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laveur. Ann Teilamañl Nécez, le Nouveau Tcslüiuent. >1. V.

• resTAMA.ÑrfD, s m. Testateur, celui qui d fait un testamoiit. l’I. ien. H. V.

■ Testama.ñti, V. a. i.égucr, donner par testament, l’art, el. Tetlamañtet en deilz kinient-sé d’in,_il m’a légué cela. H. V.

" TKsr.»MiÑri, V. n. Tester, faire son testa naeat, disposer de ses biens avant sa mort. Part. et. H. V.

’ Testamantiiz, adj. Testjnientaire, qui concerne un testament. H. V.

• Testa.m. Voyez Tkstém.

• Tkstaniein. Voyez Tksté.ma.

• Testénabez. Voyez Testém.

• Testéni, s. f. Témoignage, rapport verbal ou écrit d’un ou de plusieurs témoins.— Citation, allégation d’un passage. H. V PI. lesté-Hiou. Eur fais lesténi en deùz dougcl, il a porté un faux témoignage. En Vannes, leslani. On dit aussi tesUnabez, dans le même sens.

• Testéma (de 3 syllab., ies-(é-nia), y. a. l’émoigner, porter témoignage. Servir de témoin. Part, testéniel. Testéuiaa hellil kémeñlié, vous pouvez témoigner cela. En Vannes, itslankin.

Testémdigez. Voyez Testëm. H. V.

Téu. Voyez Téô.

Teù. Voyez Teùz, premier article.

Técder. Voyez Téôder.

Te C’c'h, adj. Rassasiant, qui rassasie. /îoe’d «eùc’/i eo, c’est une nourriture rassasiante, un mets rassasiant. Voyez Gwalc’hcz, premier article.

TkCl, s. m. Titre, acte ou pièce authentique qui sert à établir un droit, une qualité. Charte. Pi. ion. Mar hoc’h eu : leùliou, diskouézil-hà, si vous avez des titres, montrezles. Voyez Ü1EL.

Tel’ua (de 2 syllab., iculia), v. a. Titrer, donner un titre ou des titres à quelqu’un. Part, leûliet. Voyez Teùl.

Teùheb (de 2 syll., teü-lier ], s. m. Chnrtrier, gardien de Chartres, de titres. Archiviste. PI. ien. Voyez Teùl et Dieller.

Tel’n. Voyez Tùn.

TeCb, s. ra. Bedaine, gros ventre. Panse. — Epigastre, la partie moyenne et supérieure do l’abdomen. H. V. Pl. ou ou iou. Tévaad a là bemdez hé deùr, son ventre, sa bedaine grossit tous les jours. On dit aussi teùren, f. PI. (eürennnti. En Vannes, tor.

TëOrek, adj. et s. m. Pansu, quia une grosse panse Ventru. Pour le pi. du subst., teûréien (de 3 syll., leû-ré-ien. On dit aussi leûrennek. En Vannes, tôrek ou lorrek. Je connais en Bretagne des familles de ce nom.

TeCrégcz, s. f. Celle qui a un gros ventre. PI. éd. On dit aussi ieiirennégez. En Vannes, torégez ou torrége :.

Teùrei. Voyez Taoli.

Teûren. Voyez Teùr.

Teùreûgen, s. f. Tique, in-,eclc noirâtre ui saltache à la peau et particulièrement aux

Iles des chiens et dos bœufs. On donne

TKV

aussi ce nom i un certain coquillage ’Je mii tout rond et hùrissé de pointes, que j’ai entendu nommer par les Bretons qui parlent français chataigme ou iiëbissom de mer, ce Coquillage est de la classe des oursins de mei PI. teiiretiged ou simplement leùrtùk. Il y.i un rapport tout simple entre ce mot et le précédent teùrek. Voyez Tile.i et Tallaske.n.

Tecrvézout ou UErRvÉzocr, v. o. Uaignt-i, avoir pour agréable. Vouloir bien. Part. ((. Ne deurvez két selloud ouz-ia, il ne daigne pas me regarder. Hors de Léon, teurcout. Teorvout. Voyez le mot précédent. TrCz, s. m. Fonte, étal de ce qui est fondu. Au figuré, disparition. £t suivant Le Pelletier, ruse, espièglerie, tour de finesse. PI. iou.

TeOz, s. m. Lutin. Fantôme. Spectre. V,iprit-l’ollet. PI. teùziou de 2 syll., leû-ziou ; ou tcùzed. Je suis persuadé que ce mot n’est autre que le précédent, pris dans le sens figuré. Voyez Teùzi et Bogel-nôz.

TeCz-léac’h. Voyez Teûzërez, deuxième article. H. V.

TkCz-ow.îd, s. m. Vampire, spectre qui, suivant la tradition populaire, suce la nuit le sang des hommes. Pl. leùsiou-giedd. On dit aussi Casmant-qwàd. Pl. lasmanted-qtcàd. H. V.

Teûz.idor ou TeOzérez, s. m. Fonte, action de fondre, etc. En Vannes, téadur.

Teùzer, s. m. Fondeur, celui qui fond les métaux, etc. Pl. ou. En Vannes, téour.

TeC/er, s. m. Absorbant. substance quia la propriété d’absorber les aL’i<les, en s’y unissant. H. V. Teùzérez. Voyez TeCzador. Tëùzérez, s- f. Fonderie, lieu où l’on fond du métal. Pl. ou. En Vannes, tà’rec’h. II. V.

Teùzi, v. a. et n. Fondre, rendre ou devenir liquide. Liquéfier..u ligure, disparai tre, se perdre, s’abimer. Pari. cl. Réd é tézO Ceûzi alloaiou sléan, il faudra fondre les cuillers d’étain. Likid ar soa da dei’tzi, faites fondre le suif. Teùzi a réaz rdk-làl, il disparut, il s’abima aussitôt. On dit aussi (eii ;iaet.s(ciizia [ de 2 syll., leù-zia ou slcizia), dans le même sens. En Vannes, téein.

Teùzidigez, s. f. Fusibilité, qualité de ce qui est fusible, de ce qui peut être fondu. H. V.

Tkùzoüer, s. m. Fondoir, lieu où les bouchers fondent leurs graisses. Pl. ou. H. V. Tp.ùzuz, a.lj. Fusible. qui peut être fondu, .absorbant, qui absorbe. Voyez Teùzer. H.V. Tév. Voyez Téô.

Tévaat, v. a. et n. Épaissir. Grossir. Rendre ou devenir épais, gros. — Congeler, figer, coaguler. H. V. Part. Inéel Ann drà-zé nu déva kclkalz anézhañ, cela ne lépaissit pas. ne le grossit pas beaucoup. Tévaad a rai gaîid ann oad, il grossira avec l’àgc. Hors de Léon, léoaal (de 3 syll., lé-oa-at). En Vannes, léuein (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, li’Uein). Voyez Stañk^at et l’t.ù.

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