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SI’A

pailiculièicmeiitau dialecte de Tréguitr. Voy. ÉiiANA et I’aocéza.

•Spanaen, s. f. Cessation. Disconliiiualion. l’iclAchc. Interruption, (le mot apparlicril plus particulièrement au dialecte de Tréguicr. Voy. EiiAN et I’aouez.

Si’ANALz(de 3 syllab., spa-na-uz), adj. Intermittent, qui discontinue et reprend par intervalles. Spanauz eo hv dcrsicn, sa fièvre est intermittente. II. V.

Spaxei.,s. f. Spatule, instrument de ph.irmacie pour prendre les onguents dans les puis. Il se dit plus ordinairement chez les llritons d’une espèce de sabre en bois qui sert i tourner les crêpes ou les galettes sur la poèlc. M. ipancllou.

SpA.NOLiK, s. m. Epagneulj chien à long poil dont la race vient d’Espagne. VX.spanoUdigou. On dit aussi kispau. II. V.

SpARi’-, s. m. Asperge, plante potagère. Une seule asperge, sparfen, f. l’I. sparfou. U. V

SpARF, s. m. Aspersuir ou goupillon, petit insirumeni garni de crin, servant à jeter de l’eau bénite. l’I. ou. Comme je ne connais ce mot employé que pour nommer un objet servant au culte catholique, je doute qu’il soit breton d’origine. — Cependant il peut l’être, vu son identité avec spai/, asperge, qui est celtique, dont la tige chevelue a la figure d’un aspersoir. H. V.

Sparfa, v. a. Asperger, jeter de l’eau avec un aspersoir ou goupillon Part. et. ’Voyez le raot précèdent.

Spakfadur ou Sparpébbz, s. m. Aspersion, action d asperger. H.V.

Sparfel, s. f. Epervicr, oiseau de proie. PI. sparfcUed. En Vannes, sparouel{dc 2syll., spar-ouel).

SpARsÉRKz, s. m. Aspersion, action d’asperger. Voyez.SpABF et Sparfa.

Sparl, s. m. Barre de bois, etc. Garrot, bâton court dont on se sert pour serrer des nœuds de corde, etc. l’ièce de bois que l’on pend au cou de certaines bétes pour les empêcher d’entrer dans les champs. C’est encore un des noms que l’on donne au pêne d’une jerrurc. Au figure, obstacle, empêchement. l’I. ou. f.iltid ar sparl ouc’h ann ôr, mettez la barre à la porte. /)islaijcd eo ar.iparl eùz a c’houzouf/ ar vwc’li, la barre s’est détachée du cou de la vache. Aa géfol énù sparl é-béd, vous n’y trouverez aucun obstacle, aucun embarras. yez lÎARREN.

SpARL-TRO, s. m. Tourniquet, croix mobile posée horizontalement sur un pivot, pour tenir lieu de barrière. H. V.

SpARi-A.v.a. Barrer, fermeravcc une barre, tjarnir d’une barre. Barricader. Garrotcr. Au figuré, mettre obstacle, causer de l’embarras. Part. ((. Id da sparla aun vr, allez barrer lu porte. Voyez BARRE^^•A.

SpABi.iK, S. m. Barreau, petite barre. Pl. sparlouigou. H. V.

."^PARi.Dz, adj. Embarrassant, qui cause de l’embarras. AV kà sparltt : brà : aim drâzt’,

.SFK

.V’iu

cela ne sera pas fort embarrassant. Voyez Mhl-BfeLZ. II. V.

Sparolkl. Voyez Spabpel.

.SpAiiH, s. m. GalFe, perche armt-e à l’un de ses bouts d’une pointe et d’un cioc de fer. C’est au.ssi le nom que quelques-uns donnent à la lance. Pl. ou. Voyez Goaf.

SpARRA, V. a. Gaflcr, accrocher avec une galTe..Suivant quelques-uns, frapper avec une laf ;cc. Part. c(. Voyez Govfa.

Spiz ou.Spazkt,’ adj. et s. m. Châtre, à qui on ,1 oté les testicule.. Eunuque. — Castrat. II. V. Hongre, en parlant des chevaux. Chaponné, en parlant (l’un coq. Pour le plur. du subst., spazcicn f de H syll., spa-zé-ien ]. ï"oged eo bel gahd ar spazéien, il a été étranglé par les eunuques. Muuéz cur spdz en dcûz, il a la voix d’un châtré. Uag eur marchspdz eo.’ est ce un cheval hongre’/ En Vannes, spâc’h. — En Corn., spae(. En Galles, d€ipa ;. Eu gaël-irl., spaed. En gaél-écos., spadh. II. V.

SpAZA, v. a. Châtrer, enlever les testicules, llongrcr. Chaponner. Part. et. A’e kél bit spazcl mdd, il n’a pas été bien châtré, bien hongre, bien chaponné. On dit aussi spam ann dour, f.iirc des ricochets, jeter obliquament une pierre plate sur l’eaii, et lui faire faire plusieurs bonds ; à la lettre, châtrer l’eai-. En Vannes, spac’hcin

SpAzAD, s. m. Castrat. l’I. spazidi. II. V.

SpAZARD, s. m. Impuissant, celui qui est inhabde à la génération. Pl. éd. Voyez Spiz.

Spazer, s. m. Chàtreur, celui qui fait métier de châtrer les animaux. l’I. ien.

Spék, s. m. Javelot, suivant les uns, et levier, suivant d’autres. Pl. spcgou ou spiiuu (de 2 syll., spé-iou). Voyez Gavlod et Loc’u.

SpÉK, s. m. Üorade, poisson de mer. Pl. spéged. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Aoi HÉUEN et Skolaé.

SpfcK, s. m. C’est un des noms que l’on donne au fruit de la bardane et du gratteron. — Pistil, organe femelle de la fructification. II. V. Voyez Kara.ñtez.

SpÉr.AR. Le même que 6((/ar.

Spéc’had. Voyez Spézad.

Spblc’h, s. m. Hàle, en parlant du soleil. du vent. Gerçure aux mains causée par un vent sec et froid. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Spinac’h.

SPELo’HEm’, V. a. et n. Ilâler. dessécher, en parlant du soleil, du vent. Se hâler, se gercer, en parlant des mains, etc. Part. ti. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyei Spi-

NAC’UA.

Spéù ou Spêv, s. m. Entraves, fers que l’on met aux pieds des chevaux, pour les empêcher de sauter. l’I. spéviou de i syll.,.«/)»l’i'oii). lia c’Iwui a oufi- digi’ri spéviou ar marc’h.^ sauriez-vous ouvrir les entraves du cheval’.' Voyez Hial, llEinet Spéma.

Sper, s. m. Semence, la matière dont les animaux sont engendres. Il se dit aussi, mais plus rarement, en parlant des grains que l’on sème. Voyez IIad.