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et du lait à guittcr. En Cornouaillc, on dit goilozcn, dans le même sens, ot méren, pour DiNKB. H. V.

Mérenna, V. ri. Goùlcr, prendre le repas entre le dirier et le souper. Part. ci. Doñd a ril-hu (la vércnna ? venez-vous goûter ? — En Cornouaillc, mircnno signilie dInEh. II. V.

Mërer, s. m. Celui qui manie, qui touche, qui gère, etc. Administrateur. Économe. Pl. /c». Soyez MfiuA.

Mérer. Voyez Méredb.

Mërërez, s. m. Action de manier. Maniement. Administration. Conduite. Gestion. Voyez Mër.

Méréki. Voyez MëreCri.

Méreur ou MÉhEH, s. m. Fermier, celui qui fait valoir une ferme, une métairie. Métayer. PI. icn. Livirid d’am méreur digas arc’hand d’in, dites à mon fermier, à mon métayer de m ’apporter de l’argent. — En Corn. mcrour. En Galles, ntaérour. En gaël d’Ecosse et d’Irl. mernvam. H. V. Voyez MéRelri.

MéreOrez ou Méhërez, s. f. Fermière, celle qui fait valoir une ferme, une métairie. Métayère. Pl. cd.

MéreOhi ou Méuéri, s. f. Ferme, biens de campagne donnés à ferme, à loyer. V.mércûriou. M da choulenn eut skudellad léaz dar vércûri, allez demander une écuellée de lait à la ferme. — En Cornouaillc, mérouri. En En Galles, mat’VoKr/. Il, V.

Mergl. Voyez Merkl.

Merc’h, s. f. Fille, enfant du sexe féminin, par rapport au père et à la mère. Fille, par opposition à fils, à garçon. Pl. cd. Gafid hù merc’h eo dimésclva rtidb, mon fils a épousé leur tille. Eur vcrc’h co c dcù : bét, c’est une tille qu’elle a eue. Le pi. mcrc’/tfd s’entend d^s femmes en général. Ken gwazed, Jienmcrc’hed, tant hommes que femmes. — En Galles, merc’h. H. V. Voyez Plac’h.

Merc’h. Voyez Meurs.

Merc’h-kaer, s. f. Belle -fille, celle qui n’est fille que d’alliance par mariage. Bru, celle qui a épousé le fils de quelqu’un. Pl. mcrc’hcdkaer, oyci Lksverc’h etGouiiEz.

Mebc’h-iaouaSk, s. f. Femme célibataire. ii.V.

  • Merc’h - MAJOREZ. Voyez Plac’h-adrà.

H.V.

Merc’uad. Voyez Merrad.

’ Merc’uer, s. m. Mercure, une des sept planètes qui ont donné leurs noms aux jours de la semaine. Pe |)lus, mercredi, l’avcrc’hcr éma ar marc’had, le marché a lieu le mercredi. N’oyez Diiuerc’her.

Merc’héta, V. n. Courir après les filles. Fréquenter les lieux de libertinage. Part. et. Voyez Merc’h.

Merc’uëtaer, s. m. Coureur de filles. Paillard. Putassier. — Galantin. II. V. l’I. ien. Hors de Léon, merc’hcler.

Merc’hoden, s. f. Poupée, petite figure humaine faite de bois, de carton, etc., pour servir de jouet aux enfants. — Pantin, figure

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mobile. H. V. ri. merc’hodcnnnu. Choaria ra gañd cur verc’hoden ével eur p’ac’h bihan, il joue avec une poupée comme une petite ûlle. Ce mot vient évidemment de merc’h, fille.

-Merc’hodexna, v. n. Faire des poupées d’enfants. Part. et.

Mkhiémen f de 3 sjllab., mt-rié-ntn], s. I. Fourmi, insecte qui it en société. Pl. merien. En Vannes, merioncn. Pl. merion. — Eo Galles, mer. Pl. mérion. II. V.

.Meiiien.na (d(! 3 syll., mc-rien-na ], v. n. Fourmiller, être en grand nombre, comme sont les fourmis. Abonder. Part. cl. Mericnna a ra ann diiil é Paris, les hommes fourmillent dans Pétris. En Vannes, mcrionein.

Mebienxek (de 3 syllab., me-ricn-nek ’, s. f. Fourmillière, lieu où se retirent les fourrais. Grand nombre de personnes, d’insecles, etc. Pl. mericnnégou. Il est peu usité aujourd’hui ; on se sert plus ordinairement, pour exprimer la même chose, d’une périphrase. cl l’on dit bôdcn-rerien ou kru gel- rerien. mot à mot, tas ou monceat de foirmjs. En Vannes, mcrionck. En Galles, mérionen. H.V.

Merl, s. m Engrais de rivages. Sable de mer mêlé de petits coquillages, que l’un met dans les terres lourdes, pour les diviser. — En Gall. marlj En gaël d’Ec. et d’Irl. merla. H. V.

Mêrlaxz, s. f. Alortalilé (Corn.) Ce mot est corrompu de l’ancien celtique marôlaez, conservé en Galles. H. V.

.Mern, s. f. Dincr. Pl. iou. (Corn, et Van.) En Léon, lein. H. N’.

Merma, V. n. Uiner. Part. et. Ha merniet eu gan-c-hoc’hl avezvous diné ? Ce mot est du dialecte de Cornouaillc. On dit aussi mérenna. En Léon, Uina. II. V.

Merocel. Voyez Mervel.

Meroi KÑT. Voyez Merveñt, premier art.

Meruad. adv..Apparemment. En appa rcnce. Vraisemblablement. En N’anncs, mer c’had.

Mértz, alj. Maniable, qui est aisé à manier, à mettre en œuvre. Palpable, qui se fait sentir au toucher. H. V.

  • Merser, s. ra. Mercier, marchand d’étoffe,

de fil, de laine, etc. Pl. icn. H. V.

Mervel, et, par corruption, Melver, l’un et l’autre pour M vrvi, non usité, v. n. Mourir, cesser de vivre. Trépasser. Il s’emploie aussi pour s’éteindre, en parlant du feu, de la chandelle. Part, marvel Varé coicdd’ézhan mervel, il a été sur le point de m urir. Marved eo gañd ann iiaoun, il est mort de faim. Marvcd co ar goulou, la chandelle est éteinte. En Tréguier, merouel ; de 2 syll., mer-ouel En Vannes, marouein ’de Ù syll. ,mar-ouein^. — En (jalles. martel cimartcolai. Dans le vocab. du IX siècle, mi/rca/. U. N" A oyez Maro. premier et deuxième ariicles.

Mervënt ou Mervk.ñïi. s. f. Mortalité. condition île ce qui est sujet,’t la mort. La mort de qiantité d’hommes nu d’animaux qui meurent d’une mémo maladie. Merveñt sv tcar ar c’héitk, il y a mortalité sur les chevaux.

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