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Str.kiz, adj. EcUlaiit. Pétillant. Qui si : rompt avec bruit.

Stràd, s. m. Fond, l’omlroit le plus lias, le plus creux. Le fond de cale d’un vaisseau. l’I. ou. Slrdd ar mor, le fond de l.i mer. Slràd ar pùd, le fond du pot. Ce mut est du dialecte de Cornouaille. Voyez Gwfti.K.u.

Stiuda, V. a. Foncer, mettre un fond à un tonneau, à un baquet, etc. i’art. cl. (,c mot est du dialecte de Corn. Voyez I’ala et ü»fe-

l.feDt.

Strafji. ou Stravil, s. m. Frayeur. IfTroi. Trouble. De plus, agitation, mouvement, Ici que celui de l’eau portée dans un vaisseau un peu large. Eut strafii bràz hoc’h cùz rôed d’ézhan, vous lui avez causé une grande frayeur. Voyez SpouSt et KtfLisK.

Strafiia ou Strwii.v, v. a. FtTrayer. Troubler. F.ffnrer. De plus, agiter, remuer, brouiller une liqueur en l’agitant. l’art. f(. Sfro/fVfd holl ounn bel gan-é-lwc’h, vous m’avez tout effrayé..Ya slraviljd hnl ami duur-zé, n’agitez pas cette eau-là. Quelques-uns prononcent slrufula. — On dit aussi slrabotih, en Cornouaille H. V. Voyez Spou.ñt.v et Ké-

FLI.SKA.

Sthafiiuz ou Straviluz, adj. Effrayant. Effroyable. Voyez SpoiStiiz.

Stragel. Voyez Strakf.l.

Strantal, adj. et s. m. Evaporé. Léger. Dissipé. Pour le plur. du subst., strañlalcd. Gicall slrañlaleo ann dèn-iaoxiank-zi, ce jeune homme est fort dissipé, fort évaporé, ^’oyez

AVÉLEK.

Strâp, s. m Fracas, grand bruit. Cliquetis, bruit que font les armes en se clinquant les unes contre les autrts. Au ligure, désordre, dérèglement. Eur stràp bràz en deiiz gréai pa co kouézcl, il a fait un grand fracas en tombant. Kalz a siràp a zô enn li-zé, il y a beaucoup de désordre dans cette maison-li.

Sthapa, v. n. Faire fracas. Faire un grand brait. — Tressaillir. IL V. l’art, el.

Strapen,.«. f. Crochet en bois pour attacher le bétail dans l’étable. y.slrapfniwu. Eur sirapen a léliéod aman èvit.ilaga ar viuchnévez, vous mettrez ici un crochet pour attacher l.T nouvelle vache.

Stravil. Voyez STiatiL.

Stbéad. Voyez Stréat.

Stréaoüein tde 3 syll., slré-a-ouciii), v.a. ] ;parpiller.Kpandrc. Disperser. Part.«(rcaourJ. Ce mot est du dialecte de Vannes. — En Corn., slréi. Slréel eu bel al lez gañl-hañ, il a répandu le lait. H. V. Voyez Ski^a.

Stréat ou Sthéad, s. f. Chemin étroit. Rue. Ruelle. Venelle. l’I. stn’ad<ni ou strédou, et, par abus, slréjnu. Drv ar stréat zoun é trétncnot, vous passerez pa(le chemin creux. £r tlTéal névez é clioum, il demeure dan» la rue neuve. Hors de Léon, strel ou slred. Voyez Kanel, Rù et HkSt.

Stréat-zall, s. f. Cul-de-sac, petite rue ou petit chemin qui n’a point d’issue, de débou-

STK

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chc. A la lettre, cuemi.n ou »tp. AvettLi Voyez IIk.ñu-dall.

STBfcADiK, s. f. Ruelle, petite rue. Pl. ttréadnuiyou. II. V.

Strébôtkin, v. n. Broncher, faire un faux pas, en parlant d’un cheval, etc. Uuttr. Trébucher. Part. et. Ce mot est du dialecte de ’annes ; j'ai cependant entendu emplo>rr sirébuli, <lang le même sem, en quelques parties de Léon et de Cornouaille

Strébotébfz, s. m. Achoppement. 11 ne se dit guère que dans cette phrase ; pifrie d’ai-. H0PPEMK>T, pour dire, occasion défaillir, de tomber dansj’crreur. Eur $trébi>lérez eu ann li-zé évil hm, celte maison est ine pierre d’achoppemenl pour lui. ILV.

Stréboti. oyez Stréiiotei.n.

Stred. Voyez Stbéat.

Street, adj. Hagard, farouche, rude, eii parlant des yeux, du visage. Uaoulagad stréel en deûz, il a les yeux hag.irds. Ce mot est du dialecle de Cornouaille. H. V.

Stkéfia ou Strévia (de 2 syll., s tri fia ou stré-via),v. n. Eterniicr, faire un éternue-’ ment. Part..s(re^c< ou slréviel. Al louzanuenzé a zô màd da takaad da stréfia, cette herbe est bonne pour faire élcrnuer. On dit aussi diitréfia, dans le même sens. En Vannes. itriouein (de ’2 syll., stri-o’iein).

Stréfia DEN ou Strév/aden (de 3 syil., siréfiaden ou.ilré-fia-den, s. f. Etcrnument, le bruit que l’on fait en élernuanl. Pl. Hréfiadennuu. lin Vannes, j<rio«adcn (de 3 syll., stri-nua-den).

StRéfiérez ou Stbéviérez (de 3 syll., stréfié-rez ou stré-vié-rez), s. m. Eternument. action d’étcrnuer. Kn Vannes, strioucrer’h (de 3 syll., slri-oué-n ch).

Strec’h. Voyez Strïz, premier article.

Strec’hein. Voyez Sthiza.

STKÉi,v.a. Répandre, épancher, verser. Part. cl. oyez Stbéaoi ein. II. V.

Strel-, s. ni. Pierre d’attente. Pl. ou. Vuy. Danten et Méan-kbog.

Stréoded (de 2 syll., slré-oued], s. m. Li tière qu’on met i pourrir dans les chemins pour en faire du fumier. Le lieu où se place celte litière. Pl. rii. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Baoz el Goisiadkn.

Strep, s. m. Elrape, espèce de petite faucille qui sert à couper le chaume, la bruyère, etc. De plus, 5erpc. Pl. ou.

Stréim, V. a. Elraper, couper le chaume avec une étrapc. Part. f(. Voyez I>'gloda e ; Sofia. IL V.

Sthépik, s. m. Serpette, petite serpe. Pl. .«(repoui’jou. II. V.

Stret. Voyez Stréat.

Strévia. Voyez Stréfia.

  • Strirourz, s. m. Stribord.en terme de marine,

leciMé droit du vaisseau. II.V.

SrRÎF ou Strîv. s m Dispute. Querelle.

Contestation. De plus, elVoi t. instance, euc-

1 titude, ponctualilé. Pl. ou. //a klteed hoe’h

eûi-hu ar sirif ' avez >uus entendu h di^pu-