’en. —En Corn., lurfcdour. En Galles, Irosédour. II. V. Voyez Gwalleb.

ToEFÉDÉiiEz, s. f. Criminelle, celle quia commis un crime, un forfait. Pl. cd.

ToRFÉDi, V. n. Forfaire, faire quelque chose contre le]devoir. Prévariquer. Commettre un crime, un forfait. Part. et. Voyez

G W ALLA.

TORFËDOUR. Voyez TORFÉDER.

ToRCAMMED, S m. Torticolis, mal qui rend le cou roidc et fait pencher la têlc. Ce mot est du dialecte de Vannes, où l’on dit aussi lorlik, dans le même sens. Voyez Pengamm.

ToRGEN, s. f. Tertre, petite montagne. Eminence. Butte. - Belvéder, lieu d’où l’on découvre une grande étendue de pays. H. V. Pl. torgennou. Eu : ann dorgen-zé ô wcleur pell, de ce tertre, de celle bulle on voit loin. Voy. Kréac’u.

ToRGE.NNER, adj. MuHtueux, raboteux, en parlant d’un terrain où il y a beaucoup de tertres, de buttes, etc.

ToRGOs, adj. et s. m. Trapu, gros et court. Nabot. Pour le plur. du subst., lorgoscd. Quelques-uns prononcent lorrugos.

ToRCH (par ch français), s. m. Ce mot a dû servir à désigner tout ce qui est employé à essuyer ce qui a été sali ; mais je ne l’ai jamais entendu employer seul. Voyez le mol suivant.

ToRCH-LisTRi ’ par ch français), s. m. Lavette, petit paquet de chiCTons dont on se sert pour laver et essuyer la vaisselle. Mot à mot,

ESSUIE VAISSF.AIJX OU VAISSELLE. VoyeZ L PAS.

Torcha (par c/s français), v. a. Essuyer ce qui a été sali. Torcher. Frotter. Part. et. Torchid ann daol, essuyez, frottez la table. Voyez Sec’ha.

ToacHAD (par ch français), s. m. Tout ce qui est tortillé en façon de corde. Bouchon, comme bouchon de paille, de foin, elc. Touffe. Paquet. Pl. ou. Kémérid eunn iorchad kôlù da zec’ha ar marc’h, prenez un bouchon de paille pour essuyer le cheval. Enn eunn iorchad iñd daslumet, ils sont ramassés en une

tourfe. Voyez lloi) et UoLXll.

ToBLHAüA, v a Ilouppcr, faire ou luetlic en houppe, l’art, cl. II. V.

ToBciiKN (par t7« français ;, s. f. Tout eu qu’un villageois met sur le ilos de son cheval, en guise du selle, soit sur le bat, soit sans bat, comme un sac rcmjdi de paille ou de foin, un tapis de laine, etc. Pl. torchennou. Le Pelletier écrit turc’hen, avec l’aspiration, mais je ae l’ai jamais entendu prononcer ainsi.

ToRCHE.N.MK, S f. Coussinct, petit coussin. PI. torchennouigou. H, V.

Torcher (par c/» français), s. m. Frotteur, celui qui frotte. Pl. ien. Voyez Froter. H. V.

Tohl’h. Voyez Tons.

ToRc’uorÉ.MA (de 3 syll., lor-c’houé-niui, V. II. Se rouler à terre, comme font les chevaux, les chiens, etc. l’art, lorc’houéniel. En Van nés, on dit larcin ; en Cornouaille, lorimcUa, dans le même sens. A’oyez C’uoé.ma.

ToRcuoLER (par ch français), s. m. Torchon, serviette de grosse toile, dont on se sert pour torcher, pour essuyer la vaisselle, elc. PI. ou. Voyez Torcha et Tarder.

ToRiuELLA. Voyez Torc’holéma.

ToRLosKFx, s. f. Punaise, insecte et vermine plate et puante. Pl. lorloskenncd. Voyez

LODÉZAÉ.

ToRMÉAN. Voyez Torvéan.

ToRNAOT, S. m. Falaise, terres le long des bords de la mer. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui le compose de lorr, fracture, de l’art, ann contracté, et de aot, côte, rivage. Voyez Tt.’v, premier art.

ToRosEM, s. f. Toute élévation. Butte. Tertre. On le dit aussi en parlant d’une tumeur ou enflure en quelque partie du corjis de l’animal. — Tubercule, excroissance en forme de bosse qui survient à une racine, à une plante. n. V. Pl. lorosennou. Ce mot est du dialecte de Cornouaille, où l’on dit aussi loscn, dans le même sens. Voyez Torge.n ctGùii, deuxième article.

ToROSEN.NEK et TosEMNEK, adj. Tuberculeux, garni de tubercules. H. V.

Torpez ou ToLPEZ, s. m. Mottes composées do bouse de vaches et de bicufs, et d’écorce de lin et de chanvre ou de paille hachée, que l’on fait sécher au soleil, pour en faire du feu. On s’en sert particulièrement sur les coles de la mer, où le bois est assez rare. On le dit aussi des tourbes et autres mottes propres à cet usage, et même de la farine que l’humidité a rendue comme des mottes. Torpézen ou tolpézen, f., une seule de ces mottes. Pl. lorpézennou ou simplement torpe ;. Voyez Mot-DEN et Taol’arc’h.

ToRR, s. m. Fracture. Rupture. Cassation. PI. ou. (ic radical est peu usité. Voyez Terri.

ToRR-LizER, s. m. Réméré. En terme de palais, rachat, faculté de recouvrer une chose vendue, de laquelle on rend le prix à Tache • leur. Voyez Dasprénadurez. H. V.

TORR-MÉAM. Voyez TORVÉVN TORRAD. Vovez TÔSAD