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•J^ t. ll. MMAiai ; Illll-IO. VNK. en a uiio üoisièuie ({ui cuiisiste & placer d’abord l’iiilidiiif (•) béza, après lequel on met imracdialenietit la particule ^ ou ^r, qui est suivie du verbe au personnel. Exemple» : tha é : ounn gwiiiun, je sui^ Binci-re hwd à nidt, êt»8 jk suis snckuKJ ; béza éi oann klañv, j’élai» malade ( Etbe j’êtai» malauk ) ; bfza é vétiitn ijud : a zé, j’en serai |iis Èru« jk sEKai pis de ce). Cette f ;i( ;oii do conjunuer est très-lamiliere aux I. éoiinais ; mais par élisioii et pour la douceur de la prunoiiciatioii, ils disent béz’ vz ounn, bit’ éz oann, béz’ é vézinn, etc., au lieu de béza iz ounn, béza et oann, béia é vézinn, etc. I. ’infinitif béza, placé comme on vient de le voir, sert aussi à conjugcur tous les autres verbes, soit aetil’s, passifs ou neutres. Uemarquez que l’on cunjuRuc encore le verbe béza, êthe, de cette sorte, au présent de l’indicatif ^ bézann, je suis ; bézez, tu es ; béz, il est ; bézomp, nous sommes ; bézU, voui été» ; bézont, ils sont. (>u de cette façon : é ma ounn, é ma oud, é ma, é ma omp, é ma oc’h ^ é ma iài. Ou bien, par élision, é m’ ounn, é m’ oud, é ma, é m’ omp, é m’ oc’h, t m’ int. Au passé imparfait, éz édounn, j’étais ; éz édoz, tu élai» ; éz édo, il était ; éz édomp, nous étions ; éz édoc’h, vous étiez ; éz édont, ils étaient. Je lerai observer ici que l’inlinilif du verbe êthe s’exprime difîéremment selon les dialectes. On dit : béza, en Léon ; beau, en Tréguier ; béa et bout, en Cornouaille ; boul, en Vannes, et bod, dans le pays de (’. allés, ou fccinru, dans la Grande-ltretagne. Jii suivi do préférence jusqu’ici et je continuerai à suivre le dialecte de Léon, parce que je 1 ai trouvé plus suscopliblo de fournir des principes réguliers ; mais lorsqu’il s’est présenté dans un autre dialecte des mots d’une expression plus analogue au génie de la langue, j’ai négligé les autres pour employer ceux-ci, ce que je ne manquerai pas de faire dans tout le cours de la grammaire brelounc. Conjugaison du verbe kaout

MODE IMPÉRATIF

Àz ou éz péz, aie.

en défel, qu’il ait.

koT ou hon bézcl, ayons.

ho pézet, ayez.

ho dé/ei’U, qu’ils aient.

MODE INDICATIF.

Temps présent.

, 4m ou (»1 eûz, j’ai.

ac’h ou éc’h eùz, tu as.

en dtûz, il a.

hon eùz, nous avons.

hoc’h eùz, vous avez.

ho deùz, ils ont.

Temps passé imparfait.

Am ou em bôa, j’avais.

at ou éz poa, tu avais.

en doa, il avait.

hor boa, nous avions.

ho pda, vous aviez.

hô dôa, ils avaient.

Temps passé parfait.

., 1m ou em boé, j’eus.

az ou éz pôé, tu eus.

en doé, il eut.

hor boé, nous eûmes.

hô poé, vous eûtes.

ho doc, ils curent.

AVOIR, au personnel {**}.

Temps futur.

-Im ou em bézô, j’aurai.

az ou (’■ ; pézii, tu auras.

en dévézô, il aura.

hor bézô, nous aurons.

hô pézô, vous aurez.

hô dévézô, ils auront.

Temps conditionnel.

Am ou cm bé, j’aurais o« j’eusse. az ou éz pé, lu aurais ou tu eusses. en défé, il aurait ou il eût.

hor bé, nous aurions ou nous eussions. hô pé, vous auriez ou vous eussiez. hô défé, ils auraient ou ils eussent. Ou bien am ou em bizé, az ou éz pizé, en divizé, hor bizé, ho pizé, hô divizé.

Ou bien am ou embijé, az ou éz pijé, en divijé, hor bijé, bô pijé, hô divijé.

Ou enOn am ou em béfé, éz péfé, en défé, hor béfé, hô péfé, hô défé.

MODE SUBJONCTIF.

Temps futur.

Ram bézô, que j’aie.

r’« ; pézâ, que tu aies,

r’cu dévézô, qu’il ait.

r’hor bézô, que nous ayons.

r’hô pézô, que vous ayez.

r’hô dévézô, qu’ils aient.

Temps