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STAOrKH (ie 2 syllab., itao-lerj, s. m. l’iisiur, celui qui (lisse souvent, qui ne retient pas son urine. II se dit plus pnrticuli^iemcnt eu parluut des aiiiuiaux. IM. ien. llurs de I.éini, slàler. Voyez Tiioazer.

Staotérkz (do 3 syll., slau-lé-rtz], s. m. Action de pisser, d’uriner. l’issement. Il se dit plus particulièremenl en parlant des animaux, tlori de Léon, slôlérei. Voyez TaoizÉiiEZ, premier article.

Staotérez (de 3 syllal)., itao-ti-rts), s. f. P.jseuse, celle qui pisse souvent, qui ne relient pas son urine. Il se dit plus particulièrement en parlant des animaux. Pl. éd. Hors de Léon, slolérez. Voyez Troazérez, deuxième article.

STAOTiGEL(dc 3 syllab., j(ao-ti-^el), s. f. Creux plein de pissat, d’urine. Pissotc, lieu destiné dans quelques endroits publics pour y aller pisser. Pl. slaoligeltuu. Hors de I-éon, stotigel. On dit aussi slaot -lcc^h, dans le méiue sens.

Staotigella (de 4 syil., stao-U-gel-la), v. n. Pissoter, pisser souvent et peu à la fuis. Il se dit plus particulièrement en parlant des animaux. Part. et. Hors de Léon, stôtigella. Voyez Troazigella.

Staoti’z, adj. Diurétique, qui fait uriner, l’riiieux, de la nature de l’urine, qui a l’odeur de l’urine fermentéc. Hors de Léon, Stôtuz. H. V.

Stard, adj. Ferme. Solide. Serré. Pressé. Né kél stard war lié dreid, il n’est pas ferme sar ses pieds. Ré stard eo, il est trop serré. >Sjard s’emploie aussi comme adverbe et signifie ferme, fortement, d’une manière ferme, solidement. Krôgit stard eim-hañ, saisissezle ferme, fortement.

Stahda, V. a. Affermir, rendre ferme, solide. Serrer. Presser. Etreimlre. Part. et. Ma n’henslardil kél, é kouézô, si vous ne l’affermissez pas, il tombera. Ré hoc’h eùz hé stardel, vous l’avez trop serré.

Stardadur, s. m. Serrement, action par laquelle on serre. H. V.

Stardadur, s. m. Affermissement, action par laquelle une chose est affermie. Etat d’une chose affermie. H.V.

Stardder, s. m. Fermeté. Solidité. État de ce qui est serré, pressé.

Stakdérez, s. m. Action d’affermir, de serrer, de presser.

Stabdérez, s. f. Bille, gros bâton dont se servent les emballeurs pour serrer. Pl. ou. Voyez Starda.

Star>a. Voyez Sterna.

Startaat, v. rén. S’affermir, devenir plus ferme, plus solide, plus assuré. Part, startcel. II. V.

Startidigez, s. f. Fixité, état de ce qui est lise. Invariabilité. H. V.

Stavad. Voyez St.ifad.

Stavata, V. a.SoufQeter, donner des coups sur les joues, sur !.’ !$ mâchoires. Part. et. Voyez Karvanata.

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Sta^kl, s. f. Salle à manger. Pl. stavtttoa-Kn Galles, estavel. II. V.

Stavn. Voyez Stao.n, premier article.

Stêan, s. ra. Ètain, inclal blanc et le plu4 léger de tous les métaux. L’alz a Hitri tléaii hô deüz, ils ont beaucoup de vaisselle d’élaiu. Hors de Léon, sten — cl ttin. lîfi (ialles, cttaen. En gaël d’Ec., staen et itaoin. En gaël d’Irl., ^(an. II. V.

Stéana, V. a. tiamer, enduire d’élaio le dedans des vaisseaux de cuivre. Part, tl/anel. Siéaria s’emploie aussi comme neutre, avec la signification de devenir pâle, blême. Hors do Léon, sténa.

Stéamvch. Voyez Stéa>ébez. H. V.

Sr6A.NEE,s. ra. Ètameur, celui qui élamc. PI. ien. Hors de Léon, sléner. — En gaël d’Irl., slanadoer. H. V.

Stéa.nérhz ou Stéa.nacii, s. m. Ètamage, action d’élamer. Etatdc ce qui est élamé. Etamure, ce qu’on emploie pourétamer. H.V.

Stéki pour Stoki, non usité, v. a. et ii. Heurter. Frapper. Choquer. Toucher fortement. Se heurter. Part, sloket. Stéki a réeur war atm de, on heurte, on frappe à la porte. Sléki hé benn ouc’h ar lôger., se heurter la tête contre la muraille. Voyez Stùk.

Stef. Voyez Stode.

Stéfia. VoyczSiouPA.

’ Stéc’he.n, s. f. Quenouillée, la quantité de lin ou de chanvre que l’on met sur une quenouille. PI. stéc’hennou. Êm’ounn é penn vaste c’hen, je suis au bout de ma quenouillée. Voyez Iaben et Këu(;:uad.

Stél, s. m. Ciel, le haut d’un lit. Pl. ou ou iuu. Il ne s’emploie guère seul ; mais on y ajoute le mot givélé, lit ; eur slél-gwélé, un ciel de lit. Quelques personnes le disent aussi d’un dais et du dessus d’un carosse.

Stél, s. m. Mantelet. En terme de guerre, machine composée de plusieurs madriers pour se mettre à couvert des coups de mousquet ou de fusil. Pl. stélou ou stéUou. H. V’.

Stellen,s. f. Maladie qui attaque les nerfs et les fait raccourcir ou se retirer. C’est aussi le nerf raccourci parce mal. P. stellennou. Je ne connais ce mot que par le Dict. de Le Pelletier.

Sten. Voyez Stéan.

Steñ, adj. Koide, qui est fort tendu et qu’on a de la peine à pWtr. I’é két sten awalc’h ar fûn, la corde n’est pas assez roide, assez fendue. Quelques-uns prononcent stiñ.

Sténa. Voyez Stéana.

SteSa, v. a. Tendre. Koidir. Bander. Dresser. Part. et. S’hellotkét steña ar warek-ma, vous ne pourrez pas tendre, bander cet arc. Lindagou en deùz sleñet, il a tendu des pièges. Quelques uns prononcent stiria. V. AStella.

Steñadür, s. m. Action de tendre, de roidir, de bander. — Tenture, pièces de tapisserie qui servent à garnir une chambre, etc. H. V.

Steñder, s. ra. Roidcur, état de ce qui est roide, tendu. Tension. Il est peu usité ; on