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l’OF)

na chuuinô kcl pell énô, cctli ; (leuplaile lie restcja pas luiigti-inijs-là. H. V.

l’oULAUtU. VuJfZ liuôlUlUKZ. H. V.

1’iim.tnt./., s. m. l’cupicnieiit, action do

pcUpIlT. II. V.

l’ùmiKN. Voyez I’aô-brax.

PoK, s. m. Uaiser, action de celui qui liaise. l’I. ou. Hùid eur pok d’tn, doiiricz-inoi un baiser. Voyez Af. PotA. Voyez PoKi.

PoKKH, s. m. iîaiscur, celui qui uimc à donner des baisers. PL ien.

PoitÉHHz, s. m. Action de baiser, de donner des baisers.

PuKÉHEz, s. f. Baiseuse, celle qui aime à donner des baisers. Pl. cd.

PoKi ou l’oKA, et, par abus, Poket, v. n. Baiser, appliquer sa buuelic ou sa joue sur le visage ou sur la main de quelqu’un en signe d’amitié, etc. Part, pokel. Ha poked Itoc’U eûs-hu d’hii mamm’ ! avez -vous baisé votre mère ? Voyez Afa.

PoD, s. m. Pot, et en général tout vaisseau ou concavité qui contiennent au plus juste ce qui les remplit. Pl. ou. Likid al Imz er pôd pri, mettez le lait dans le pot de terre. 0 ;i dit aussi /io(et poul.

PoD-Ai. i.AGAD,s. m. Orbite, la cavité dans laquelle l’œil est placé. A la lettre, pot de l’oeil. On dit aussi poud-al-lagad et pouUallayad.

PoD-BÉGEK, s. m. Biberon, vase à bec. Pl. pôduu-bt’i/ek. II. V.

P6d - BRO>.NEK. Voyez Pôdbégek. U. V.

PoD-Gwi.N-EGR, S. m. Vinaigrier, vase à mettre du vinaigre. V.pôdou-gu-in-egr. H.V.

P6D-llOLAB^. Noyez Kaoter. H.V.

PûD-Lioi :, s. m. Encrier, petit vase pour mettre de l’encre. Pl. pôdou-liou. H. V.

PoD-TÀ.N, s. m. Coqueraar, vase pour faire bouillir de l’eau. Cafetière, pot de terre ou de métal qui sert à faire le café, etc. Pl. pôdou-Idn. II. V.

PÔD-jiÉzEN, S. m. Le petit gobelet qui contient le gland de chêne. On l’entend aussi du prépuce. A la lettre, pot de gla.nd.

PÔDAD,s. m. l’otée, ce qui est contenu dans un pot. Pl. ou. Pégémeñd é werzol-hu d’in ar pOdad amann-zé ? combien me vendrtz-vùus ce pot de beurre ?

PoDEB, s. m. Potier, celui qui fait ou qui vend de la poterie. Pl. ien. Podcre^l un nom de famille assez commun en Bretagne. — En gaël d’Ecosse et dirl., poiter. H. V.

PôDËBEz, s. f. Poterie, marchandise de potier. Le lieu où on la fabrique. Pl. ou. On dit aussi pôdfVi. Pl. pôdériou.

PoDÉRi. Voyez l’art, précédent.

PoûEZ, s. f. Terrine à large ouverture servant à mettre le lait. Pl. ou.

PôDÉzAD, s. f. Terrinée, ce que contient une terrine, etc. Pl. ou.

PODIK- ANN -DAÉLOC. VoVCZ LÉSTBIE-ANN-

daéloc. h. V. PôDiK-LioD. Voyez PÔD-iioc. H. T.

l’oi :

PoEK. Voyez Paoeu

PoEC’ii. ’oez PoAz.

PoÉc’iiELv. N’oyez Poaza.

l’oELL f d’une seule syli.), s. la Arrêt. Ke tenue. Modération. I)iscrétioii. Modestie. Prudence. Inlelligcnce. Haison. Jugement. — Esprit. Entendement. Compréhension. Persévérance. II. V. De plus, ell’ort. Eunn dén Kâp pucll eo, c’est un homme sans arrêt, sans roteiiue. l’oeil ar ijuden, l’arrêt de l’echcveau, le bout de lil qui retient l’tcheveau, pour l’empéclier de se brouiller. — En Galle», puuell, qu’on y écrit pwyll. H. V.

PoELLA (de iJ syll., poe(-ia, v. a..rréter. Retenir. Faire ell’ort. — Comprendre. Entendre. Concevoir. Morigéner, former les mœurs, instruire aux bonnes mœurs. II. V. Il se dit encore en parlant d’un écheveau de fil que l’on arrête par un bout, pour 1 empêcher de se brouiller. Pari. cl. Tenn eo da boella, il est dur, il est difficile à arrêter, à retenir.— Eu Galles, pouella. H. V.

PoELLAD. Le même que poell.

PoELLADi (de 3 sllab., pod-la-di], v. n. Avoir di ; la retenue, de la prudence, etc. De (dus, s’elTorcer, lâcher.— SalTeclionner, s’attacher, s’adonner à une chose avec ardeur. S’escrimer. S’exercer. H. V. i’arl. el.

PoELLADCz, adj. Laborieux, qui travaille beaucoup. Dén poelladuz eo, c’est un homme laborieux. II. V.

PoELLEK (de 2 syll., poel-lek), adj. Qui a de la retenue. Prudent. Raisonnable. On dit aussi poelluz, dans le même sens.

PoELLEB, s. m. Modérateur, celui qui a l.i direction de quelque chose, qui modère, qui règle. Pl. ien. H.V.

PoELLÉREz. Voyez Men.nérez. h. V.

PoELLcz, adj. Judicieux, fait avec jugement, ou d’une manière judicieuse, ou qui a du jugement ; sensé ; intelligent : spirituel. Modéré. Sage. Retenu. Modeste. Voyez PoEi-

LEK. H.V.

PoELiiDiGEZ, s. f. Fixité, état de ce qui est fixe. Invariabilité. H. V.

Poésaat, V. a. Soupeser, lever un fardeau avec la main et le soutenir, pour juger à peu près combien il pèse. VàrX.pocséel. En Galles, j)ouf.$a. Voyez Samsiédei.v. H. V.

PoÉz. Voyez Paoléz. H. V.

PoÉz ou PoLÉz (d’une seule syll.), s. m. Poids, morceau de cuivre, de fer ou de plomb, dont on se sert pour connaître combien une chose pèse. Pl. poésiou ou pouésiou (de 2 sylL, poé-siou ou pouésiou), et, par abus, poéjou. Ànaoud a ril-hu poéz ann ncùd-zé^ connaissez-vous le poids de ce fil ? U6 poésiou n’int kéi gwirion, vos poids nesoril pas justes. War loéz Iraofi, vers le bas ; à la lettre, scR le POIDS dl’ bas. n’ar hoéz kréae’h, vers le haut ; à la lettre, sur le poids du hact. Gervel a hoéz penn, appeler à pleine télé, à cor et à cri, de toute sa force ; à la lettre, appeler dc poids de sa tête. Skei a hoéz hézicrec’h, frapper de toute sa force,- à la lettre, fhappeb ov