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STâ

qui est gonfle, enflé. — Plélliorc. il. V. ttat de ce qui est dilTus, prolixe, boursouflé. — Pallios. Pléonasme, répélilioti vicieuse. II. V.

Stambouc’iia, V. a. ctn.Goiincr. FiiIIcr. Se gonfler. S’enfler. Au figuré, être difl^us, prolixe, l)oursouflé..S’enorgueillir. Part. tl. Ar iod mell a slambouc’h, la bouillie de millet sçonûe. Slambouc’ha a ni (jañl ncbcüd a drd, il s’enorgueillit de peu de chose.

Stambouc’het, adj. et part. Diiïus, trop long, trop étendu dans ses discours. Prolixe. Boursouflé.

Stamboiic’huz, adj. Gonnant, qui gonfle. Qui fait enfler. Eur boéd slainbuucliuz co, c’est une nourriture qui gonfle.

Stahohkd, s. ra, Etambral, pièce de bois qui sert à arrêter el à affermir le mât d’un vaisseau. H. V.

Stamm, s. m. Tricot, ouvrage Iricolé. /’a deûod d’am gwéloul, kémérid liô slamm, quand vous viendrez me voir, prenez votre tricot. Gousoud a ril-hu ôber slamm.’ savez-vous tricoter ?

A la lettre, savkz-vois faire thicot ? 

Stamma, v. a. Tricoter, former des nuilles à l’aide de longues aiguilles émoussécs. l’ail. et. Slamma a réot, vous tricoterez. On dit aussi, ôbcr stamm. H. V.

Stahmbb, s. m. Tricoteur, celui qui tricote. 11. icn.

Stammékez, s. f. Tricoteuse, celle qui iricotc. Pl. éd. Eur stammcrcz vâd a garrcnn ia anaùul, je voudrais connaître une botine tricoteuse.

Stamp, s. m. Enjambée, grand pas. L’es- ]i«ce qu’on enjambe. Pl. ou. Slampou brdz a rà, il fait de grandes enjambées. A’oyez Kam-MED, premier article.

.Stampa, T. n. Enjamber, faire de grands pas. Part. ei. Kaer hoc’k eu : slanipa, ré zivcsad £ viol, vous avez beau enjamber, vous arriverez trop tard. — Stampa Iraoñien ha menez, aller par monts el par vaux, pur les montagnes cl par les vallées. II. V.

SrAMi’ER, s. m. Celui qui enjambe, qui fait de grands pas. Pl. icn.

Stampérkz, s. ra. Action d’enjamber, de faire de grands pas.

STAMPfiiiiiz, s. f. Celle qui enjambe, qui lait de grands pas. Pl. cd.

Stank, s. f. Etang, grand amas d’eau où IV)n nourrit du poisson. Pl. ou. iV’ciiJ kà kalz a zour er slañk, il n’y a pas beaucoup d’eau dans rétang. Voyez Lknn ^ premier article.

Stank, adj. Epais. Serré. Pressé. Nombreux. Eur c’hoad siañk a si’i tvar-drô d’ami li, il y a un bois épais, serré, autour de la maison. Slañk co ann cd-zé, ce blé-là est épais. Voyez Tèo cl Fétiz.

Stañk-viu N.-v, s. f. Vivier, picpe d’eau où l’on nouirit, où l’un conserve du poisson pour l’usage journalier. II.^’.

Stvñka, V. a. Etanclier, arrêter l’écoulement d’un liquide. IJouclier, fermer le passihge de l’eau, de l’air, du vent. Arrêter. Cuiilenir. Obstruer. Opiler. Pail. et S’helleur ke’l

STV

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slanka ar nwdd, on ne peut pas vUncber le sati^. Slankll hô titkouam, bouclicz-vou ! les oreilles. Voyez St(jcfa.

Stañkaat, V. a. el n. Épaissir, rendre ou devenir épais, serre, etc. Part. itañk) !et. Dré ma troue liul Iw pU’ù, é stañkaiñl, à mesurtque vous couperez vos cheveux, ils épaisxironl. Voyez Sta.Sk, deuxième arl.

Sta.ñkad, s. f. La contenance d’un élan^ PI. ou, Voyez Sta.nk, premier article el Lbm-

.>AD.

Sta.ñkaduii, s. m..ctica d’élanchcr, de boucher, etc. Elanchemenl. Obstruction. — Opilation. H. V. Voyiz Sta.ñra.

Stañeued ou Sta.ñkder, s. m. ï-^paisseur. Densité. N’oyez Sta.nk, deuxième art.

Stañken, s. f. Vallée, entre deux ou plusieurs montagnes. Pl. slañkennou. On dit aussi traoñien et laôncn, dans le même sens.

StaiÑke.nmk, s. f. Vallon, petite vallée. Pl. slañkennouigou.

Stañrérez, s. m. Le même que slañkadur

Stañbet, adj. Obtus, en parl.inl de l’esprit, qui n’est pas Dénélranl, qui conçoit difiicileiuenl. Eur spcred gwall s tañkr l eo, c’est un esprit bien obtus. H. V.

Stankidigez, s. f. Condensation, action par laquelle un corps est rendu plus dense, plus serré. Voyez Fëtistidigez. H. V.

Sta.ñkgz, adj. Opilatif, qui a la qualité de boucher les vaisseaux, de causer les obstructions. II. V.

Staoi,, s. f. Êtabic, lien où l’on met des bœufs, des brebis, etc. Pl. iou. — En Galles, estaicl. En giël-icoss., flaboul. En gaèl-irl., stabla. Ce mol est commun aux langues indoeuropéennes, n. V. Voyez Ivbaou.

StaoliM) (de ’2 sjllab., stao-liad], s. (. La contenance d’une élablc. Pl. ou. Voyez Kraouiad.

Staoñ, s. f. Palais, la partie suiiérieure du dedans de !a bouche. En Vannes, s/an. ^tan^ les livres anciens, il est écrit sia/ii el stavn.

StaoS, s. f. fttrave, pièce de bois cour banle qui forme la proue d’un vaisseau. Pl. slaufiiou i,<lc 2 syll., stauñ-iouj.

Stao.ñ GÀi), s. f. Laileron ou palais de lièvre, plante. Voyez Lézégez.

SrAo.NEK, adj. Palatal, qui appaiticnl au palais, il. V.

Staot, s. m. Pisat, urine, séiosité séparée de la masse du sang dans les reins, conduite dans la vessie, el de li puussée au-dehors. ("’est proprement l’urine dos animaux ; il ne se dit de celle de l’homme que dans le style familier el en Cornouaille. Hors de Léon. .itùt. Voyez Troaz

STAori.Ec’ii. Voyez Stvotigki..

Staota (de ’2 syllab, stao-ta), et, par abus STAorKT, v. a. cl n. Pisser, uriner, évacuer l’urine. Il se dit paiticuliéremcnt en parlani des animaux. — En Coinouaille, il s’appliqtir aussi à l’homme. II. V. Staota a ni or gwiid. il pi.-se le sang. Staolcù en deù :, il a iiriiii’ Hors de Léon,.tliUa. Voy.’z Trovzv.

ti.)