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ROU

dou, cl, par alius, rouéjou. Ràl co lukaadcur roued amañ, il faut mcllrc un filet ici. I)a rare ar rouéjou, entre chien cl loup, sur la brune ; à la lettre, au teihi’s des hi.kts ; c’est à-(lire, au temps, à l’heure où l’on tend les (ilets pour passer la nuit.

lîoïKi) vuAz, s. f. Chalon, grand filet PI. rouéduu bràz. H. V.

Io(’ÉDA, V. n. Pécher aux filels l’art, cl.

lioiiÉïK, ,s. m. lioilclet, rui d’un petit pays, petit rui. l’I. rouéédigou ou ruuaiiédigou. Eur rnuéik n’eo Iccn, ce n’est qu’un roileUl. II. V.

noiiÉLEZ,s. f. Hojaulé, étal.digniléderoi.

]oi]Es ou l’vouRZ, adj. Clair, non épais, non serré, liare. Ue plus, transparent. — Limpide. H. V. Ré rouet co ann cd-mañ, ce l)lé-ci est Iropclair, trop clairsemé. Tréménidarbteûd dré ann lamocz rouez, passez la farine par le tarais clair. Roues brdz eo ar gwér- zô, ce verre est bien lrans[)arent.

IvoiJÉSAAT, V. a. et li. Eclaircir. S’éclaircir. l’iCndre ou devenir clair, rare, moins épais, moins serré, — limpide, liansparent. II. . Part, rouésécl.

ItouBSDKB, S. m Etat d’une chose qui est claire, non épaisse, non serrée. De plus, transparence. — Linijjidité. Il.V.

l’iouESTL. ’Voyez HeCstl.

Rouez. ’Voyez Uoues.

IxoiFKN, s. f. Kide, pli qui se fait sur le front, sur le visage, sur les mains, et qui est ordinairement un effet de l’âge. Froncis ou fronçurc, pli que l’on fait à une robe, à une chemise, etc. ’l'roussis, pli à une jupe, pour la raccourcir. Pl. roufcnnou. Né dcùz két kalz a roufennou évid hé oad, elle n’a pas beaucoup de rides pour son âge. ürid eur roufcn ail d’al loslcn-zé, faites un autre pli à ce jupon. Voyez Knîz, 2c article ; — et lliD. II. .

HouFENNA, V. a et n. i’.ider. Se rider. Causer ou prendre des rides. Froncer. Plisser. Part. cl. Roufenned holl co, il est tout ridé. Roufennil mdd na lôslen, plissez bien mon jufion. Voyez Kbiza.

Uoui’ËiivKK ou UoTIFE^NKT, adj. l’yidé, qui a des rides. Plié. plissé. qui a des plis.

IiouFENNlïHEz, S. ui. Plissemcul, actiou (le plisser ou de se plisser. H. V.

Rol^FENNKT. Voyez Uot FENNEK.

HouFL. Voyez Ghobisded. 11. ’V.

RouiNBi., s. m. Fntrcmeltcur de ventes, d’affaires, de mariages, etc. l’I. rouinelled. Ce mol est du dialecte de Tréguier. Voyez Jr-

W.Ü et KÀZ VALAN.

• RotS, s. m. Kogne, petite gale ardeiile et fort incommode. Rouñen, f., un seul grain île celte gale. Pl. rouñcnnou ou sini()lement roui’i.

• Uoui^D. Voyez r.oÑo. II..

• l’ouNEK ou RoDÑiiz, adj. Qui a la rogne. lour(FL, s. m. Ogre, monstre iinagitiairc

dont on menace les pclils enfants. l’I. rd. Il.V.

llousKEÑ. Voyez Kousin. H. V.

i’iOusiN, s. m. Itcsinc, matière inflaniniablc et oriclieuse. (Jouhniruusinna zéroñlkén. ils ne brûlent que de la chandelle de résine.

n. H. K.

ROZ

51,3

—Voyez IIlskes, dont rou*i/i me parait une altération. H. V.

Hùuz fde 2syll., rd-ut), adj. Donnant, qui aime à donner. Accordable, qui se peut ac corder. AV kcl rouz, il n’est (>as donnant. H.V

Koz, s. m. Uose, Heur odoriférante. Rozen, f., une seule rose. Pl. rozennmt ou simplement roz.— En Galles, rôt. En g.icl d’Irl. et d’Ecosse, ros. il. V.

Iioz-AER, s. m. Coquelicot, pavol sauvage. l’onceau. A la lettre, rose de coci.ECvnE.

Roz-kI, s. m. Eglantinc, rose sauvage. — Kalz a roz-ki a zô cr c’hoadman, il y a beaucoup d’églanlines dans ce bois. H. V. A la lettre, rose dp. chien. On dit aussi roigwéz, dans le même sens.

Ixozr.wÉz. Le même que le précédent.

Roz-moc’h, s. m. Pavot, plante à graine assoupissante. A la lettre, rose du cocHr». J’ai écrit ce mot tel que je l’ai toujours trouvé dans les Diclionnaires ; mais je pense qu’il y a erreur et que l’on a confondu morc’h, assoupissement, avec moc’/i, cochon, la différence (le prononcialion de ces deux mots étant très-peu sensible. Si donc je ne me trompp pas, roz-môc’h, ou mieux, roz-mnrc’h, ser.iil rose assoupissante, soporative, ce qui s’accorderait assez avec la vertu que les botanistes reconnaissent dans le pavot.

loz-siÑK nu loz-siÑKi,, s. m. SoU’.i, plante à fleur jaune radiée. J’ai écrit ce mot tel que je l’ai trouvé dans le Dictionnaire de Le Pelletier ; mais je pense qu’il y a erreur et qu’il existe une transposition de lettres dans la dernière partie de ce mot composé. En effet, si. au lieu de roz-siiik, que je ne saurais expliquer, on écrivait ro :-«Ai ;i, je Irouver-iisà cette fleur la signilication naturelle de rose-bayon ou bose-radiëe. Quelquesunsécrivent roïini/ ou rosinil.

IZEK, adj Plein ou couvert de roses.

HozEK, s. f. Roseraie, lieu planté de rosiers. M. roségou. Rozek, que l’on écrit aujourd’hui Roscc, est un nom de famille cornu en Bretagne.

l’vozKL, s. f. Ilouleau, instrument de bois avec un manche, quiserl à étendre l.i pAle sur la galetière, pour faire des crêpes. Pl. roxellou. Rozel est sans doute pour rodel. Voyez Kodella.

KozKi.-FOURx, s. f. Plateau uni pour retirer le feu du four. II. V.

l’vozEi.OAMM, s. I. louable, ràlissoire emmanché dans du bois. Voyez Kammei.len-

FOOBN.

Koziîiii.. Voyez 1oz-si.ñk.

KO, s. f. Hue, chemin dans une vdie, dans un bourg, entre des maisons. l’I niiou (de ’2 syll., ru-iou). Rr ril rrà ; é choum, il demeure dans la grande rue. Voyez Ba.nei. cl Stbéat. — Enlialles, reti. Il.V.

Ki Voyez WC/..

KO-BAii., s. f. t"ul-de-sac, rue sans is.uc. Impasse. l’I. ruiou-dall. II. V.

Kr-voKN. Voyez I-daii.. H. N.

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