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POIDS DE SES HitAs. — En GMes,poués. II. V.

Voyez l’ONMillDER.

PoEz. Voyoz Paol’ez.

PoÉ/.A ou PoDÉzA (de 2 syllab., poé-za ou poué-zn), V. a. et n. Peser, chercher à ronnailre le poids. Avoir un certain poids. Etre pesant. Part. et. Ha pm’zed hoc’h eùs-hu ann amann ? avcz-vous pesé le beurre ? l’uéza a ra kal :, il pèse beaucoup. — En Galles, pouésa.

  • PoftzAD. Voyez Poézaden. H. V.

’ Poézaden ou Poiézaden (de 3 syll., poéla-den ov pouéxa-den], s.f. Pesée, la quantité de ce qui a été pesé en une fois. Pl. poétadennou.

PoÉZEiN. Voyez Paoüéza.

"PoÉZER ou PorÉzEB, S. Hi. Pcscuf, celui qui peso. Pl. ien. Id da gaoud ar pohcr, allez trouver le pescur. ll.V.

’ PoÊzÉiiEz ou Pocézérez (de 3 syll., poété-rcz ou poué-zé-rcz), s. m. Action de peser.

" PoÉzcz ou PorÊzi’z (de 2 syll., poc-zuz ou poué-zuz), adj. Pesant, qui pèse, qui a de la pesanteur. Lourd. Voyez Ponneb.

PÔGAMM. Voyez Paôgamm.

P6ge, s. f. Une des branches de la charrue. PI. pôgcnnou. Voyez Pao.

Puc’iiAN, s. m. Plongeon, oiseau aquatique. Plongeur, celui qui plonge en najteant. Pl. cd. Poc’han, que l’on écrit aujourd’hui Pohan, est un nom de famille connu en Bretagne.

Poc’hana, V. n. Plonger, s’enfoncer entièrement dans l’eau. Part. cl. Voyez Pliia.

  • Poi-É, s. f. Poulie, roue dont la circonférence

est creusée en demi -cercle et sur laquelle passe une corde pour élever ou pour descendre des fardeaux. Pl. ou. II. V.

Pollévia. Voyez Paoliévia.

PoLEz-LARD. Voyez Enez-lard. fi. V.

PoLOD. Voyez Bolod.

Polos ou Bolos, s. m. Prune sauvage. Polosai, f., une seule prune sauvage. Pl. polosennou. A’oycz Grégon.

PoLosEK ou BoLOZEK, adj. Abondant en prunes sauvages. Voyez Grégonek.

P0ÑDA1.EZ, s. f. Galerie, pièce d’un bâtinieîit où l’on peut se promener à couvert. Corridor. — Il signifie aussi palier, l’endroit du degré d’un escalier 0(1 les marches sont interrompues par une espèce de plate-forme. H.V. Pl. poñdalésiou. — Eurpoñdaleza zôwar drô ou enn âro, il y a une galerie dans le pourtour. War ar poñdalcz emcùz hô elwveC, je les ai trouvés sur le palier. H. V. Voy. Palier.

  • Ponner ou PorroER, adj. Pesant, qui

pèse. Lourd. — Majeur, important, considérable. H. V. Ker ponner eo, n’hellann kcd hé zével, il est si lourd que je ne puis pas le lever. — l’ounner oé ar c’hoU, la perte fut majeure. IL V. Voyez PoÉzrz.

PoNNER-GiEÔ, adj. Sourdaut, qui entend avec peine. Qui a l’ouïe dure. Ce mot est composé de ponner, lourd, pesant, et de /i/f(î, troisième personne du présent de l’indicatif du verbe klevout, entendre.

l’OR /,93

P0^^ÉBAAT ou POC.MNÉBAAT, V. 3. Ct H.

Rendre OU devenir pesant, lourd. Appesantir S’appesantir. — Alourdir. IL V. Part, ponn^réfl. Vnnnéraad a riomp ô InUaal, nous dev< nous plus pesants en vieillissant.

PoNfiERDER OU PoLN.NERDER, (. m. Pcsan-

leur, qualité de ce qui est pesant, lourd. — Lassitude. Fatigue. IL V.

• Po.NsiN, s. m. Poulet, le petit d’une poule. PI. éd. Je doute que ce mot soit breton d’origine : ce pourrait bien être le français pocssiN. Voyez Evn.

PoisT ou Point, s. m. Pont, bâtiment de pierre ou de bois élevé au - dessus d’une rivière, d’un ruisseau, etc, pour la facilité du passage. Pl. Poñlou, et, par abus, poñchou (par ch français). jEwr pont koad a zareur cno, on élève là un pont de bois. Ce mot entre dan«  la composition de plusieurs noms de lieux.— En gallois, poHJ. En gaël d’Irlande ct d’Ecosse, poñl. IL V.

Po.ÑT-posTEK, s. ra. Pont dormant, fixe. immobile. H.V.

PoÑT-BÂG, s. m. Pont-volant, pont de bateaux. IL V.

PoSt-cwint, s. m. Pont levis, pont qui s’élève ct s’abaisse et qui tient lieu de porte.’i une ville, h une forlercsse. AVAt’l c’hoazdiskcnnel ar poñt-gtciñl, le ponl-levis n’est pa ? encore levé. Voyez Porz-gwint. IL V.

PoRAL, s. m. Tique, insecte noirâtre qui s’attache aux oreilles des chiens, des bœufs, etc. Pl. éd. Ce mot est du dial. de Corn., où l’on nomme le môme insecte ynégcl. V.TeCbeigen. PoBDOLEN, s. f Pustule, petite tumeur qui s’élève sur la peau. Ampoule. Bouton. Pl. porbolerinau. Voyez Bolrbocken.

PoRBOLENNA, v. n. Se couvrir de pustules. de boulons. Part. et. ^ oyez Boirdoixemn*.

PoBÉ, s. m. Maladie subite cl forte. Eur gwall bore eo, c’est une maladie dangereuse. Voyez Kle.ñved.

PüRCHED,s. ra. Porche, portique, lieu couvert h l’entrée d’une église. Pl. ou. En Galles. pnrz. l-.n gacl d’Irl., porsc’. IL V.

PoRc’uEL, s. m. Porc. Pourceau. Cochon. PI. porc’hclled ou pcrc’licl. — En Galles, porc’hell. En gaël d’Ecosse ct d’Irl., porc’h. U.V. Voyez Hoi’c'u ct Moc’n.

Porc’hellez, s. f. Truie, la femelle du porc. l’I. cd. On donne aussi ce nom aux calus ou durillons qui se formenl dans les main ; de ceux qui travaillent h de gros ouvrages. el aux pieils des pii’tons. Voyez Gwiz.

Porc’iiellig-gocéz. Voyez PÉMOc’arc gouèz. II.V.

  • PoRPANT, s. m. Pourpoint, partie de l’aucien

habillement français. Pl. porpañtuu, el, par abus, pür/miir/io». Vch a borpañt ncve : h6 dcûz prend, ils ont acheté chacun un pour point neuf. IL V.

PoRS 01) l’oRz, s. m. Grande porte. Tortv cochère. Porte de ville, de château. Pl. prr sicr de 2 syll., per-sier ]. Digôrid ar pars, ouvrez la grande porte. En Vannes. poic’h