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baissent à de basses complaisances, etc. Part. (•(.,’1)1(1 ai’red hay ar buzug a silej, les couleuvres et les vers rampent, lliskoai n’en deû : slléjed dirdy ar ré vrdz, il n’a jamais rampé devant les j^rands. l’Iiisieurs, au lieu de slUja neutre, emploient le verhe rélléchi en emitlcja. — Hors de Léon, stkñja. H. V. Voyez .Skrampa. Stléjad. Voyez Rije :snad. H. V. Stlejel, s. f. Espèce de chevalet qui sert à supporter la charrue par les chemins. l’I. «/(«jellou. C’est ce qu’on nomme en quelques endroits, marc’h-arar.

Sïi.EJi’z, adj. Traînant, qui traîne, qui frotte la terre Kampant, qui rampe. Eur zaé sllejuz, une robe traînante. Ar tpréñvcd slkju : , les vers rampants. V^oyez Stleja.

Stléjuz, adj. T.iillable, sujet à la taille. Voyez Trouc’huz. M. V.

Stlei’k ou Stlklg, s. m. E trier, espèce d’anneau de fer ou d’autre métal qui pend h une selle et qui sert à appuyer les pieds du cavalier. Chez les paysans bretons, l’étrier n’est souvent qu’une corde ou une courroie double. PI. stleûyou. lié droad ajournas crsUeùk, son pied resta dans l’étrier.

Stleùk KÉBÉ, s. m. rire- pied, courroie dont les cordonniers sn servent pour tenir leur ouvrage sur leur genou li.V. Stleùg Voyez le mot précédent. Stleûga, v. n. Mettre le pied à l’étrier. Part, stleûgel ou stlcûlel { de 2 syllab., sUeùiet).

Stlev. Le même que tlleùk. Stlév-kéré. Voyez Stleùk- kébé. H. V. Stlévia. Le même que slleûga. StlAak, s. m. Gendre qui a servi à faire la lessive. Stlôkeb. Voyez Stôrer, deuxième art. Stloné, s. f. Plantain, le grand plantain, plante vulnéraire. Ce mol est du dialecte de Cornouaille. Voyez Hédlédan et Sti.a.ñvesk. Stok, s. m. Choc. Heurt. Pulsation. Coup. — Assaut. H. V. Pl. ou. Dard d’é-omp knuiza gañd ar slok, le choc a été sur le point de nous faire tomber. J’ai aussi entendu dire ar stok pour le loucher, le tact. Slok est le radical du verbe told.

STOK-AR-sKiÑcnou, S. m. Sensation, impression que l’Ame reçoit des objets, par les sens. Pl. slohou-ar-shiaüchott. II. V.

Stoker, s. m. Celui qui choque, qui heurte. PI. icn. oyez Steki.

Stoker, s. m. ’l'rébuchct, cage double propre à prendre des oiseaux. C’est aussi le nom par lequel on désigne un coupe gmge, lieuoi’i il cit dangereux de passer, à cause des voleurs. PI. iou. Gañd ar stiditr cm (liz kéinércd al labouz-sé, j’ai pris cet oiseau au Irebuchcl. Enn eut stoker hon kasil, vous nous menez dans un coupe-gorge.

Stokérez, s. m. Action de choquer, de heurter.

Stokérez, s. f. Ratière, machine propre i prendre des rats. Pl. ou. Voyez Kazi !Nel.

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  • Stoi., s. f. Etole, bande d’élofTe que les

prêtres se mettent au cou dans a fonctions ecclésiastiques. Il se dit encore de toutes autres choses pendantes, dans le mérne (çenre. PI. iuu. Voyez le mot suivant.

•SriiLiA, V. a. Exorciser, chasser le di mon. Part. II. V.

" St6like>, s. f. Lisière, bandes d’élofT. ou cordons all.ichés par derrière aui robe«  des petits enfants. C’est aussi la languclti- ou oreille d’un soulier, l’aile d’un surplis, la barbe d’une coiffe. — l’anon, pendant d’une mitre, d’une étole. H. V. ¥. stôlikennou. Dalr’hil-hcn dré ar sloliken, tenez-le par la lisière, lié lédan eo sMiken va bolez, rorcille de mon soulier est trop large. Saved é oa gañt-hi stolikennou hc c’Iwéf, elle avait relevé les barbes de sa coiffe. Quelques - uns prononcent slorliken, mais c’est par abus ; c^ir itolikeu n’est autre que le diminutif du mol sU’A, qui se dit de tout ce qui a quelque ressemblance avec une étole.

Stoliken-heùz ou Stôliee.n - VOTEZ. Vovez Skocar.n-heCz. U..

Stôliken-vi.ñtr, s. f. Fanon d’une mitre, l’un des pendants de la mitre sur les épaules. V. stôlikennou-miiilr. H..

Stolok, s. m. Hruit occasionné par deux corps durs qui se choquent l’un contre l’autre. — Choc des vagues les unes contre les autres. H. V. Quelques uns prononcent Jo/oA". C’est une onomatopée.

Stoi-oka, v. n. Faire du bruit, en parlant de deux corps durs qui se choquent l’un contre l’autre. Part. et.

Stonn, s. m. L’herbe et les racines qui restent dans un guiret, et que la herse entraine et accumule. Réd eo Iakaad ann làn tr slonn, il faut mettre le l’eu aux herbes el racines.

Stork, s. f. Cigogne. Pl. éd. Vovez SicoiS. II. V.

Stobée.n ou Storrékn, s. f. Courroie, bande de cuir longue cl étroite. Il se dit plus particulièrement du fouet avec lequel les petits garçons fouettent leur toupie. PI, storitnnou Voyez Korrëem et Leuk.n. Stobi.iken. Voyez Stoiikf> Stofm. Voyez Stoi’hm. Storréen. Soyez Storée>. Stot. Voyez SrAOT.

Stoii ou Stoi’v, s. m. Inclination, action de pencher l,i tète, le corps, les jarrets. Hcvérence. Siilul. Pl. slouou ou.«^)i(roM. Grid eur slou d’é-omp, faites nous un salut, une révérence. Noyez Stoii.

STOiT-«i.i.>, s. m. Génuflexion, l’action de tléchir legenou. Pl. j(omoij-7/i»i. G’ridiur »Jouglin, faites une genutloxion.

Sroi’ADFN, s. f. Salut d’une femme. PI .ilouadcnitou. Voyet SRnAeAnE>. Cedrrnier est proprement le salut de riiommc. H. V. Stoib. Voyez STorr. Stoi’Iikn. ’N'oyez Sto('pk>. Stoiérez. o)c7 Soi bl(:kgz. II. V. Stocf ou Stoiv, s. m. Uouchon, ce qui