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Coup d’d'il. — Inspection. VMèrc, i-cc dii Cdsqiii’ qui se haussait et se haissdil li vülon-Ic. 1I.. l’I. ou. Eur sell gaiv en deùz, il a le regard dur.

Skllai), s. m. OEilladc. (".otip d’œii. Pl. ou. Il est peu usité. On dit |)lus ordinairement, dans le môme sens, lagadad et taul-lagad.

Ski.i.out, et, par abus, Ski.let, v. ii. Regarder .jeter la vue sur (|uelque chose. l’art. tellet. SelUd ouz-in, regardez-moi ; à la lettre, RBGAiiuEZ VERS OU CONTRE MOI. ScUeden deüz a goin ouz hoc’h, il vous a regarde de tra-Tcrs, de mauvais œil. En Vannes, selkin.

Sellouo-erv.vo. Voyez Sëlloot-1’Iz. H. V.

SsLLOiiT-piz, V. a. Envisager, considérer, regarder avec attention, l’art, et. Sellet cm CÜZ pi’r ouf’A ann dràzé, l’ai bien envisagé cette affaire. Vovez Arvesti. II. V.

Sehel, s. m. Fantôme qui parait ou que l’on croit voir pendant la :iuit. Esprit-follet. Lutin. Revenant. Pl. eu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Gobilin et Bigel-nôz.

Semen, s. f. Gerbière, tas de gerbes dans les champs. PI- sémennou. Voyez Kau.id et

K.ROAZEL

Sempl, adj. Faible, qui manque de force. Débile. Défaillant. Gwatl zetnpl eo c’hoaz,’ est encore bien faible. Quoique ce mot me semble venu du français, j’ai cru devoir le placer ici, à cause du sens détourné qu’on lui donne en breton Je remarquerai même qu’il ne s’emploie jamais pour le français simple. Voyez GwAN, premier article.

Sempl.a, v. n. Tomber en faiblesse, en défaillance. S’évanouir. Pari. et. Senipla a ra allez, il tombe souvent en faiblesse, il s’évanouit souvent. Voyez 1at. et Sédéza.

Semplaat, v. a. et n. Rendre ou devenir faible. Affaiblir. S’affaiblir. Pl. scmpléct. Ann drà-zc a zemplai anézhañ, cela l’affaiblira. Semplaad a ra bemdez, il affaiblit tous les jours. Voyez Sempl et Fallaat.

Sempl^dubez, s. f. Affaiblissement, action d’affaiblir, de s’affaiblir. — Fragilité, facilité à tomber en faute. H. V. On dit aussi simplidigez. Voyez Sempl.

Skmplaen, s. f. Faiblesse. Défaillance. Evanouissement. Pl. scmplaennou. Voyez Sempl et Fallakr.

Semplded ou Sempldet, s. m. Faiblesse, état de ce qui est faible. Manque de force. Voyez Sempl et Gwanded.

Sénat, s. m. Sénat, assemblée de personnes considérables dans laquelle réside la principale autorité en certains états Voyez

HÉNAOI BIEZ. H. V.

’ Séned, s. ra. Synode, assemblée de cures et autres ecclésiastiques, qui se fait dans un diocèse, par mandement de l’évêque.PI. ou. CjC mot se trouve déjà dans le Vncab. du ix’ siècle. Lag., au xV, écrit sénés. H.V.

  • Sé>ésal, s. m. Sénéchal, ancien officier public

chargé de rendre la justice. Pl. éd. En Galles, Sénelt. H.V. ■SE.ÑCHA,v ;a. et n. Changer. Part. f(. H.V.

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"SeSchti, s m. Délogement action de déloger, (îtvall tkulz ounn bel gañd va ieñchli, mon délogcmi-nt ma beaucoup fatigué, Ober seiicJili, Oi-logor. H. V.

Skm, par abus pour Som, non usité, v. a. et n. Sonner, rendre un son. Faire rendre du son. Part, tonet ou tounet. Sent a ra or c’hU’ier, les cloches sonnent. Suncd eo or c’hlôe’h ganéñ, i’ai sonné la cloche. V. Son

Sentek. Voyez Skmtlz.

Senti, v. n. Obéir, se soumettre aux ordre» de quelqu’un et les exécuter. Part. et. Réi eo señli ouz-in, il faut ni’obéir.

Sentidicez, s. f. Obéissance, action de celui qui obéit. — Docilité, il. V. On a dû dire seul, dans le même sens, puisque l’on ditencore amzeñtc{dizeñl, désobéissant, de am ou di, privatif, c(de teñt, obéissance : sans

OBÉISSANCE.

Se-ntiz ou Se.ñtek, adj. Obéissant, qni obéit. — Docile. H. V. Eur bugel teñluz eo, c’est un enfant obéissant.

Sé6 ou Sev, s ra. Sève, l’iiunicur qui se répand par tout l’arbre, par toute la plante. Scvel a ra ar séd er gwé :, la sève monte dans les arbres. Je serais porté à penser, comme le P. Grégoire, que ce mot pourrait être le même que saô, élévation, montée, ou sével.vaonter, s’élever. — En gaël-irl. et écoss., sivan. H.V.

Séô. Voyez Sézô.

Séon. Voyez Sézô.

Séocel. Voyez Sêvel. ^

Sérek. Voyez Serc’hek. H.V

Sérégen, s. f. Nom de plante, dont il y a deux espèces, que l’on distingue en sérégen vrdz, qui est la bardane ou le glouloron, et en sérégen vihan, qui est le gratteron. On nomme aussi la même plante saragérez ou slagére :.

.Séren, s. f. Paillette, parcelle de métal. Pl. sérennou. H. V.

Sérenm, v. a.Pailleter, orner de paillettes. Part. f«. H.V.

Serc’h, s. comm Concubinaire, celui qui entretient une concubine. Concubine, celle qui vil avec un homme, comme si elle était sa femme. Pl. tere’hed ou serc’ho. Ce mot est du dialecte de Tréguier ; de là Koat-serc’ho, près de.Morlaix.— En (ialles, serz. H. V. Voyez Gast et Gastaocer.

.•^erc’uee, s. comm. Amant, araante ; amoureux, amoureuse. Pl. scrc’héien, par abus pour serc liégien. En Galles, serc’hok. Sérec est un nom de famille commun en Bretagne. H.V.

Serc’hérez, s. ra. Concubinage, commerce d’un homme et d’une femme qui. sans être mariés, vivent ensemble comme s’ils l’étaient. Ce mot est du dialecte de Tréguier. Voyez le mot précédent.

  • Serjañted, s. m. pi. Clientèle, clients d’un

avocat, d’un avoué, d’un notaire, etc. Ce mot est du dialecte de Tréguier. H. V.

■ Serjañt, s. m. Client. Pl. éd. (Lagad.) Voyez SkrjaSted. H. V.