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nidanit lal a zirdg ann ôr, 6tc2 le fumier de .levant la purte.

Tbil-douah, b. m. Terreau, fumier pourri et réduit en terrain. H. V.

Tbila (de 2 isyll., en prononçant toutes lc5 lettres, iel-U), v a. l-’unier, c’pandrc du fu mier -.ur une terre cultivée. Part, et- Héd eu icUa mdd ann dmar-ié, il faut bien fumer i-elte terre.

Teii.ek (de -2 syil,, en prononçant loul.js les lettres, tei-hk], i. f. Amas ou monceau de fumier, d’ordures, etc. i’I. teilcgou. Ce mol est du dialecte de Vannes, où l’on dit aussi añdérrek, dans le même sens. Voyez Bi’RTt’Gn.N.

Teir, nom de nombre cardinal fém. Trois. Teir merc’h, trois filles, Tcir c’hiez, trois chiennes. Tcir-ha-teir, trois à trois (pour le féminin). Quelques-uns prononcent ter. Voyez I’bI.

Teirveb de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, (eir-ved). Troisième (pour le féminin). Ann deiived, la troisième. Voyez TréoÉ et Trived.

Tel, s. m. Framboise, fruit du framboisier. Telen, fém., une seule framboise. Pl. telennou ou simplement tel Je ne connais ce mot que par le Vocab. du P. Maunoir.

Téien, s. f. Harpe, instrument de musique on forme de triangle et à cordes. Pl. lélennou^

Téle>.na, V. n. Pincor la harpe. Part. et.

Iélenmer, s. m. Celui qui pince la harpe. Harpiste, harpeur. Pl. ien.

Télennérez, s. f. Celle qui pince la harpe. PI. éd. M 1 F

Téle.^nik, s. f. Lvre- PI. téiennouigou. Vov.

LlBEN. H.V.

’ Tell, s. f. Conlribulion. Charge. Impôt. Taxe. Taille. Subsides. Le plur. lellou est le plus usité. Hen-nez co a zdv ann lellou, c’est celui-là qui lève les impôts. Tell pourrait bien venir du français taille ; au moins est-il sans famille en Breton.

Tell, s. m. Voile latine. qui a la pointe en haut. PI, ou. Le sing. est peu usité.

"Teller, s. m. Receveur. Percepteur, celui qui reçoit les impositions. Pl. ien. Voyez Gwi-

BAEB. H. V.

’ Tellërez, s. m. Perception, recette, recouvrement de deniers, de fruits, de revenus, etc. Action de percevoir. H.V.

Tellesk. s. m. Sorte de goémon ou algue à petits grains.

Tellou. Voyez Tell, premier et deuxième article.

Telt, s. m. Tente, logement en toile des militaires campés. 11 se dit plus particulièrement encore des tentes que l’on élève pour ionnerun repas de noce. Pavillon. Pl. ou. ilar jrà glao, éz aimp dinddnann telt, s’il pleut, nous irons sous la tente. Voyez Tinel.

Telia, v. n. Elever une ou plusieurs tentes. Part. et. Aman co é leltiñt, c’est ici qu’ils élèveront une tente. Voyez Tinella.

Telten, s. f. Emplâtre, onguent étendu sur un morceau de linge, de peau. Vésicatoire.

TtM

onguent qui fait venir des vessies, des ampoules sur la peau. Pl. Teltennou. Vovei Pa-

LASTR. II. V.

  • ’I'lupl, s. m. Temple, éJilice public consacré

aui cérémonies religieuses. Lglise. PI uu. E leiiipl Salomon, dans le temple de Salomon. Noyez Etiz.

•Temps, s. m. Trempe, état de ce qu’on imbibe, comme linge, etc., de ce qu’on Irem- |)e, comme le fer, l’acier, etc. Il s’emploie aussi pi.ur tempérament, compicxion. Pl. iuu. Rind eunn tempa mdd d’ézhan, dunnezlui une bonne trempe. Eunn temps mdd a zô enn dén-zé, cet homme a un bontempéramnient . il est dune bonne trempe. — l’.n Galles, temher. H..

Ieupsi, v. a. Tremper, plonger dans un liquide, f rempcr du fer, etc., le plonger tout rouge dans l’eau pour le durcir. Part, et- Se két tempsed awaU’h gan-é-hoc’h, vous ne l’avez pas assez trempé. — En Galles, temliéri. H. V.

"Temptasion, s. f. Tentation, mouvement intérieur qui excite l’homme à une chose. Grande envie et quelquefois désir blâmable de faire une chose. Pl. ou. Uapléged hoc’heùz-hu d’ann demptasion ? avez-vous consenti à la tentation ’l On sent bien que ce mot n’est pas breton, et qu’il en est de même de tous ceux de la même famille. Voyez Gwall-ab>od et Gwall-iol’l. U. V.

  • Temptek, s. m. Tentateur, celui qui tente-

Né zéluouit két ann lemptcr, n’écoulez pas le tentateur. H. V.

  • Temptéhez. Voyez fKsiPTAsio.v. H. V.
  • Tempti, V. a. ’l'enter, solliciter au mal,

avoir le désir, l’envie de faire quelque chose Part. et. Ann diaoul a zeû da dempti ann dûd, le diable tente les hommes. II. V.

  • Temptiz, adj. Tentant, qui tente, qui

cause une envie, un désir. Tentatif, qui tente. H.V.

Tempz, s. f. Epice, substance aromatique dont on se sert pour assaisonner les viandes. H. V.

Teupza, v. a. Epicer, assaisonner avec des épices. Part. et. H. V.

Te>'der, s. m. Etat de ce qui est difficile à tirer. Roideur. Rudesse. Rigueur. Tension. Voyez Te>n, troisième article.

’ÏÉNER, adj. Tendre. Mou. Délicat. Sensible. Téner eo ar c’hoad-zé, ce bois est tendre. Eur galoun déncré deiiz, elle a un cœur tendre, sensible. — En Galles, téncr. U. V. Voyez GwÂK et Boik.

Té.néraat, v. a. et n. Attendrir, rendre ou devenir tendre. Amollir. S’attendrir. Part. lénéréet. — En Galles, ténérai. H.V. Voyez

GwAKAATct BODKAAT.

Té.nerded, s. m. Etat des corps tendres, délicats, mous. — Sensibilité. H.V. Voyez Gwander et Bookdeh.

Ténéridigez, s. f. Action d’attendrir, de s’attendrir. Attendrissement.

Te«n, s. m. Trait. Tension. Tout ce qui se