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PAV PED

fait cuire ordiriaireiiifiit dan» lu four. VMi-, l’I. fiastésiuu (de 3 syll.,pai-lc-siuu]. h’al : a baslèiioii a ioa enn cUredd, il y avait licMiicoup d’pâtés, de pâtisserie à la noce. N’oy.GwASTEL.

  • I’astéza, V. n. Faire des pàlés, de la pâtisserie

l’art, et.

  • I’asièzkr, s. m. l’àtissier, celui qui fait

dos pàlés, de la pAtisscrie. l’I. l’en.

’ l’isrËzËHUz, s. f. Pâtissière, celle qui lait des |) :1tés, de la pâtisserie. Pl. éd.

’ Pastor, s. m. l’asleur, évoque, cure. Pl.(r/ ll.V.

Pastol’naoez, s. f. Carotte, racine rouge ou jaune Ixinne à manger. Pl. cd. ll.V.

Patélkd, s. m. Bavette, petite pièce de toile ou de drap (|ue l’on attache sur la poitrine des petits enfants. C’est aussi le nom que I on diJiine à la partie du tablier d’une femme, qui monte sur la poitrine. Pl. ou. l’alilid ar bugel-zé a zô gléb, la bavette de cet enfant est mouillée. Voyez Divabouz, deuxième article.

  • Pathom ou Patroum, s. m. Patron, se dit

du saintdonl on porte le nom. Protecteur. Pl. cd- Palruum ar barrez co, c’est le patron de l.i paroisse, l’alroumcdmdd en deiiz, il a de bons patrons. II. V.

  • Patrounez, s. f. Patronne. Pl. éd. II. V.
  • Pathodniez, s. f. Patronage, protection.

H.V.

Patodl, s. m. Ecouvillon, vieux linge attaché à un long bâton, pour nettoyer un four, un canon, etc. l’I. nu.

Patoula, V. a. Kcoivillonncr, nettoyer avec l’écouvillon. — Barboter. II. V. Part. et.

’ Pal’N, s. m. Paon, oiseau domestique dont la queue semble garnie d’yeux. Pl. cd.

’ Padnez, s. f. Paone, femelle du paon. Pl. éd.

  • Padni, V. n. Se pavaner, se carrer, marcher

avec affectation et d’une manière qui marque l’arrogance. Part. et. Pauni a réa dira -z-omp, il se pavanait devant nous.

Pav. Voyez Paô.

Pavala. Voyez Pafala.

Pavalek. N’oyez Pafalek.

Pavéa. Voyez Pavéza. H. V.

’ Pavez, s. ra. Pavé, pierre dure dont on se •îert pour paver. Vl.pavésiou. Hors de Léon, pavé. H. V.

  • Pavez, s. m. Pavois, sorte de grand bouclier.

PI. ou. H.V.

  • Pavéz., v. a. Paver, couvrir le terrain

avec de la pierre dure, pour y marcher plus commodément Part. et. Hors de Léon, pavéa. H. V.

’ Pavézer, s. m. Paveur, celui dont le métier est de paver. Pl. ien. Hors de Léon, pavéer. H.V.

Paz, s. m. Monnaie. Paz arc’hanl, monnaie d’argent. H. V.

’ Paz. Voyez Rammed. H. V.

P.ÀZ ou Pas, s. m. Toux, mouvement convulsif de la poitrine, avec bruit, pour pousser dehors une humeur acre et piquante. Ar pàz a skuiz ac’hanoun, la toux me fatigue.

i’i :i)

PÀZ’Hok ;, s. m. Coquilutlie, maladie (|ui est un rhume conlagieu.Y et qui attaque plus onlinaircmcnt les enfants. Ar pdz-mouij a i6 fjnñt-M. elle a la coqueluche. A la letlre, TOi’x n’ftroi KFKMKNT, ÜE SUFFOCATION. Vuyez Daéô, deuxième article.

PvzKNM, s. ra. Degré ou marche d’escalier PI pazennou au paziner. Voyez ür.i. H.V. Pft, conj. Ou..Vutremciit. Dune autre façon. C’/iouipé mé c vé :6, ce sera vous ou moi Uéd eo àber ann eil pé égilé, il faut faire l’un ou l’antre.

Pft, pron. inlerrog. Quel, de tout genre et de tout nombre, l’é dén eo hen-nez ? quel homme est-ce-là ! A bè vrô é teùit-hu.^ de quel pays venez-vous ’.' Pé gézek eo hâ ré.^ quels sont vos chevaux ?

Pé, [)arliciile inter. ou relal. Elle ne s’cni • ploie jamais seule ; mais elle sert à former le.i pronoms pébez, péhini, pélrd. V^oyez es mots. Péadua, locution dont je tic puis indiquer l’équivalent en français. Péadrd en dedz, il a du bien, il a de la fortune, il a de quoi. C«  mot est composé de pé, quel, de a, de, et de trd, chose. Péac’h. Voyez Péoc’h. Péb Voyez Pép.

Péd-d.n. , prou, indéterminé. Chacun,

chaque personne ou chaque chose. I éb-unaa

a lavarkémeñl se, chacun ledit. Voy. Pép-himi

Péber. Voyez Pober. H. V.

Pebuz, pron. inlerrogatif, de tout genre et

de tout nombre. Quel. Pébez gwin a évol-hu !

quel vin boirez-vous ;’ PAez liez a bréninl-hi’l

quelles maisons achèteront-ils :’ Ce mot est

composé de pé, quel, et de péz, pièce, morceau.

Pébr, s. m. l’oivre, sorte d’épicerie des

Indes orientales. Ré a bébr hoc h eûz Ukéad

cnn-hañ, vous y avez mis trop de poivre.

H. V.

Pëbra, v. a. Poivrer, assaisonner de poivre. Part. et. Naankounac’hail kéd hé bébra, n’oubliez pas de le poivier. H. V.

Pébr-gwenn, s. m. Nielle, plante qui est une espèce de poivre blanc. H. V.

Pék ou Pég, s. m. Poix, matière gluante et noire faite de résine brûlée, et mêlée avec la suie du bois dont la résine est tirée. — Asphalte. Bitume. H. V. Voyez Péga.

i’ÉD ou Pét, adv. de quantité. Combreo. Péd oc’h-hu7 combien êtes-vous ? l’ét gicéach hoc’h cûs-hu gréai kcmeñt-sé ? combien defoi» l’avez-vous fait’.' Voyez PégémeSt et Pégeit. Pédel. Voyez Pézel, premier arl. Péden, s. f. Prière, demande à titre de grâce. L’action de prier Dieu. — Itivocalion, action d’invoquer. H. V. PI pédennou. Eur béden cm eûz da ôberd’é-hoc’h, j’ai une prière à vous faire. Livirid hô pédennou, dites vos prières. — Péden d’ar Spéred-Glan, invocation au Saint Esprit. H.V. N’oyez Pédi.

Péden-birvidik, s. f. Instance, poursuite, sollicitation pressante. Voyez Goulenn-stabd et sTBÎF. H. V.

Pêden-léac’h, s. ra. Oratoire, petit lici ;