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TE

l’ËvADuoez, s. 1. CongùUlion, action de se tlurcir par quelque cause que ce soit, de se tig «r, de se coaguler. H. V.

Téval ou TÉivvAL, adj. Obscur, qui n’est

pas éclairé. Sombre. TénébrouK. Opaque. Au figuré, triste, mélancolique, moriie, chagrin. trioall déval eo ann aimer, le temps est bien oljscur, bien sombre. Al toar a zolévalével ann douar, la Unie i ;sl opaque comme la terre. Né kél levai ann dén- :c, cet horame-là n’est ixis triste. En Tréguier, (e’oual ; en Vannes, ftoueJ (dc2 syll., li-ouai, lé-oueii.

Tévalaat, V. a. et n. Obscurcir. S’obscurcir. Rendre ou devenir obscur, sombre ,elc. Au figuré, attrister, s’attrister. Part, lévaliel. Tévalaad a rd ann amzer,e temps s’obscur cit. h’alz c tcvala, il s’^ittristc beaucoup. En Tréguier, léoualaal l ilc 4 syll., té-ouala al i ; eo Vannes, léouélein { do 3 syll., té-oué-lein).

Tévildeb ou Tévaldbd, s. m. Etat de ce qui est obscur, sombre, etc. Opacité — Ombres, en terme de peinture, les couleurs obscures qu’on emploie dans un tableau pour rehausser les autres. H. V. Au figuré, tristesse, mélancolie. En Tréguier, léoualder ; en Vannes, léoueldcr (de 3 syllab., lé-oual-dcr, téouel-der). Voyez le mot suivant.

Tévalien ou Tévalijen, s. f. Obscurité, privation de lumière. Obscurcissement. Ténèbres. Enn eunn dévalien ar vrasa en cm gefsomp, nous nous trouvâmes dans la plus grande obscurité.

Tévard ou Téôard (de 2 syll., léôard), adj. et s. m. Epais ou gros de corps. Pour le [)l. du subst., tévarded ou léôarded. Voyez Téù et Tévaat.

TiiVABDEz ou Tëôarogz (de 3 syll.. r^oardez ), s. f. Celle qui est épaisse on grosse de corps. Pl. eii. Voyez Té6 et Tévaat.

Tevoer. Voyez Téùder.

Tével pour Tavi, non usité, v. n. Se taire, garder le silence, s’abstenir de parler. Part. lavet. Tavil, pé ho iiVann cr-wcai, taisez-vous, 0« je vous rauttrai dehors. Uikenn >io hcUô lével war ann drà-zé, jamais’ il rte pourra taire cela ; à la lettre, se taire sck cela. En Tréguier, Icouel ; en Vannes, taou< ;m(de 2 syll., lé-ouel, la-oucin). oyez Taô.

Téven.m, s. m. Côte do la mer. Lieu exposé au soleil près de la mer. Dune. Falaise. Pl. ou. Kasid ann défived d’ann lévenn, menez les moutons sur la côte do la mer. Ce mot entre dansia compositiorn de plusieurs noms de lieux.

Téven>i ou Téveivni, v. a. et n. Conduire les bestiaux sur les côtes de la mer. Se mettre ù l’abri derrière les dunes ou falaises. en se tournatit du côté du soleil. Part. et.

Tévennek, adj. Qui appartient : la côte de la mer. Couvert de dunes, de falaises De là, le nom de l’ancienne abbaye de Landcrenncc, pour I.ann-tévennck, de laiin, lande ou territoire, et de tt’veiinck, situé sur la côte de la mer.

TéveniM. Voyez Tévenna.

Tévez. oyez Tftz, premier article.

0. B. F

Tl 5t)7

Tévidiuez, s. (. Epaisissemcnt. condensation. L’état de ce qui est épaissi. H. V.

ÏÉvi.. Voyez Téùl.

Téz, s. m. Pis, la tétme d’une vache, d’une chèvre, etc. Tetle. Pl. tétiou’de ü syll., liliou). Té :ar ii<jc’ II- :i a tu le un, it pis lie celte vache est plein. En Cornouaille, Irvtz : en Vannes, téec’h ou (l’c'/i. — En liallcs, tez.

Té/, s. m. Corruption de l’air parles grandes chaleurs. Écliauiremenl. Disposition à la pourriture, particulièrement en parlant des arbres, quand l’eau y entre par quelque nœud, en parlant des fruits, de la chair et du puisson.

Téza, v. n. Pourrir, s’altérer, en parlanl des choses animales. Part. et. Téza a rd ann avalou, les pommes se gâtent. (îand ann domder é léz ar c’hik, la chaleur fait pourrir la viande. H. V. En Cornouaille, léa. Voyez

BOCT.I.

■ Tézen, s. f. Thèse, proposition qu un soutient puldiquemcnt dans les écoles- PI. ((zenn 9u. H. V.

Tézcz. Voyez TMz et ToMMiz. H. V.

Ti, s. m. Maison, bâtiment pour y logii-Logis. Logement. Pl. liez ou lier. Chétu eunn li kaer, voilà une belle mîiion. K al : a die z cz eùz c kéar, il a plusieurs maisons en ville. — En Galles, li. En gaël d’Ecosse el d’irl., tigh. II. V.

Ti-KËAR, s. m. Mairie, la maison, l’hôtel du maire. Pl. licz-kéar. Doñd a réel d’ann li-kéar gan en., vous viendrez à la mairie avit moi. H. V.

Ti-KoiEz, s. m. Buanderie, lieu où sunt un fourneau et des cuviers pour faire la lessive. Kasid dotir d’ann ti-kouez, portez de l’eau à la buanderie. II. V.

Ti-DiREiz. Voyez Ti-c’nOARi. H. V.

TI-FOuiiN, s. m. Boulangerie, lieu où l’on fait cuire le pain. Itaffinerie, lieu où l’on raffine V.n GalKs, fourndi. 11..

Ti-GADÉi.Ez. Voyez ri-c’HOARl. II V.

Ti-PARADiR. Voyez Ti-FOiR>. H. V.

Ti-c’HOARi, s. m. fripot, maison de jeu, lU débauche, de désordre. Pl. ticz-e’hoari. IL V

Ti-soLL, s. m. Chaumière, maison couverte de chaume. Pl. licz-soul. Enn li-snul- :c éclwunwt’u, ils demeurent dans cette chaumière. H. V.

Ti-WARD, s. m. Corps-dc- garde, lieu nu l’on pose les soldats pour faire la garde. Pl. licz-gwanl. II. V.

TiAU, s. m. Maisonnée, toutes les personnes qui demeurent dans une mi^me maison. PI. ou. Eunn liad inezvurien a ioa em’i, il v avait là une maisonnée d’ivrognes.

TiADi R, s. m. llàtissc, construction de maçonnerie. PI. iou. H. V.

• TiAREN, s. f. Tiare, bonnet orne de trois couronnes que porte lu pape dans les grandes cérémonies. Pl. Iiarennou. H. V.

TiEK, s. m. Chef de maison. Père de famille. L’n ménager. Un fermier. In économe. PI. tiêitn 1 de ’.i svll.. li-f-ien^..é krd tiinn

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