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pluñ-ia), V. a. et n. l’Icingcr, enfoncer quelque chose clans un Ihiide. S’cnfoncor onlicrnmenl dans l’eau. Part, pluict. Ici d’hé bluia cun dour, allez le plonger dans l’eau. Ha c’houia oar plunia’l savez-vous plonger ! On dit aussi plouma, dans le même sens. — En dalles, plouñy. Kn gael d’Ecosse, pluins. En gaël d’Irl., pluinséa. H. V.

l’i.uiEii ou Pi.uÑiEH (de 2 syllab,, plu-ier ou pluñ-icr), s. m. l’Iongeu-r, eelui qui plonge. Plongeon, nageur qui plonge ; de plus, oiseau aquatique. Pl. Un. Quelques-uns disent ploumcr, dans le môrae sens. Voyez Po-

C’IU.N.

  • Plum^chum, s. f. Plumet. Panache, nsscmblagc

de plumes dont on ombrage un casque. Aigrellc ;. IIup()e. [>]■ plumarhennou. — Ce mot vient du français, quoique son radical «oit celtique. Voy. Kridei.. H. V.

Pluñ. Voyez Plu.

Pldñek. Voyez Pluek. H. V.

Pr.ii.ÑER, s. m. Plumassier, marchand qui prépare et qui vend des ouvrages de plumes. PI. ictu H. V.

Plunia. Voyez Plüia.

Plusk, s. m. Peau, écorce des fruits. Seconde écorce des arbres. Cosse, enveloppe des pois, des fèves, clc Pluskcn, fém., une seule peau, une seule écorce de fruits, etc. PI. pluskcnnou ou simplement plusk — En gatl d’Irlande etd’Ecosse, pfaos/i. II. V. Voy. KusK et Klosen.

Plusk-tii,, s. ra.ïillc,la petite peau fine et déliée qui est entre l’écorce et le bois du tilleul. H. V.

Pluskbr, adj. Cortical, qui est de la nature de l’écorce, qui appartient à l’écorce Voy.

RlISKER. II. V.

Pn’sEEN. Voyez l’.-’.rticle précédent.

Pldskennek ou Pluskellek, adj. Qui a une forte peau ou écorce : en parlant des fruits, des arbres. Cossu, qui a beaucoup de cosses ou de fortes cosses, en parlant des pois, etc. PUtskellek, que l’on écrit aujourd’hui l’iiisqucUcc cl l’iocsquellec, est un nom de famille tort connu en Bretagne.

Pluskenmk, s. f. Zeste, partie mince qu’on coupe sur le dessus de l’écorce d’une orange, d’un citron, etc. Pl. pluskcnnouigou ou plusklgou. II..

l’uiSTBA. Voyez Pleiîstra.

Flustren, s. f. Signe, marque ou tache naturelle qu’on a sur la peau. Il se dit plus particulièrement des marques noirts ou noirâtres. VI. plusCrcnnou. Eur hluslrcn Icdan en deûz war hé clgez, il a un large signe sur le racnlon. Voyez Arwez.

Plustrennet, adj. Marqué au corps de quelque signe ou tache naturelle.

Pô. Voyez l’Aô.

PoAN,s. f. Peine. Douleur. Mal. Supplice. Tourment. Travail. Pl. poaniou (de 2 syllab., poa-niou). h’alz a boan em eùz bà, j’ai eu Iwaucoupde peine, de mal. l’oan bcnn cm «li :, j’ai m.il à la tète. Êma é poan vwjalé, elle est

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en travail d’enfant. En Vannes, pofn. — Hn Galles, poen. En gaf-I, pian. II. Y.

Po.>UENN, s. f. Céph^ilalgie, migraine, douleur de télé. Louzou ouc’/i ar poan-benn, remède cé|ihalique. II. V.

PoN-sHÉRF,u, s. f. Souci, soin accompagné d’inquiétude. V.poaninu-$ptred. II.V.

PoAMA (de 2 syll., poa-nia), v. a. et n. Peiner, causer ou avoir de la peine, du mal, de la douleur. Tourmenter. Se tourmenter. Travailler. Se ilonner de la peine. Part, p’ianiel-Va foania a rit tncûrbéd, vous me peinez extrêmement. Ma na boanioñl két, é rarriñlgañd auH naoun, s’ils ne travaillent pas, ils mourront de faim. En Vannes, pomiein.

PoAMuz (de 2 syllab., poa-niuz }, adj. Pénible. Douloureux. Tourmentant. Fatigant. Laborieux. Poaniuz eo gwéloul kémeñt-sé. il est pénible, douloureux de voir cela. Euv gwilioud poaniuz é deùz bel, elle a eu une couche laborieuse. En Vannes, pot’niu ;.

PoAZ, adj. Cuit, qui est cuit, soit bouilli, soit rôti. iVt’ /c(?(poaz ar c’Itik, la viande n’est pas cuite. Uihan boaz eo hô para, votre pain est mal cuit ; à la lettre, petit ou PETiTEMENt CUIT. En Vannes, poec’h.

PoAZA (de 2 syll., poaza),y. a. et n. Cuire, soit à l’eau, soit devant le feu, etc. l.tre préparé par le moyen du feu. Causer une douleur Apre et aiguë. 11 signifie aussi brûler, causer de la douleur par une brûlure. Part. cl..VcUz kél awalc’h a ddn évil pnaza ar c’hik, il n’y a pas assez do feu pour cuiic la viande. Poaza a ra ar piz, les pois cuisent. Va gouli a boaz, ma blessure me cuit. Poazed eo va biz ganén, je me suis brûlé le doigt. — Poaza cpouUar-galoun, digérer. H.V. En Vannes, poec’hein.

PoAZADiR (de 3 syll., poa-za-dur), s. m. .ction de cuire, de brûler, etc. Cuisson. Coction. — Digestion. II. V.

PoszDZ (de 2 syll., poa-zuz), adj. Cuisant. Brûlant.

PoBEiM. Voyez PiBi.

PoBFR, s. m. Boulanger, eelui qui fait ou vend du pain. Pl. ien. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Fiei et Baraek.

PoBL, s. f. Peuple. Nation. Pl. l’on. Je suis persuadé que ce mot vient du latin roprirs ; mais, comme on le trouve souvent dans le peu de livres bretons existants, j’ai cru devoir lui donner place ici. Voyez BRiiD. — En Galles, pobcl. En gaël d’Irl.,pobal. En gaël <rEcossc. pnhnul. II. V.

PoBLV, v. a. Habiter, faire sa demeure. son séjour en quelque lieu. Peupler, elaliüi une mullilude d’habitants dans un pays. leniplir un lieu d’habitants par la voie de la génération, l’art et..idain hay Era ho deüz poblei ar béd,.daiu et Eve ont peuplé le monde. Né kél pobicl ar géar-zé, cette ville n’est pas habitée. Voyez TtTi. U.V.

PonLAO, s. f. collectif. Peuplade, multiluile iriiabitanis qui passent d’un pays dans un au trc. Colonie d’étrangers. Pl. ou..ir boblad->f