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soir, la iiuil d’avant -hier au suir. En Vannes, ncic’Aour.

NfeMAU, adv. IV’U. Kii petite quantité. Pas beaucoup. Aémad est compusé de la négative Ne, pas, point, et de imld, bon ou bien. Cet adv. est |)eu usité aujourd’hui. Voy. NébeCt.

>’6uÉT, et, par abus, Nêmbht, adv. et prép. Excepté. Hors, llurmis. Sinon. Si ce n’est (|ue. Néméd-ouH, excepté moi. Kulled eo prp Ira gan-éñ, néinédariéc’hed,jiHoul perdu, hormis la santé. M’en dciiî ncméd eur skuéd, il n’a qu’un éeu. En Vannes, «amcif ou simplement meil. — En Corn., met. En Galles, naine » !. H. V.

NémeCr, adv. Peu. Pas beaucoup. A’o ruii kéi némeùr d’in, ne me donnez |)as beaucoup. ÈvitnémeÛT a drd, pour peu de chose. Ce mot est composé de la négative né, pas, et demfiir, grandement. Voyez iNéiiei)t.

• Némoba.ñt, s. m. lleste, reliquat, ce qui reste d’un tout. Né vézù kél brdz ar némorafit, le reste ne sera pas fort. Ce mot est corrompu du français demeurant (ce qui demeure, ce qui reste) par le changement de den n. H. V.

Néô ou Nef ou Nev, s. f. Auge, pierre ou pièce de bois creusée, qui sert à donnera boire et à manger aux chevaux, etc. Pétrin, coffre dans lequel on pétrit la pâte pour faire le pain. Huche. — Vase. Vaisseau. H V. Pl. néoiou ou néfiuu (de 2 syll., iu-viou ou né-fiou). Likid dour enn ncù, mettez de l’eau dans l’auge. Aei(; kéd a vleùd enn néô, il n’y a pas de farine dans le pétrin. — En Vannes, nea. En gaël d’Ecosse, uaiv. En gaël d’Irl., naev et naoi. H. V. Voyez Laouer.

Néô-iliz, s. f. Nef, la partie de l’église qui est depuis le portail jusqu’au chœur. H. V.

Néouac’h. Voyez Naouac’h.

Néocè. Voyez Névez.

Aéocéc’heim. Voyez Névézi.

Néocb. Voyez Nëzer.

Nép ou Néb, pron. indéterra. Quiconque. Toute personne qui... Lequel. Qui. De plus, aucun, nul. iVt’6 am c’hdr a garann, j’aime qui m’aime ou quiconque m’aime. Ê nép lil, é nép téac’li, en aucun lieu, nulle part. E nép kiz, en aucune façon, nullement.

Nép-dén ou Nép-uini, pron. indéterm. Aucun. Nul. Personne. N’am eu : gwélel nép-hini anézhô, je n’en ai vu aucun.

Nép-trô. Voyez Népbéd.

Népréd ou Né-préd, adv. Jamais, par rapport au présent. Népréd né rann kèmeñl-sé, jamais je ne fais cela. Ce mot est composé de nép. aucun, et depre’d, temps. On dit aussi, dans le même sens, nép-lrô ; à la lettre, ac-CL’N TOCB. Voyez Bikk>n et Biseoaz.

Ner, s. m. Seigneur. Maître. Chef. Souverain. PI. tou. En Galles, ner. Ce mot n’est plus usité que dans les anciennes poésies. H. V.

Nkbc’h. Voyez Nebs.

Nebc’hein. Voyez Nerza.

Nebs ou Nerz, s. f. Force. Vigueur. Effort. Efficacité. iV’en deûz kél kalz a ners, il n’a pas beaucoup de force. Lakaad a ra hé hnllners,

il emploie toutes ses furces. IJép kalz u neiz t Uùud abenn anézhañ, vous en viendrez à bout sans beaucoup d’elfort..(nerz ann divrec’h, à force de bras. En Vannes, nerc’h. — En Galles, nert. En gaéj d’Irl. etd’Ec, nearl.ll.V.

• Nebvrn, 8. f. Nerf, sorte de cordons blanchâtres qu’on regarde comme l’organe général des sensations. Pl. nervennou. Voyez Éti’, deuxième arliele.

  • .Nerven.nek, adj. et s. m. Nerveux, qui a

lie bons nerfs Pour le plur. du jubst., nerverinéien. Voyez Elfek.

Newz. Voyez Nehs.

Nerza, v. a Kortiûer, rendre fort. Donner de la force. Encourager. Part. et. Ann drd-zé a nerzo anézhi, cela lui donnera des forces, la fortifiera. En cm nerza, se fortilier, prendre des forces. N’en emnerzot kél, ma na gémérit kéd eunn drd-benndg, vous ne vous fortifierez i)as, si vous ne prenez pas quelque chose. En Vannes, nerc’hein. — En Galles, ncrzi. H. V.

Nerzioigez, s. f. Fortification, l’action ou l’art de fortifier H. V.

Nerzuz, adj. Fort. Vigoureux. Kobuste Efficace. Né kéd eunn dénnerzuz, ce n’est pas un homme fort. Nerzuz brdz eo al louzou-zé, ce remède est fort efficace. En Vannes, nerc’huz. — En Galles, nerzus. H. V. Voyez Kbé, premier article.

Nés ou Néz, adj. etadv. Près. Proche. Auprès. Prochain. Voisin. N’oc’h kél c’/ioaz nés awalc’h, vous n’êtes pas encore assez près. Va c’hdr nés eo, c’est mon proche parent. Enn ti nez c choumann. je demeure dans la maison voisine. — En Galles, nés. H. V. Au comparatif, nésoc’h, plus près. Nésoc’h eo da géar, it est plus près de la ville. Nésoc’h eo d’in égéd égilé, il m’est plus proche parent que l’autre. — En Galles, ne’sac’/i. H. V. Au superlatif. nésa, le plus près, le plus proche. Hé-mañ eu ann nésa, c’est celui-ci le plus près. Dans les livres de morale, ann nésa s’emploie pour le prochain. autrui. Rédeo karoud ann nésa ével hé-unan, il faut aimer le prochain comme soi-même. Voyez Tost et Léz, quatrième art.

Nésa. Voyez Nés.

Nésaat, V. n. Approcher, devenir proche. S’approcher. S’allier. Faire alliance. Part, nésécl. Ce mot est peu usité dans le sens propre ; on se sert plus ordinairement de son composé dinésaal. — EnGalles, ntiat. H. V.

Nésanded. Voyez Nésted. Nésoc’h. Voyez Nés.

Nested ou Nésanded, s. m. Proximité, voisinage d’une chose à l’égard d’une autre-Affinité. Alliance. Parenté. Net. Voyez Néat.

Nétaat,v. a. Nettoyer, rendre net. Approprier, rendre propre. Purifier. Mondifier. H.V. Part, nétéei. — En Galles, nlzia. Voyez Niza. H. V. Voyez Karza, Skarza et Néat.

Nétadlrez, s. f. Netteté, qualité de ce qui est net. Propreté.

Nétaoz (de 3 syll., né-la-uz), adj. Délei-