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ifoircqueiaJmesl commui aux langues grecques . latines et celtiques. H. V.

Saiukr, ». m. l’suulier, recueil îles psaumes, (le cantiques. de chants sacrés, l’salniisle. I>l. iou. H. V.

Svi.m DU SAi.MiiN<(i. Vojez Psaimi. II. V.

  • Svi.PESTRA ou Salpêtha, S. m. Salpêtre,

sol extrait des vieux mur>, des écuiie.s, des élable.s, etc. Dyez ("hoai.en-vôükh H. V.

■ Sii.Dh, s. m. Salut, action de snluer. I’ !. ou. Saludou a réa d’ann holl, il faisait des saints à tout le monde. Voyez Srou cl Skkai-a-

DK.N. II. V.

  • Salidi, V. a. Saluer, donner une marque

extérieure de civilité. Faire la révérence Part. et. Saludid ann iliouné :cd-zc, saluez ces dames. Voyez Stoui. II. V.

Sai.tkr, s. m. lUéviaire, livre d’oITlce des pr*»lrcj. Psautier. Pl. iou. H. V.

  • SAI.VBH s. ni. Sauveur, terme mjstique.

Ai- Salver, le Sauveur, notre Sauveur Jésus-Christ. Ce mot, comme on peut lefienser, n’est pas ancien lans la langue hrclonnc.

■ Salvkt, part, et adj. Sauvé, terme mystique. Ar ré salvet, les sauvés, les prédestinés. Salvet est régulièrement le participe du vtrhe peu usilé salvi, h la place duquel on dit.«a oètci.

Sai.vi. Voyez Savétei.

SiMM, S. m. S immo, charge, fardeau que peut porter un cheval et autre bétc. Pl. ou. Likid ar zamm war ijein va mardi, mettez la charge sur mon cheval — En Galles, «oum. En S«t^l d’Ecosse, soiim. En gaël dlrl., souim. i. V. Voyez Béac’ii et Karg.

Samsia, V. a. Charger un cheval ou autre bétc. Pari. cl. N’hclUnn kéd hé zamma va-unan, je ne pourrai pas le charger loul seul. Voyez Bi :c’Hi. et Karga.

SMMftDEi,, V. a. Soupeser, lever un fardeau avec la main et le soutenir, pour juger à peu près combien il pèse. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. V oyez le mot précédent.

SA.UMEK, s. m Chargeur, celui qui met la charge sur un cheval ou autre béte. Pl. ien. Voyez Karger.

Sammüz, adj. Qui charge, qui pèse. Lourd. Onérenx. Voyez KRGrz et Samm.

Skn, s. f. Aqueduc, canal de pierres ou de briques pour conduire de l’eau d’un lieu à un autre. Canal. Pl. iou. Dré eur zan eo é leû ann dour é kéar, c’est par un aqueduc que l’eau vient à la ville. On dit aussi san-dour. Voyez Kan, deuxième article.

S.N.B, s. m. Morelle, plante, espèce de solanum. On la nomme aussi téol.

S.VNAL, s. f. Grenier Galetas. Fenil. C’est aussi le lieu ou magasin qui sert à déposer les outils qui ne sont pas de service. —C’est de plus un arsenal, et je ne doute pas que le mot français vienne du celtique. Arsanai azôléun, le magasin est plein. H. V. Pl. ou. Sanal diflère de tôlier, en ce que le premier n’a ni plancher, ni plafond, mais seulement quelques planches rangée ; sur les solives. VovezSÔLiBR.)

S.N

Saxala, V. a. Serrer dans un grenier. Emmagasiner, mettre en magasin. Part. et.

Sa.ñk, V. a et II Enfoncer, piquer bicc avant. Planter, enfoncer une plante en terre, et, selon Le Pelletier, presser, imprimrr quelque marque. — Picoter.causer des picole-Mienls sur la peau. Il V. Pari. e(Sañkid eunn tach ir vôyer, enfoncez un clou dauK le mur. Id da zañhaur c’hanl-man, allez planter ces choux. Voyez Krouda et Flkii.ma.

Sa.kai)kn, s. f. Piqûre, petite blessure que fait une chose qui pique. Action de celui qui enfonce, qui plante. Pl. sañkadennou.

Sv.ÑKSDLR, s. m. Enfoncement, l’actiuii d’enfimcer, de mmpre, de briser. H. V. ^ Sa.ñkbr, s. m. Piqueiir, celui qui pique. Celui qui enfonce, qui plante quelque chose. Planteur. Pl. ien. Sañker est un nom tle famille assez commun en Bretagne.

Sa.ñküz, adj. Piquant, qui pique Qui enfonce.

’ Sañdi,e ?(, s. f. Sandale, chausse qui ne couvre qu’en partie le dessus du pied. Pl. «aftdalennou ou sañdntiou. H. V.

  • Sat, s. m. Saint, plein de piété et de dévotion.

PI. señl. f^vel eur sañt eo marô, il est mort comme un saint. Aman éma douar ar zcnt, c’est ici la terre des saints. Ce mot, et ses dérivés, comme la plupart de ceux qui appartiennent à la religion, na été introduit dans la langue bretonne que depuis l’établissement du christianisme, — avec le sens qu’il a aujourd’hui ; il s’y est introduit d’autant plu* facilement qu’il avait presque son équivalent dans le mot celtique-écossais et irlandais tan, sain, bien partant, heureux ; et qu’on trouve dans ces deux dialectes les mots.munla, enchanté, consacré, sean, iirospérité, scanaim, bénir, etc. H. V.

  • SaIvtel, adj. Saint. essenliellemenl pur.

Parfait. Dédié, consacré à Dieu. Eut léae’k santeleo, c’est un lieu saint. Eunn dén tañiel oa, c’était un saint homme. Voyez le mot précédent.

  • SStel, V. a. Sanctifier, rendre saint.

Part, f t. Saiil lann- Vadczour a né safilélel é hov hé vamm, saint Jeai-lJaptiste, fut sanctifié dès le ventre de sa mère. H. V.

’ Sañtèlédigez ou Sañtélidigez, s. f. Sanctification, eiïct de la grâce qui sanctifie. Eoit saniélédigez ann énéou, pour la sanctification des âmes. H. V.

’ Sañtélez, s. f. Sainteté, qualité de ce qui est saint. Komza a réeur dré holl eùz ar zañiéle :

eüz hé vuez, on parle partout de la saiufeté 

de sa vie. Voyez Sañt.

  • Sañtélidigez. Voyez Sa.ñtéi.édigez. U.,

’ Sañtéllz, adj. Sanctifiant, qui sanctifie.

H.V.

  • Santez, s. f. Sainte, celle qui est pleine

de piété et de dévotion. Pl. éd. Voyez Sa.nt.

•Sañtiad, s. m. Canonisation, acte par lequel les papes reconnaissent officiellement la sainteté de certains hommes. Ce mot, antre-