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SKI.

Skleñt. Ce mol csl presque toujours précédé du molmêan, pierre. lUcan-sklcñC, ariioisi’, pierre tendre ci l)lcu ;ilre dont on couvre lis maisons. Pl. mein-skkñl. On dit aussi, mais (ilus rarement, eur n/iteñlcn, une ardoise. Je trois avoir entendu encore employer le mot akleiil comme adjectif sisnilianl écliitanl. qui éclate uu qui résonne. Mcan-sklcñt sérail alors pierre qui éclate ou qui résonne, ce qui serait Irès-jusl^c, dans l’un ou l’autre sens. Sklr.n’ten. Voyez le mot précédent. Ski.kñten, s. f. Ecli, languette de bois éclatée. PI. sklcñl. II. V.

Sklur, s. f. L’é'claire ou grande chélidoinc, plante. On la nomme aussi loiizaouenargirennélicd.

Sklkh. Voyez Skléak. SKLÉnAAT, V. a. cl n. Eclaircir. S’éciaircir. lendre ou devenir clair, transparent. — Liquider, régler un compte, s’acquitter. H. V. Part, skyrt’et. Gañd eiinn nébetit tudu /iiTi skie raol, vous l’éclaircircz avec un peu de cendre. SkU’raad a ra ann amzer, le temps s’éclaircil. — Moiid a rccur da skléraal hé werzidigez, on va liquider son commerce. H. V.

SiiLÉBADiiiEZ, s. f. Eclairage, illumination liabituelle d’une ville. SVr é koitsl ar xklrradurez er gi’ar-man, l’éclairage est cher dans cette ville. Voyez Goclaoimèrez. H. Y.

.Ski.erder, s. m. Clarté. Lumière. Transparence. Diaplianéité.

Sivléuen, s. f. Racloire, planchette qui sert à racler le dessus d’une mesure, telle qu’un l)oisseau de blé, etc., pour donner une mesure juste de grain. Pl. sklérennou.

SKi.Ét !iA (de 2 s}Hab., sklé-ria], v. a. et n. Eclairer, répandre de la clarté. Luire. Donner des éclaircissements, de rintclligencc. Part, sklériel. Sklériel màd co ann ii-mañ, cette maison est bien éclairée. Voyez Goui.aoii et Lcc’ha.

Skléiiik, s. f. La petite éclaire ou petite chélidoine, plante. On la nomme aussi lottzaonenann-darvoed.

Sklëridigez, s. f. Eclaircissement. Renseignement. — Glose, explication d’gn texte obscur. Commentaire. Interprétation. H. A’. Voyez Sbléria.

SaLËitiJEN dreîz, s. f. Faux-jour, lumière qui vient un peu de côté. Vovez Goclou-TREÛZ. II. V.

SKi.ÉRitz, ad). Luisant, qui luit, qui jette quelquelumicre. Lumineux. SAdriMifOf’rc/ft/r siérédcn, il est luisant comme une étoile. II. V. Skleùr, s. m. Lueur, clarté faible ou affaiblie. Au ligure, légère apparence. Eur xkleùr hvp kéñ a wéianyï, je ne vois qu’une lueur.

" Sklisen, s. f. Eclat de bois. Èclisse, petit bAton mince et plat que l’on couche le long d’un os fracturé. Attelles. C’est aus-i le nom que Ton donne aune large spatidc en bois, qui sert à tourner les crêpes sur la galelière. On ledit encore d’une étincelle. V. sklisrnnou. Eur sklisen goal a zô éad cm douni. il

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m’est entré un éclat de bois dans la main. Ktméril ar sklisen, ha Irôid ar grampoézen, prenez la spatule et tournez la crf"- !»’. Voyez

SPAMEI. et El.VE.>.

SKLisEN-Ashoi B>, S. f. Esquille, éclat d’uTi os fracturé. l’. sklisinnou-askoum. Vioutklisen-askourn a zù deùl er-méaz eùz hé vréac’h, il lui est sorti deux esquilles du bras. II. V.

Sklisen.na, V. a. et n. Èclisser, mettre des éclisses ou attelles sur une fracture..S’éclisser, parlant du bois qui scb-ve par éclats. Déplus, étinccler.jeter des éclats de lumière. Parl.el.

Sklisen.nl’z, adj. Etincelant, qui étincelle IL V.

Ski.ôk. Le même que klok.

Ski.6ka ou SKi.odv, V. n. (îlousser. 11 se dit proprement du cri de la poule qui veut couver ou qui appelle ses poussins. Part. et. On dit aussi kloc’ha, dans le même sens.

Ski.ûkërez uu Sklogërez, s. m. (jloassemenl, cri de la poule pour appeler ses petits. On dit aussi klùc’licrcz, dans le même sens.

Ski.ôkërez ou Iar-sklôkërez, s. f. Poule qui glousse, qui couve ou qui a des poussins.

  • Skloi>kd, s. m..arquebuse, arme à feu.

PI. ou. H.V.

" Skloi’éda, V. a..rquebuser, tuer à coups d’arquebuse. Part. cl. IL V.

  • Ski.opéuku, s. m..rquetiusier, celui qui

est armé <l’une arquebuse. Celui qui fait ou vend des arquebuses ou autres armes du même genre. Pl. icn. H. V.

•Srlopédérbz, s. m. Arquebuserie, le métier d’arquebusier. 11. ’.

Skô, s. m. Ce raol est peu ou point usité aujourd’hui, quoique radical naturel de skei, frapper, de skùcd, écu et écusson, etc. Skô a àù signifier coup, heurt, frappement.

Skô. Voyez Skaû.

Skoa. Voyez Skoaz.

Skoacha, V. réU Se tapir, se cacher, en se tenant dans une posture raccourcie et resserrée. Part. et. Skoachet é oa adré ann ûr, il s’était tapi derrière la porte. Voy. Soi’cua. ILV.

Skoarn. Voyez SKOiARr*.

Sko.vz, s. f. Epaule, partie, membre du corps qui se joint au bras dans l’homme, et à la jambe de devant dans les animaux à quatre pieds. Pl. duel diskoa : (de^syll., di-skoaz) pour diou skoaz, deu épaules. Dougilhéñ war hô sknaz, portez-le.«ur l’épaule. Ùishoaz kroum en daiz, il a les épaules vortlécs. Hors de Léon, sA’oa. En Vannes, skoc.

Skoazei. (de "2 syll., skoa-zel’, s. f. Epaulée, effort qu’on fait de l’épaule pour poser ou soutenir quelque chose. De plus, appui, soutien protection, assistance, aide. Orid c’hoaz eur skoazei hag é rcio savcd ar zamm, faites encore une épaulée et la charge sera ecc. A ’(Il deùz mui a skoazcl abaoé ma co marñ hé éofitr, il n’a plus d’appui, de protection, depuis que son oncle est mort.

Skoazki.-bi.ék, s f.Vrc-boulaiit, pilier qui linit en demi-arc et qui sert à soutenir une voùlc. A la lettre, APrii du pli ou puant. On