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MDN

riit/ui mui nélrd,}c ne iliroi plus rien. Jfuioc’hmui, de plus on plus. JN’u mui na méaz (ou bicnjnu mui nanébedloc’h (ou encore^ na mui nu bihanuc’h, ni plus ni moins. ñ !ui pé x^ihanuc’h, plus ou moins. !Iui sert de comparatif à l’adverbe kalz, l)cauri)ii[i — l’.n Tr(-jiîuicr, moui. tn Gall., moui et iiwuiac’h II. V. .Muu f de 2 syll., muta). Ce mot sert de superlatif îi l’adv. kalz, beaucoup. Muia ma /if<lann, le plus qu’il m’est possible. ïivid ar muia, au plus..4(1/1 dam vuia cüz nnn ihid, la plupart, la plus grande iiartic des lioninies. Ann dam vuia vùz ann amzer, la plupart du temps. — En Galles, et anciennement en Tré- (çuier, inouiuf. II. V.

Mi’i.v (de ’2 syll., mui-a j, v. a. cl n. Augmeriter. Multiplier Exagérer. Amplifier. Pari. muict. II est peu usité. ^ En Galles, mouiai. fl. . Voyrz KuESKi et C’uoif.z.t.

Mii.i-UAKET, s. f. Maîtresse, celle qu’on aime, qu’on rcclierchc en mariage. H. V.

MuiÉDiGEz (de ’•■ syll., mui-edi-gez), s. f. Augmentation. Multiplication. Exagération. Amplification. Il est peu usité.

MüiER, s. m. Exagératcur, celui qui exagère. Amplilicalcur, celui qui amplifie. PIien. Il V.

Miicz (de 2 syll., mui-uz adj. Multipliable, qui peut être multiplié. Exagé :atif, qui csagère, qui amplifie. Eur gér muiuz eo, c’est un terme exagératif. ^l.^’.

MÙL, s. m. Mulet, animal engendré d’un cheval et d’une ânesse, ou d’un âne et d’une jument, et qui n’engendre point. Pl. cd. Karged oa évcl eur mtU, il était chargé comme un mulet.— En Galles, mùl. H. V.

Mdlez, s. f. Mule, femelle du mulet. Pl. éd.— En Galles, mules. II. V.

McLÉTER, S. m. Muletier, valet qui panse les mules ut qui a soin de les charger et de les conduire. Pl. ien. II. V.

Müi-GfL, s. m. Goulet, entrée étroite d’un port de mer. Pî. iou. Tréméncd co ar mulgul gañd al léstr, le vaisseau a passé le goulet.

McNTR, s. m. Homicide, action de tuer. Meurtre. Pl. ou Eur munCr ioulek co, c’est un homicide volontaire. — En Galles, mùrn. Voy. Laz, premier article. II. V.

MoMBA, v. a. Tuer. Assnssiner. Part. et. En Galles, murnia. Voyez L.tzA. II. V.

MuNTRER, s. m. Homicide, celui qui tue un homme. Meurtrier. Assassin. Pl. ien. Muntrer na vézi kél, homicide point ne seras. En Galles, murniour. Voyez Lazee. H. ’.

Mlmd, adj. et adv. Menu. Délié. Petit. En fort petits morceaux. Ne hél munud awalc’h ar c heûneûd-zé, ce bois n’est pas assez menu. assez petit. Dn’ ar munud c icerz, il vend en détail. Draljthcñ nxunud, hachez-le menu, en petits morceaux. — En Galles, minid. En gaël d’Ecosse et d’Irl., minued. H.V. McNCDi, V. a. et n. Rendre ou devenir menu, elc. Part. et.

MoNEDiç, s. m. Serpolet, herbe odoriférante, qui est une espèce de thym. Ce mot est

un diminutif de munud, petit, délie. On nom me aussi cette plante louzauuen-ann-déiived.

Mu.M.niK-BKiz. ^°oyez Mumdik • I.iouz et ’riM.M II. V.

Mi’M'uiK-LioBZ, S. m. Thym, plante odoriférante qui parait dire une espèce de serpolet. A la k’Krc : seri-oi.et de jardi.n. H. V.

’ Mlm zER, s. m. Menuisier, artisan qui travaille en bois, pour les ouvrages qui servent au-dedans des maisons. Pl. ien. II. V.

’Mu.M’ZÉKEZ ,s. m. Menuiserie, l’art du menuisier. U. V.

Ml.nzln, s. f. Gencive sans dents, comme celle des petits enfants ou des vieillards. Pl. ou.

MCr, s. f. Mur de ville, de forteresse. Pl. iou. Gtcall lédan co muriou ar géar-zé ,es murs de cette ville sont bien larges. Voyez Môr.EH. — En (îallcs, tniir, f. En gaël d’Irl. et d’Ecosse, T»ii2r. H.V.

MiKiA, V. a. Murer, entourer de murs une ville, une forteresse. Part, muriel. ñloñd a ri’eur da vuria ar géar-zé, on va murer cette ville. Voyez MoGÉRiA. H.V.

Misa, v. a. et n. Flairer. Sentir. Respirer quelque odeur par le nez. De plus, écornider, chercher à manger aux dépens d’autrui. Au figuré, épier, examiner. Part. cl. lia c’houi a gdr musa ar bteûn’ ! aimez-vous à sentir les fleurs’/ IJé gavoud a réeur béprédô vusa,un le rencontre toujours écorniOanl. Pérdg é vusithu ann dén-zé, pourquoi examinez-vous cet homme’/ Voyez C’hocésv et Lipa. Mi’sELLA. Voyez Bcsklla. Miser, s. m. Celui qui Oaire. Déplus, écornifleur, parasite. Au figuré, celui qui épie, examinateur. Pkn. Voyez Lipek.

Miserez, s. m. Action de llairer, de sentir. De plus, écorniflerie. Au figuré, action d’épier, d’examiner. Voyez Lipérfz, l’^art.

Miserez, s. f. Celle qui flaire. Ecornifieuse. Au figuré, celle qui épie, qui examine. Pl. éd. Voyez Lipérez, deuxième article. Misc’hoarz. Voyez Mousc’hoarz. Mût. Voyez MCo.

McTUiiMA (de 2 syllab., mu-tur-nia’), t. a. Estropier, ôlcr l’usage d’un membre, soit par une blessure, soit par quelque coup. Mutiler. Tronquer. Part, mulurniel. Voyez Mac’hana.

MuTCRMET, adj. et part. Impotent, estropié, privé de l’usage d’un bras, d’une jambe, etc. H. V.

Mdtcrniez, s. f. Etal de celui qui esl estropié. Mutilation. Voyez Mac’haS.

  • Mùz. s. m. Mue, sorte de cage pour engraisser

la volaille. Pl. ou. H.V.

  • MczA, V. n. Muer, changer de poil, de

plumage. Part. cl. H. V.

  • Ml’zadcr, s. m. Mue, le changement qui

arrive naturellement aux oiseaux quand le plumage leur tombe. H.V.

Ml’zel, s. f. Lèvre, la partie extérieure de la bouche qui couvre les dents. Museau, celte partie de la tête de quelques animaux, qui comprend la gueule et le nez. Pl. muzel-

lou.