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TA M

lALVOt I. Voyez TLVÉZOI)T.

Tahai.i., s. m. Blûnie, scnlimenl, dis- (uurs [lar lequel on cuiKlaninc une action. Reproche. Iléprimandc Accusation. Imputation. Taalrden deù : ann tamall war-n-owi, il m’a donné le blAme. AV kcl gwirion ann (amodii ; , cette accusation n’est pas juste. Voy. Kébecii.

Tamall-ooc’h-tamall. N’oyez Rébecb-olc’h-

BËBECH. H. V.

lAMAi.i.ER, S. m. Celui qui blâme, qui réprimande, etc. Accusateur. I I. ifii. Anaoud a garrenn va lamailcr,c voudrais connaitrc mon accusateur. Voyez ItËnÉciiRR.

Tamalléhuz, s. f. Accusatrice. Moñd a rid du ireloud lu) Uimaltcrcz, vous allez voir votre accu.-atricc. II. V.

Tamali-olt, et, par abus, Tamali,, v. a. Blâmer. Ucprcudre. Hcproclier. Réprimander. Condamner. Accuser. Part. lamallcC. K gaou co i lamalUd anézhañ, c’est à tort que vous le blAmez. Nu damallinn kéd anézhi héb hc glevout, je ne la condamnerai pas sans l’entendre.

Tamali.oct-ouc’ii-tamalloct. Voyez Rébécha-odc’h-bébécha. h. V.

Tamaihz, adj. Coupable, qui a commis quelque faute ou crime. Tamalluz eo diouz ann doaio, il est coupable, suivant les apparences. II.V.

  • Tambod, s. ni. Elainbot, pièce droite qui

termine la parliedc l’arrière d’un vaisseau.

Tamm, s. m. Morceau. Fragment. Pièce. Pl. ou. HOid cunn lamm bara d’in, donnez-moi un morceau de pain. Ann lamw a iagañl-hañ, il emporte la jiièce. Kré aicalc’h eo dvU gounid hé damm, il est assez fort pour gagner sa vie ; à la lettre, poub gag>er son morceau. Hédrouc’hcd en deùz a-damm-é-lamm, il l’a coupé par morceaux ; à la lettre, de morceau en MORCEAU. — Kn Galles, lam. En gaël-irl., (aom, qu’on prononce lamm. H. V.

Tamma, v. a. Couper par morceaux. Mettre on pièces. Pari. et. Il est peu usité. Voyez

DiSPENMA.

Tammik, s. m. Parcelle, petite partie d’un tout. H. V.

  • Tamoez ou Tamoubz (de 2 syll., la-mmz

ou ia-mowz), s. m. Tamis, toile claire qui sert à passer la farine et autres matières pulvérisées. Sas. Pl. («motiouou lamouésiou i de % syll., ia-moc-zou ou Ca-maé siou). h’émerid anu lamourz rriin, prenez le tarais de crin. En Vannes, lañoucz. Voyez Burutel.

  • Tamoéza (de3 syll., la-moé-za), v. a.

Tamiser, passer par le tamis. Sasser, passer au sas. Part. cl. Né két tamoézcl mâd ar bleùdzé, celte farine n’est pas bien tamisée. En Vannes, (añouezcin. Voyez Buruteila.

  • Tamoézaer (de •’(■ syll., la-moé-za-cr), s.

m. Celui qui fait ou vend des tamis, des sas. PI. icn.

Tamoézen (de 3 syllal)., Ic-moc-zin ], s. f. l’^pi de blé. Pl. lamoézennou. On dit aussi penn-éd, dans le même sens. En Tréguicr,

TAN.ï.^,-

(eskaouen. En Cornouaille, tamen et tàroin. II.V. En Vannes, toézen.

Tamoézenna ’dei syll ,lamoé-zcri-na, n. Glaner, ramasser les épis de blé laissés par les moissonneurs. Il signifie aussi se formel en épis. Piirl. cl. Katid h<j mcrch da damoé zennii, envoyez votre fille glaner. Voyez Pr>-

.>AOl 1 cl DiOUA.

Tamoézex.neb (de 4 sjll., la-moé-ztn-nti). s. m. Glaneur, celui qui ramasse les épi< d’ blé laissés par les moissonneurs. Pl. ien. Vo».

PË^.^AOUER.

TAMOËzBNNfiREz (dc 5 Syll., la-moé-zen-nérez ], s. f. Glaneuse, celle qui ramasse les épis de blé laissés par les moissonneurs. Pl. cd. N’oyez Pennaouébez.

Tamoézennébez, s. m. Glanage, action di glaner. En Vannes, leskaouérez. En Cornouaille, toc’halércz. H. V.

’ lAMOfîZER (de 3 syll., (a-nio^-«r’, s. m Celui qui tamise, qui passe la farine, qui sassc. Pl. l’en. Voyez Tamoéza.

  • Tamoézérkz (dcji syll., la-moé-zé-rtt,

s. f. Celle qui tamise, qui sassc. Pl. cd.

Tamouez. Voyez Tamoez.

T.iN, s. m. Feu, matière qui renferme le principe de la lumière et de la chaleur. Pl. (uniou (de 2 syllab., la-niou ]. I.ikid ar iôd tcar ann Uin, mettez la bouillie sur le feu. I.azid ann Idn, éteignez le feu.— En Galles, fàn En gaël, tain. H. V.

Tan, adv. Sous. Voyez Dindàn. FI. V.

Tan. Voyez Tis.

Tàn-fouutr. Voyez FotXTR. H. V.

Tàn-gwall, s. m. Feu. Incendie, grand embrasement. Ema ann tàn-gwall enn hé di. le fcii est chez lui. H. V.

TÀ.N-i.Ec’ii, Voyez Touh-tàn. H. V.

l’ÀN-I.OSK. oyczTANIJEN.

T.iN-SAÑT-A>TO>, s. m. Érésipèle, tumeur inllammatoire sur 1.1 peau. Voyez ÜRorK-sAÑT-A >TO.N. II. V.

Tana, V a. et n. Brrtlir par le feu.— Prendre feu, s’animer, s’echaulTer, montrer de la vivacité, dc la colère. II. V. Part. cl. Ri’d co hé dana, il faut le brûler. — Tana a ra évU nélrd, il prend feu pour rien. H. V. Voy. EStana, Dévi et Li :ski.

l ANAv OU Tanaô (de 2 syll., (a-naô) ou Ta-Nù, adj. Mince, qui a fort "peu d’épaisseur. De plus, clair, qui n’est pas épais, liquide, (luiile. h’cn tamtv co hag cunn delien, il est aussi mime qu’une feuille Idd lanii é dcùt gréad rfVomp, elle nous a fait de la bouillie claire. J’ai connu, en Bretagne, une famille du nom de Tanav-

Tanavaat ou Tanaôaat, t. a. et n. Rendre ou devenir mince, clair, liquide..Vmincir Part, tnnavécl ou lanaoéet. Tanuvaad a rai gañd ann amzcr, il amiurira avec le temps. Tauaùécd eo ar iod o poaza, la bouillie est devenue plus claire en cuisant.

Tanavadih, s. m. Liquéfaction, le changement qui survient ii un corps qui, de solide, devient Unide. U. V.