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MOR

fabuleux, auquel on dunne la figure d’une femme. l’I. mdr-gragcz. A la lettre, femme dp, MKR. Quelques-uns écrivent et prononcent môrvrék. — Voyez Mùhgan. H. V.

Mûit-LAiiD, s m. Huile de poisson. Mot à rnot, GHAissEDE MEK.Oiidil aussi luûr-c’huulvu.

M(^n~LABJEz ou IMoitLARjKZ, S. m. Carnaval, les trois jours qui précèdent iinniédialeinenl le carême. Ce mol est comi)osé de mor, nier, cl de larjez, graisse ; c’est donc comme si l’on disait UNE MEii DE GRAISSE. En Vauncs, wialarilc. Voyez Ènet.

MÔR-LÉAN ou MORLÉAN, S. m. PoisSCH dC

mer qui a quelque rossemhiance avec la morue et que les Hauts-IJretoiis nomment Ji ;i. lENiSE. Pl. môr-lcanéd. Ce mot est composé de tnér, mer, et de léan, moine.

MÔE-LusEN ou Môn-LUZE.N, s. f. Brouillard ou brumt ! venant de la mer.

MÔR-VAOïiT, s. m. Cormoran, oiseau de mer. PI. mâr-vaouled. Ce mot est composé de mor, mer, et de maout, mouton. On nomme aussi le même oiseau 7Hôr-vran.

Môk-vaiic’h, s. m. Hippopolame, chevalmarin. PI. mùr-gézek. Quelques-uns donnent le même nom à la baleine. Ce mot est compose de nwr, mer, cl de marc’lt, cheal.

MÔR-vi.Eiz, s. m. Suivant les uns, c’est le requin, gros poisson de mer trcs-voracc ; suivant d’autres, c’est la roussette. Vl.môr-vlcizi — Loup marin. H. V. Ce mot est composé de mor, mer, et de hleiz, loup.

MoR-vEAN, s. f. Cormoran, oiseau de mer. PI. niôr-rriui. Ce mot est composé de mor, mer, et de bran, corbeau. On nomme aussi le mémo oiseau mor-vaoul.

&1ÔR-WAZ, s. f. Oiseau de mer, qui est une espèce d’oie. ’l.mùr-wazi. Ce mol est composé de môr, mer, cl de gwàz, oie.

MoRAo, s m. Marée, le poisson de mer que l’on transporte au marché. Né kcl c’hoaz deüd or mùrad, la marée n’est pas encore arrivée.

MÔRAER, s. m. Marin. Marinier. Matelot. PI. icn. Voyez Merdéad.

» Moral, s. m. Verrou, pièce de fer plate ou ronde qu’on applique à une porte, afin de pouvoir la fermer. Targette. Pl. ou. frcnnid ar moral abarz moñd dliô kwélé, fermez le verrou avant d’aller vous coucher.

  • MÔRAL-noRZEL, s. m. Moraillon, pièce de

fer attachée au couvercle d’un coffre et qui ciitrc dans la serrure pour la fermer. l’I. maraloti-dôrzel. H. V.

  • MüRAi.,v. a. Verrouiller, fermer au verrou.

Part. cl. Alaralid atm ôr, verrouillez la porte.

MÔRDËAD. >'()ez Merdéad.

MÔHDÉADUREz. Voyez Mf.rdéadi’rez. h. V.

MÔRUÉADiK, s. m. Mousse, apprenti matelot. V.mordéadouigou. II. V.

MôRDROLz. Voyez Môr-drolz.

MÔREK, adj. Maritime, qui est proche de la mer. Qui est relatif ;■* la mer. — Marin, qui est de mer, qui appartient à la mer. lùil louzaniicn viircg co, c’est une plante marine. H.V. On ditaussi arvorek, dansic même sens.

MOR

/,5i

MÙBCDou Morc’héd, s. m. Assoupissemenl, l’état d’une personne assoupie. Sommeil léger. Longueur. En quelques endroits, ou dil mur ou morc’U, dans le même seos. Voyez

MÔRGOl’SK.

MoHÉDET, adj. cl part. Assoupi, à demiendormi. Eur morédet eo, c’est un homme assuupi. Voyez Koiskëdik. H. V.

MoREDi ou Mubc’hëui, V. n. Etre assoupi. Dormir d’un sommeil léger. Sommeiller. Etre languissant. Part. e(. Morédiara hédann deiz, il est assoupi tout le jour.

MoRÉDiJz ou MoBc’iiËDuz, adj. Assoupissant, qui assoupit. Soporatif. Somnifère. Narcotique. A/nnyu : en al louzou-zé, ce remède est soporatif, narcoti(|ue.

MoREN, s. f. Vapeur. Eihalaison. Il se dit plus particulièrement en parlant des va|)eurs .luxquelles les femmes sont sujettes. PLniormnou. Eñkrézcd eo gañd ar morennou, elle est tourmentée par les va[ieurs. Voyez Mogëden.

MOREN.NRK. Voyez MOBENMZ. H.V.

MoRENNUz, adj. Sujet aux vapeurs, particulièrement en parlant des femmes.

Môrgaden, s. f. Sèche, poisson de mer qui donne un suc, une encre noire dont les pcinlies se servent. Pl. môrgadenned ou simplement mârgad. Ce mot est composé de mor, mer, cl de gàd, lièvre.

Morgam. s. m. Marin. De la raer..4 la lettre, RACE DE mer. (Dc môr, mer, et de gan, race.) C’est aussi un nom d’homme que les Grecs ont traduit par pelage. C’est encore le nom que l’on donne à la Sirène, appelée en breton Mari-morgdn, c’est-à-dire, uarie la MARINE ou de la mer. Voyez ce mol. H. V.

  • MoRGANT. Voyez Balc’h. II. V.

MoRGÔ, s. m. Collier ou bourrelet d’un cheval de charrette. Pl. morgéier. Je ne connais ce mot que par ie Diction, de Le Pelletier. Voyez (’.oKOL.

MoRfioisK ou MÔRGoisKED, S. Hi. Assoupisscraent. Sommeil léger. Ce mot est composé de môr, pour môrrd, qui seul signifie la même chose, et de koitsk, sommeil.

MORGOUSKET. VojeZ MoRÉDET. H. V.

MoRc’ii. Voyez Môreo.

MoRc’u, s. m. Mortification, chagrin qu’on donne h quelqu’un par une réprimande, un procédé dur. Uumiliation. II. V.

Môrc’ii.st. Voyez Môr-c’iiast.

Morc’ued. Voyez Morzed.

JloRc’iiED. Voyez Morc’h, prcm.art II..

MoRc’iiÉDEN. ’oyez Morzëdkn.

Morc’hëdi. Voyez Morc’hi. II. V.

MoRc’nËDiz, adj. Nonchalant, indolent, qui manque d’ardeur. Mortifiant, qui mortifie eu causant du chagrin, de la confusion. Eiinn drd more’hcdu : eo êvit-han, c’est une chose mortifiante pour lui. H. V.

MoRc’iiÉniz, adj. Langoureux, qui est en langueur. Qui marque de la langueur. Daoulaijad morc’hédiiz t’ deüz, elle a des yeux langoureux. H. V.

MoRc’iii, V. a. Mortifier, causer du chagrin