Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/470

Cette page n’a pas encore été corrigée

444

MI-Z

lMÉvEi.-M.iRCHAi)oua, S. III. Fucleui’, celui (lUi est cliarfîe de la veille tlaiis un magasin, dans Uiie buutiquc, pour le coai|ile du négociant uu iiiiii’cliaiid. H. V.

Méz,.s. m. (lland, (luit que porte le chêne. L extiéiiiilc do la etgi :. Mézen, féni., un seul jçland. i’I. »u’ ;:(;/i»<>i<ou$iai|ilcment»i^ ;.VViiî kél kdtz a vcz vvU’ité, il n’y a pas beaucoup de glands cette année.

.’.lÉz, s. f. Houle. l’udcur. Confusion. Méz eo gan-i’n hé lavuroul, j’ai honte dfl le dire. Méz a vinn dV Aoc’/t, je vous ferai honte. Gaûd ar véz eo deiiel rùz, il est devenu rouge par la pudeur. — Oañd ar vez.’ Quelle honte ! H. V. lin Vannes, mce’/t.

Méz, s. m. Muid, mesure pour les liquides, le : grains, le se !, etc. Environ :i8S pintes. Le vaisseau qui contient la mesure d’un muid. Pl. mésieu- Ce mol est du dialecte de Vannes. Voyez Bdñs. U. V.

Méz. Voyez Mèvz.

.Mez, s. m Hydromel. Voy. Doch-vel. H. V.

Méza, V. n. Avoir honte. Devenir confus, honteux, timide, etc. l’art, et. Ar plac’h-zé né oar kél méza, cette fille n’a pas honte, n’a pas de pudeur.

Méza. Voyez Méha.

Mézek, adj. Abondant en glands. Eurbloa vez mézek hon eiiz bel, nous avons eu une année abondante en glands. Voy. Méz,1" art.

Mézek, s. f. Pépinière ou serais de glands PI mézégou. Voyez iMéz, premier article.

Mézek, adj. Honteux, qui a de la honte yui a de la pudeur. Confus. Timide. Mézek bràz eo eùz a gémeni-sé, il est tout honteux de cela. Voyez Méz, deuxième article.

’ Mézek, s. m. Médecin. Chirurgien.— Opérateur, qui fait une opération. H. V. Pl. mézéged ou mézéicn. Id da gtask ar mézek, allez chercher le médecin.— En Galles, mézek- Ce mot, quoique donné dans le vocab. du ix siècle et plus ancien en breton que médisin, seul usité aujourd’hui en Bretagne, ne me parait pas plus celtique que lui. Voyez Loczaoler.

Mézékaat, V. a. Faire honte. Rendre confus. Déshonorer. Part. mézékéet.Hô mézékaad a rinn, je vous ferai honte. Voyez Méza.

  • Mézekniez ou Wézégiez, s. f. Médecine.

Chirurgie. H. V. Voyez Lolzaolébez.

  • Mézégaou Mézéia (de 3 syll., mé-zé-ia,

v. n. Exercer la médecine où la chirurgie. Part, mézégel ou mézéict. Voyez Loczaoüi.

Mézégez, s.f. Déshonneur. Infamie. Ignominie. Er vézégez é vévoñl, ils vivent dans le déshonneur, dans l’infamie. Voyez Méz, "2 art.

Mezéglen. Voyez Dols-vel. H. V.

Mézéia. Voyez Mézéga. H. V.

Mézel. Voyez Mell, quatrième art.

Mézel. Voyez Pézel.

Mézen. Voyez Méz, premier article.

Mézbr, s. m. Drap. Étofl’e. Toute sorte d’ouvrages en laine, pour faire des habits. Kaer eo ar mézer hoe’h eùz prénel, le drap que vous avez acheté est beau.

MKZ

.Mézêiie.s, s. f. Lange, morceau U’élolT< dont on enveloppe les enfants au maillot. Pi. métérennou. Gléb eu ar vézéren-mañ, tiktt-lu da zéc’ha, ce lange est mouillé, mellez-le à sécher.

.Mézëkem, s. m. Drapier, marchand uu fabricant de draps. Pl. ien. Voyez.Mézf.b.

Mëzérkz, s. m. GUiidée, récolte du glan. II. V.

Mézërérez ou Mëzëbébi. s. f. Draperie, manufacture, commerce de draps. Voyez Mëzer.

.MfczËBiA (de 3 syll., mé-zé-ria) « v. a. Draper, couvrir de drap. Vart. méiériel. Voyez .Mèzkii.

Mézévei.leh ou.)iézévknneh, s. m. Enchanteur, celui qui surprend, qui trompe par son beau langage. Pl. ien. J’a zétaouit kéd anézhañ, eur mézéveller n’eo kén, ne l’ecoutez pas, ce n’est qu’un enchanteur. Voyez Toceller. II. V.

Mézëvelli ou Mézévemm, v. a. et n. Éblouir, gêner la vue par une trop grande lumière. Éprouver des éblouissements, lorsque le sang ou les vapeurs de l’estomac se portent au cerveau. — Offusquer, empêcher de voir ou d’être vu. 11. ">. Au figuré, fasciner, charmer, tromper. Part. et. Mézévelled ounn bel gañd ann erc’h, la neige m’a ébloui. Mézévenni a ra niiez, il éprouve souvent des éblouissements. Chélu pélrd en deùz mézéveiled hé zanulagad, voilà ce qui lui a fasciné les yeux. Voyez Sébéz. et Touelia.

Mézévellidigez, s. f. Éblouisseraent, difficulté de voir, causée par trop de lumière, ou par quelque cause intérieure..4u ligure, fascination, charme, illusion qui empêche de voir les choses telles qu’elles sont. — Eblouissement. Eur jnézéreUidigez a zavaz em penn, il rao jirit un éblouissement. II. V. Voyez

SÉBÉZADI’REZ

Mézévelli’z ou Mézévenm’z, adj. Eblouissant, qui éblouit, qui fait mal aux yeux par une trop grande lumière. Voyez Mézévelli.

Mézéïen, s. ra. Juin, le sixième mois de l’année. Miz mézéven, le mois de juin. Comme j’ai entendu quelques-uns prononcer miz-fccn et miz-ivin, je ne serais pas éloigné de penser que ce nom ne fût le même que le lalin jcMus et le français jci>". précédé du breton miz, mois. En Vannes, méc’héouen (de 3 syll., mé-c’hé ouen). — En (ialles, méc’hévin. H.V. Voyez Even.

Mézévenxeb. Voyez Mézéveller. H. V.

Mêzévenm. Voyez Mézévelli.

Mézévenmk. s. m. Juillet, le septième mois de l’année. Mii-TO«ie’t ;c« ?!iÂr, le mois de juillet. En Vannes, mê’c'fte’ouenm’A : (de 4 syll., mee’hé-ouen-nik). — En Galles, miz-gorfen-hañ. A la lettre, mois de la fin de l’été. H. V. Mézévennik est le diminutif de mézéven ; c’est comme si l’on disait le petit juin. Voyez

GOUÉBÉ.

Mézévenmdigez Vovez Mézévellidigez. H V