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PES

Prbmëdi. Voyez l’HËutui. Pbrjt. Voyer I’«é>. Peknein. Voyez I’iiêm. Pkrolec’ii. Vuycz rfinvEi. I’ehpëu. Voyez IIéphéd.

■ Pkhrl’kkn, s. f. l’crru(|ue, loiU’iirc du faux cheveux. i’{.perrukenu(>u. ■ Maoitkn II.V.

’ I’eiirukeinneb, s. m. l’ciTuquier, faiseur lie perruques. l’I. iiH. li.V.

■ Pkhs, adj. Bleu céleste..zuré. De pins, blôme, livide, meurtri. Il s’emploie aussi cummc subst., ar pers, le bleu céleste, l’azur.

■ Persa, V. a. Azurer, mettre de l’azur. Dodiier la couleur d’azur, l’art, et. Voyez Pkus.

■ Pkbson ou I’krsui’.n, s. ui. Curé, prôfre qui gouverne une paroisse. Ou le nomme rkc-TEiR en Haute- Urctaiine. Vi.ed.Arpersoneo en deûz hô dimézet, c’est le curé qui les a mariés.

Pbrvez, adj. Avare. Chiche. Vilain. Mesquin. Évid eunn dénpervez é trémcnn, il passe pour un homme avare. Le Pelletier donne encore à ce mol la signilication de bien instruit, vigilant, industrieux, attentif à ses intérêts ; mais, ])our moi, je ne l’aijamais vu prendre en bonne part. En Vannes, pcrouec h { de 2 syll., per-ouec’h). Voyez l’îz, deuxième art.

Perz, s. f. Part, la personne de qui vient quelque chose. Coté. Endroit. Daléid a berz ar roué, marchez de la part du roi Mé a oar nnn drd-zé a bcrz vrirf, je le sais de bonne part. Livirid d’dzhan cùz va ferz doñd aman, dites-lui de ma part do venir ici. A wallberz en deùz kémércd ann drd-zc, il a pris cela en mauvaise part, du mauvais côté. Je doute que ce mot, quoique fort usilé, soit breton d’origine : il parait venir du latin pars, sans beaucoup d’altération. En Vannes, perc’/i. — Cependant, ce mol existe en Galles, où on l’écrit parlh, qu’on prononce parz, et dans les dialectes celtiques d’Irl. et d’Ecos., où on l’orthographie pert, et où il a toute sa famille. H.V.

Pésavad, sorte d’adv. interrog. Quoi ? Qu’y a-t-il ? Que vous plait-il. Ce mot est composé de pé, quel (on sous-entend Ira, chose), de zô, est, de a, de, et de vàd pour mdd, bon ; à la lettre, quelle chose de bo, ou quoi de BON ? Voyez Pétea.

Pésk, s. m. Poisson, animal qui naît et qui vit dans l’eau. Pl. éd. Âr péskcd môr a zô kér (• ?• l’rdman, le poisson de mer est cher dans ce pays-ci. Eur pésk brdz etn eùz pakel, yai pris un gros poisson. — Pésk-diveñt, cétacée, poisson énorme. — En Galles, pesk. En gaël d’Irl. et d’Ecos., iask et iesk. H. V.

Péskéduz, adj. Poissonneux, qui abonde en poissons. Péskéduz brdz eo ar sler^mañ, cette rivière est très-poissonneuse.

Pésker. Voyez Pésrétaer.

Péskérez ou Péskétérez, s. m. Pêche, art, exercice, action de pécher. Pêcherie, lieu où l’on pêche. H. V.

Péskéta, V. a. Pêcher, prendre du poisson à la pêche. Part. et. Da beskéia gañd ann higen iñd éat, ils sont allés pêcher à la ligne.

Péskétaer ou Pésréter. s. m. Pêcheur.

FliU

celui qui fait métier de pêcher. l’oiMonnier, celui r|ui vend du poisson. Pl. ien. Un dit aui»i ptsktr.

l’ÊSHtTAËRK’/ CJU l’ÈSKÊTËHEZ, s. f. Cellpqui

lait métier de pêcher ou de vendre du puisson. Poissonnière. Harengère. l’I. éd. un dit auMi peskértz.

l’ÉsKËTBB. Voyez Péskêtaeb.

Péskétébkz, s f. Poissonnerie, marché aux poissons. i’I. ou.

PÉsKÊTfcnEZ. Voyez Péskérez H. V.

Pésf.l. Voyez Pe."<skl.

Pét. Voyez Pkd.

Pétiz ou PiTiz, s. m. Ver qui se prend dani le sable de la mer et qui sert d’appât au poisson que l’on pêche à la ligne.

Pétoin, s. ni. Pétuncle ou palourde, coquillage de mer bivalve, à charnière. Pl. éd. On le nomme encore peûreul et rigadel.

Pétr.à, pron. intcr. Que. Quoi, l’élrd a tiririt-hu : que dites-vous"/ Eüz a hétrd é kotnziihui’ de quoi parlez -vous ? l’élrd a i(5 ?(]u’estce qu’il y a.’ l’élrd a ra se d’é-hoc’h :’ que vous importe ? Ce mot est composé de pé, quel, cl de trd, chose.

Pétbà - BENNvc, conj. Quoique. Hien que. Encore que. l’élrâ-benndg ma liviril kémeñt-sc, quoique vous disiez cela. V.Péuément-ben.nâg.

Pétbéfé. Ce mot s’emploie dans le même sens que pem’^ ; il est composé de pé, quel, de Ira, chose, de ef pour eo, est, et de é pour hé ou héñ, lui ; à la lettre, qdelle chosk EST LUI ’.' Voyez Péhano.

Pétved. Voyez Pédved.

PeC’k, s. m. Bourrade. Atteinte. Attaque. Coup que l’on porte à quelqu’un du bout ou de la pointe d’une arme offensive. Eunn laol pcùk a rôaz d’in, il me donna un coup de bourrade.

Peùka, v. a. Bourrer, donner des coup.s de bourrade. Presser vivement.Vo beiikit kéd ac^hanoun, ne me bourrez pas.

Peùd ou Peut, s. m. Certain mal qui vient aux jambes des veaux et des brebis, et les fait enfler. C’est peut-être le même que le javart, qui ne se dit, je pense, que des chevaux. Selon quelques-uns, c’est une toux sèche qui fait mourir les brebis et les vaches.

PeCdee, adj. et s. m. Il se dit des veaux et des brebis qui sont attaqués d’un certain mal qui leur fait enüer les jambes. On le dit aussi d’un homme qui marche lentement et avec peine, comme s’il était atteint du même mal que ces animaux. Pour le plur. du subst., petidéien .

Peûcha. Voyez Pücha.

Peuc’h. Voyez Péoc’h.

Pei’c'haat. Voyez Péoc’haaî.

Peï’l, s. m. Pieu. Pilier. Piquet. Pilotis. Colonne. Pl. iou. Quelques-uns disent pàl et pool. — En Galles, paoul.

Peùl-gwim, s. m. Échalas, bâton qu’on fiche en terre pour soutenir la vigne. Pl. peû-Uou-gwini. A la lettre, piec de vigne.

Pbùha (de 2 syll., peti-Jta), v. a. Garnir de