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PRI- :

carnassiers ravissent pour le manger. Bulin, .irgeiit, liardes, etc., qu’on proTid sur les ennemis l’I. ou. Ué breiz a ia gañd ar blciz, le loup emporte sa proie. lia darnaoued hoc’k ftl<-/tu arpreiz V avcz-vous partagé le butin ? — Kn Galles, preiz. II. V.

Pbbiza (de 2 syllab., en prononçant toutes les lettres prei-za), v. a. et n. liuliner, faire (lu butin. Piller. Em()orter viulcinmeiit les biens d’une maison, etc. Pirater, faire le métier de pirate. — Marauder, aller en maraude. H. V. Part. et. Na gafol kéd da brciza end, vous ne trouverez pas à butiner là. l’rcized iiil bel, ils ont été pillés. — l’^n Galles, preizia. II. V.

l’BEizKR(de 2 syllab., en prononçant loules les lettres, prci-zcr), s. m. Celui qui butine, qui pille. Pirate. Corsaire. — Maraudeur, celui qui va en maraude. II.. Pl. itn.

Preizérez (de 3 sjllab., cm prononçant toutes les lettres, prci-zé-rez), s. m. Action de butiner, de piller. Pillage. Piraterie. — Maraude. Il.V.

Préjou-kauañtez, s. m. pi. Agapes, ban- (juets des premiers chrétiens. H. V.

Prèn, s. m. Achat. Acquisition. Acquêt. Emplette. Pl. ou. Réd eo ôbcr ar picnanczhañ, il faut en faire l’achat, l’acquisition. Ha kalz a brénou hoc’h ciU-hu da ôber ? avez-vous licaucoup d’emplettes à faire ? En Vannes, pern.

Prén-ha-gwerz, s. m. Spéculateur, qui fait des spéculations. Voyez Marc’hadour. H. V.

I’ré.’na, v. a. Acheter. Acquérir. Part. cl. üwall gér cm cùz préned ann drd-mañ, j’ai acheté ceci bien cher. En Vannes, pernein-

Préna UA-GWERZA, v. a. Spéculcr, faire des opérations commerciales. Voyez Marc’hata. h. v.

Prénaourez, s. f. Action d’acheter, d’acquérir. On dit aussi prénidigez, dans le même sens.

Préner, s. m. Acheteur, celui qui achète. Acquéreur. Pl. ien. N’eûz kél kalz a brénérien hiriô, il n’y a pas beaucoup d’acheteurs aujourd’hui. En Vannes, pcrnour.

Prendrez, s. f. Celle qui achète. Pl. éd. En Vannes, pcrnowcz.

Prénest ou Prenestr, s. m. Fenêtre, ouverture faite dans le mur d’une maison, pour lui donner du jour. Pl. pràuslou ou prcneslrou, et, par abus, prmoV/irr (par ch français) Serrid ar préncsl, fermez la fenêtre. Quoique ce mot ait quelque ressemblance avec le mot français correspondant, je ne serais pas éloigné de penser qu’il put venir du breton prcnn, barre, ou prc/ma, fermer. Prémidigez. Voyez Prénaourez. Phenn, s. m. Du bois en général cl particulièrement celui qui est mis en œuvre. C’est l’équivalent du latin ligncu. Pàl-brcnn, pelle de bois. Skudel-brenn, éciu-lle de bois. Iloulou-prcnn, sabots ; à la lettre, cuaissibe de nois. On dit aussi pdi-j/oot, skudcl-goat, bou-

1). B. F.

lou-koat : mais c’est moins exact, car Jltcai est prcjprernetit le bois sur pied ou non travaillé, un bois, une forêt.

PiiENN, s. m. Barre ou grosse cheville île bois que l’on fait entrer dans un mur ou dans le montant d’une porte, (jour la fermer en dedans. Pl. ou. Ha U’ki’ad hoc’h tù*-ku ar prenn ! avez-vous mis la barre’.'

Prb.nna, V. a. Fermer, clorrc ce qui at ouvert. Part. cl. l’renna ann or, fermer la porte, par le moyen d’une barre ou groçse cheville de bois.

Pbénv. Voyez Prév.

PnÉ.Nv-GLÀz, s. m. Ver luisant qui rcpaiwl la nuit une lumière phosphorique. Pl. préñvcd-c’hldz. Voyez Prév-.noz. I). ’.

Préoñ. Voyez PiiÉv.

Prés, s. m. Armoire. Bahut. Pl. iou.Cemul est du dialecte de Léon ; dans les autres dialectes, armil. II. V.

Prés, s. m. HAle. Presse. Près zù warii-hoc’h, vous avez hAte. En Galles.préf». H. V.

  • PBEsniTAL, s. m. Presbytère, maison destinée

pour le logement du curé, dans une paroisse. II. V.

Pbést, adj. Prêt, qui est en clat de faire ou de souffrir quelque chose, qui est disposé, préparé à quelque chose, l’rcst c oann davoiil kuil, da voñl cnn heñl, j’étais prêt h partir, à me mettre en route. En Galles, prcsl. H. V.

■Prést,s. m. Prêt, action de prêter. La chose prêtée. Pl. ou. Eur prhl co a rann dVhoc ^h, c’est un prêt que je vous fais. E présl eu deûzhcroedd’in, il me l’a dornc en prêt. Il.V.

  • Prksta, v. a. Prêter, donner à la charge de

rendre. Part. et. Préstid dék skocd d’in, prêtez-moi dix écus. Prcsta ara war gampi. il prêle à intérêt. H. V.

^Préster, s. m. Prêteur, celui qii prête ylv l’argent ou quelque autre chose. Pl. icn. l..

Pbét Voyez Préd.

Prév ou Préñv ou Préon, s. m. Ver, petit insecte long et rampant. Pl. éd. Dcbrrd en gañd ar préved, il est mangé de vers. E ;i Vannes, prèañv. — En Galles, prev. II. V. Voyez BczuGEN, Kést et Koñtron.

Prév-kaoi., s. m. Chenille verte. A la lettre,

VER DE CHOD.

Pbév-road, s. m. Arlison, petit ver qui s’engendre dans le bois et qui y fait du bruit. . la lettre, ver i>e nois.

PRftv-i)ii An, s. m. Teigne, ver qui ronge les étoffes, les livres, etc. Mile. A la lettre.

VEU UK IIARDES. VoyCZ IIaRTOIZ et Ga()7 1N.

Prév-goii.01). Voyez Pbév-noz.

Prév-h ;germz. Voyez Pr6v->i5z.

Prév-m’)z,.«.m. Ver luisant.. la lettre, VER PK m :it. On le nomme aussi prév-goxdon, ver de lumière, ou prév-lugtrnuz, ver luisant

pRÉVAN. Voyez.Vmi’révan.

PRftvÉnEK ou Prévédiz, adj. Vcrcu, qui a des ver.«. Qui est plein de vers. Vermoulu, percé par les vers. Prhèdeg co ann (iciifoit’ zc, ces poninies-l ; sont véreuses. En aune-, prcoufdc/i V de 3 syll., pré ouèdck).

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