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K^6cHBR par c/i français), s. m. Celui <|iii fuit (li’s icprortics. l’I. ien.— En gacld’licossc, rabachail. U- V.

Këdëciiuz (pjir ch français), adj. Reprochahlc, qui mcrile d’tStrc reproché.

  • KiiiiET ou Kfiuüü, s. m. Violon et auln>s

instruments du uiéme genre. — Kébecll. V. l’I. nu.

  • Kéuët.i, V. n. Jouer du violon ou d’autres

inslruniciits du môme genre, — Jouer du réhcc. H. Y. Part. et.

  • Këbétku, s. m. Joueur do violon et d’autres

instruments du mi^me genre. — Joueur de rébce. II. V. IM. ien.

RnKiNÉRft.kc’ii, s. m. Etrangeté, caraclère de ce qui est étrange. IM. ou. (Vann.) H. V.

Rëui.om, s. m. Rafale, coup de vent de terre, à rapproche des montagnes. Pl. eu. Ce mot est du dial. do Vannes. Voyez Bvr-.wei.. Réd, s. m. Cours. Course. Courant. P’Iux. Ecoulement. Dévoiement. — Gué. Il.V. dant réd ann dour éz a, { va au cours, nu courant do l’eau. Ettr n’d màd a zô ac’hann di, il y a une bonne course d’ici là. Èvid, dour réd co, buvez, c’est do l’eau courante, f^ma ar réd ijañt-hañ, il a le flux de ventre, le dévoiement. N’cûz kéd awalc’h a réd gañd ann dourzé, cette eau n’a pas assez d’écoulement. En Vannes, rid. — Dans le Vocab. du ix^ siècle, rid. En Galles, réd. En gaël d’Ecosse, rot’Jcl réd. En gaël d’I ri., n’od. H. V.

Réd ou Rét, adj. et s. m. Nécessaire. Indispensable. Dont on ne peut se passer. Le nécessaire. Nécessité. Chélu pétrd a zô réd d’in, voilà ce qui m’est nécessaire. Réd eo, il faut, il est nécessaire, il y a nécessité. Ar réd M dcùz, ha néird kén, ils ont le nécessaire, et rien de plus.

IÉD, s. m. Arbuste qui croît dans les lieux bas et humides. Sa feuille ressemble un peu à celle du saule brun et répand une odeur assez suave. Je n’en s ;iis pas le nom en français et n’en ai vu qu’on Bretagne. — Kémérit eûr wialen réd, prenezunebaguette de saule. Il.V. Rédkôf, s. m. Dévoiement, flux de ventre. Diarrhée. Ema ar réd-kôf gañl-hi, elle a le dévoiement. En Vannes, rid. H. V.

Réd-tbo.xz, s. m. Diabète, écoulement fréquent et involontaire d’urine. H. V.

Réd-varc’h, s. m. Coursier, grand chev.il de bataille. A la lettre, cuevalde course. H.V. Réo-gwàd,s. m. Flux de sang. H. V. Rédaden, s. f. Course, espace de chemin qu’on parcourt avec vitesse. Le temps que l’on emploie à parcourir cet espace. Moment. Fnslant. V rédadennoH. Enneur rédaden é vézinn distro, je serai de retour en une course, en un moment. Voyez Pennad-réd.

’Rédaega, v. a. Injurier. Insulter. Offenser. Part. el. Hé rédargcl en deûz, il l’a insulté. Ce mot, peu usité aujourd’hui, se trouve dans le Dict. deLagadcc. H. V.

Këdek pour RéDi, non usité, v. n. Courir avec vitesse et impétuosité. Couler. Fluer. Part, rédcl. Kédek a ra é pép tû, il court de

RF.G

I tous côtés. Uéded em eus héd nun noz, |ni couru toiiti ; la nuit. Itédek a ra ar t/udd ciiz hé fri, le sang lui coule du nez. En Vannes, ridek. oyez Héiia el Divëra.

Rédkk, s. m. Course. Incursion. 9.Tidigou. En Galles, rédek. Voyez Rëdëhrz. H. V. RÉi)É(ioiR. Voyez Kémr.ngader II. V. RftOKti, s. m. (Coureur, celui qui est léger à la course. Celui qui aime à courir. De plus, vagabond, qui erre çà et là. V. ien. Hédérien màd a gaveùré Drciz, on trouve de bons coureurs en Bretagne. Eur gisir rider co, c’est un véritable vagabond.

Rédéiiez, s. m. Action de courir, de couler, de fluer.

Rëdèrrz, s. f. Coureuse, celle qui aime à courir. Pi. cd. Il se prend ordinairement en mauvaise part.

Rëdérez-këzbk, s. m. Course, incursion sabitc sur la terre de l’ennemi. Course de chevaux. PI. rédérésiou-kézek. Il.V.

Rédi, s m. Nécessité. Force. Contrainte. Violence.— Obligation, l’engagement où l’on est par rapport à différents devoirs qui nous sont imposés. II. V. Dré rédi en deûz héc’liréal. il l’a fait de force, par contrainte. Tiédi. Voyez Réder.

Rédia, v. a. Forcer. Contraindre. Violenter. Part, rédiel. T’a rédia a rid da gément-sé, vous m’y forcez. — Rédiet ounn bel, j’ai été contraint. H. V. Ce verbe est peu usité ; on le trouve cependant dans le Dict. du P. Grégoire. Rédir, s. m. Rave, radis, légume. Pl. rédigou. lin gaiil d’irl., redis. H. V.

Rédiet, adj. et part Forcé, contraint, gêné, alïccté. Rédiel eo enn hé holl ôbériou, il est forcé dans toutes ses actions. H.V.

Rédicz, adj. Obligatoire, qui oblige, qui a la force d’obliger. Ann drâ-mañ né kél rédiuz cvid-hoc’h, ceci n’est pas obligatoire pour vous. U. V.

Réduz, adj.Fluant, qui flue, qui coule Fluide. H. V. Rkeb. Voyez Réker. Béecr. Voyez Réor. Réfi.^. Voyez Roéñvia. Refr. Voyez Réob.

Regan ?(-trévad, s. m Assolement, partage de terres en portions, pour faire succéder les récolles. VI. régou-annlrévad. H.V.

Rega, v. a. et n. Fouir la terre à la manière des cochons. C’est aussi travailler légèrement la terre avec la charrue. En Corn., c’est faire des rigoles ou petits sillons. Part. el.Jc pense que rcga est le même que régi, que l’on verra à son rang. Voyez Finocc’heli.a. Régez, s. m. Braise, charbons ardents. Régizen, {., un seul morceau de braise. Un seul charbon ardent. Brasier. Régcz a gafod dinddn al ludu, vous trouverez de la braise sous la cendre. — Le Vocab. du ix ■ siècle porte régislen. H. V.

Régez, s. m. Déchirure. Séparation. Partage Rupture. Pl. rcgésinu. Ce mot est peu u«i-

té.