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l>E(^nW ;^Lt :’HA. Vuycl l’E£)iVOËTA ul Liô-MA.

!J. V. 

Pkùz, odv. cl prép. Presque. A peu prè«. 1’eüz varü eo, il est pretquc lUürt. Voyez IIocoz.

Péi’z. Voyez Paéüz.

Pklzüla.vv, adj. Indispdsé, qui a une iti-Jispusiliuii, une légère ineoininodili’. l’tiïtylañv eu alie :, il est îuuvcnt iiidis|i(isc’. H. V.

Peûz-i-oll, adj. Fulûlre, qui aime à liadilier, qui s’arause à badiner. Folichun. Ober lié hcùz-foll, folâlrer, badiner agréaMenienl, iii nüceminent. H. V.

Peùz-c’houék, adj. Doucci(rc,qui est d’une douceur fade. Doucereux. Peûz chouék eo ann avaizé, celle pomme esl douceâtre. H. V.

Peûz-tbe.vk, adj. Acidulé. qui e>l de l.i nature des acides, qui lient de l’acide. H. V.

Pe^z-vàd, adj. Passable. Assez bon. Ce mot est composé de peiij,presque, et demâd, bon.

PeOz-vélkn, adj. JaunAlre,qui tire sur le jaune. Voyez MfcLÉ.>ABD. H. V.

PftvAH, nom de nombre cardinal masculin. QuArc. Pévar mdb é rfciiz, elle a quatre fils. Pévar hapévar é leüzôñl, ils vinrent quatre à quatre. En Tréguier, pc’oar (deâsyll., pé-oar). Eu Vannes, puar. — En Galles, pcrfujur. H.V. Voyez Péder.

Pévar-c’hobnek, adj. Carré, qui est d’une ligure à quatre colés. Quadrangulaire, qui a quatre angles. Ce mot est composé de pévar, quatre, et de kornek, angulaire. On dit aussi pévar-chonek, dans le même sens.

Pévab-cgeñt, nom de nombre cardinal. Quatre-vingts.

Pévarlgentvéded, s- m. Nom de nombre ordinal, quatre-vingtième. Octogénaire. Il V.

Pévaré, nom de nombre ordinal. Quatrième (pour les deux genres). /Ir pt’rars, le quatrième ; ar bévaré, la quatrième. Voyez Pévarved et Pëderved.

Pévaren, s. f. Quart, la quatrième partie d’un tout. Quartier. Quarteron. Pl. pévarennou. On dit aussi palévars. En Vannes, pcran ou pérann.

Pévarved, nom de nombre ordinal. Quatrième (pour le masculin). Àr pévarved évioC, vous serez le quatrième. Voyez Pévabé et Pé

DERVED.

Pévamzék, nom de nombre cardinal. Quatorze. Ce mot est composé de pévar, quatre, et de dék, dix.

Pévarzék-ügeñt, nom de nombre cardinal. Deux cent quatre-vingts. A la lettre, quatorze-vingts.

Péyarzéeted, nom de nombre ordinal. Quatorzième.

PÉvERiN, adv. int. Qu’importe ? Pévern d’htiné ?

que m’importe ? Ce mol est composé depc, 

quoi, quelle chose, et de bern, ea construet. vern, 3 pers. sing. du présent du verbe impersonnel bernout, importer. II. V.

Péz, s. m. Pièce. Morceau. Partie. P.pé siou (de 2 syll., pé-siou). Ar péî douar-zéa zô da werza, cette pièce de terre est à vendre.

PIB

lié lékéad eu deàz a bésiou, il l'a mi> en pic ces, en morceaux. En Vannes, péc’h. Vojei l)Ait. et Tamu.

Péz. Voyez PIz, premier article.

l’Éz-KER,s. m. Arêtier, terme découvreur, pièce de bois qui forme l’aréle d’une couverture de toit. Pl. péiiouker. uy Kkh, ^’arl.

Péz KuÊvuRL’ii, s. m. Billoii, monnaie de cuivre. H. V.

Péz koh.n. Vojez Péz ker. II. V.

Pézei., s. f. Jatte, grande écuelle clc bois sériant à jjorler la pâte au four, à tirer le l.iit, etc. Pl. (OU. Quelques-uns écrivent et prononcent bézel cl bel ou béei En Vannes, pédel ou bédel.

Pézp.i., adj. Mou, blet, trop mûr, è demipourri, en |)arlant des fruits. Pézel eo ar héren-ma, celle poire est molle, esl blette. Né kél c’hoaz pézel ar mezpér, les nèOes ne sont l)as encore molles. Pézel s’emploie aussi, au ligure, pour mou, lâche, efféminé. Voyez Bi.ÔD et BoL’E.

Pézëliad (de 3 syll., pé-zé-liad], s. f. Jattée, ce que contient une jatte. Pl. ou. En Vannes, pédéliad. Voyez Pézel, premier art.

PÉZELI.AAT, V. a. et n. Rendre ou devenir mou ; il se dit particulièrement des fruits. Au ligure, rendre ou devenir lâche, elTéminé. Part, pézcllécl. Voyez Pézel, deuxième art.

Pëzellee, s. m. Lépreux, malade de la lé prc. Ladre. Pl. pézelléged. Voyez Mézel. II. V

Pi. Voyez Pit, premier art.

Pi.ouA (de 3 syll., pt-a-oua), v. a. Posséder, avoir en propre. Avoir en son pouvoir. Part, piaouet. Mé co a biaou anézhañ, c’est moi qui le possède, il est en mon pouvoir. Quoi qu’en ait dit le P. Grégoire, je ne crois pas que ce mot vienne du pronom interrogatif piou, qui. — Eo Galles, piaou- H. V. Voyez Perc’hen.na.

PiBEN, s. f. Bube, pustule qui vient sur la peau. Petite excroissance de chair qui sort du cenirc de quelques apostèmcs, parliculière ment des panaris. La pointe en fer sur laquelle tourne une toupie, un sabot. Pl. pibennou. Le Pelletier donne encore à ce mot la signification de fistule, tube, canal par où l’humeur sort d’une plaie. — Pipe à fumer. En Galles,piben cipib ont tous ces différents sens,, et, de plus, celui de Dûte et de pipeau. H. V.

PiBER. Voyez POBER. II. V.

PiBi pour PoBi, non usité, v. a. Cuire, préparer p,ir le moyen du feu. Faire cuire. Part, pobel. En Vannes. pobein. Ce mot n’est guère employé aujourd’hui. Voyez Poaza et Darévi.

PiBiT eu PiFiTou PiviT, s. f. Pépie, maladie des oiseaux, dans laquelle leur langue se dessèche et se couvre d’une peau blanche assez àmc. Ar bibil a zô gañd ar iar zù, la poule noire a la pépie. Le Pelletier donne encore à pibil une autre signification : il dit qu’on appelle ainsi l’os de la sèche, poisson de mer. En Vannes, on dit bircltouidik, dans le même sens.